lundi 20 février 2012

j'ai hâte d'avoir un abri contre ce grand vent de tempête - textes du jour

Mardi 21 Février 2012


Prier dans l’allégresse sans qu’aucun sentiment ne la motive, prier pour tous autant que pour moi, et pour tout. Carême qui va s’ouvrir, point commun des religions révélées, nous préparer de corps pour assurer qu’esprit, âme, volonté l’emportent quand même sur… en tout cas, quelques efforts sur soi dont tout peut profiter… anniversaire de ... ? et Edith me disait hier soir qu’A... va fêter en grand ses soixante ans, le 3 Novembre prochain… l’âge et son mystère, il nous parle plus que notre jeunesse dont nous avons bien moins conscience que de notre vieillissement, puis surtout de notre état de vieillesse…les oiseaux juste maintenant, le ciel à peine prenant de la clarté, une teinte, une consistance antérieures à la clarté, ce n’est plus la nuit, c’est seulement que ce n’est plus la nuit. D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous nobtenez rien parce que vous ne priez âs ; vous priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise : vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts. Créatures adultères ! [1] De fait, je vois dans la ville discorde et violence : de jour et de nuit, elles tournent en haut de ses remparts. [2] Discernement psychologique de Jacques, l’un des trois disciples présents à la Transgfiguration et présents à l’agonie au Jardin des Oliviers, mais accompagnement spirituel par le psalmiste, dont chants et textes résument et partagent toute l’expérience humaine de l’échec, de la mort aux résurrections et aux soutiens miraculeux constamment reçus à temps, l’expérience par l’homme de lui-même et de son Dieu. Décharge ton fardeau sur le Seigneur :il prendra soin de toi. Jamais il ne permettra que le juste s’écroule. Les thèmes qui semblent attachés au Christ et donnent à notre prière son cadre. Ils arrivèrent à Carphanaüm et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : »De quoi discutiez-vous en chemin ? ». Pauvres réponses. Jésus les reprend, don de la paternité et un des dons de la maternité : l’enfant qui nous éduque et nous rend aux vérités premières. Prenant alors un enfant, il le plaça au mieux d’eux (il y en avait donc un ou plusieurs dans la maison, qui est celle de la famille de Pierre ou de sa belle-famille, un des enfants de l’apôtre ? pourquoi pas ?), l’embrassa et leur dit : « Celui qui acceuille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé ». Jésus sait le comble de notre conduite scandaleuse, ne pas accepter les enfants, ne pas les écouter, les accueillir, les chérir. Tout y est, de ceux – si fréquents – qui ne les « supportent », trop de bruits, trop spontanés, trop vivants, si peu aux normes de l’adulte qu’ils mettent en question… l’avortement aussi, et hélas ! Critères de nos sociétés, l’embarras autant que l’amour provoqués par la présence de l’enfant, par tout destin que nous ne savons pas, par cette preuve joliment administré que nous ne pouvons rien pour ce qui est essentiel : la vie, une vie… l’enfant enfin nous renvoit à notre responsabilité, puisqu’il dépend tellement de nous et cependant a droit à nous de naissance et inconditionnellement. A le vivre plus encore qu’à le réfléchir, ce n’est pas instinctif ni pour lui ni pour nous. – Le rose de l’enfance, le rose du Laetare, celui de ce lever du jour, maintenant, durent si peu, sont si parfaits qu’ils arrêtent tout pour que nous y soyons, en soyons. L'âge des autres nous vieillit-il ? pas celui de l'enfant.


[1] - lettre de Jacques IV 1 à 10 ; psaume LV ; évangile selon saint Marc IX 30 à 37

[2] - On est impressionné par les multiples et diverses manières d’exprimer la supplication, les comportements des impies, leurs ruses, leurs stratagèmes. Que de synonymes, que de tournures de phrases, que de cris et de plaintes inédits parsèment ce pasume ! Quelle verve, quelels inépuisable susbtilités dans l’expression de la détresse, du désespoir, de la peur, du tremblement et de l’épiuvante ! Les ressources sémantiques et littéraires du psalmiste sont inrarrissables. David, chantre de la prière et de la poésie, atteint ici des sommets proprement inégalés. Le terme …, dérivé de …, dominer et …, descendre, associé à …, mon discours, révèle l’état d’abattement moral du psalmiste, « dominé » par sa peur, son discours « s’affaisse ». Et de fait, le verset suivant évoque « la pression de l’impie » …, à l’origine de cet abattement. Ce n’est là qu’un exemple du maniement génial du langage biblique ; chaque vers, chaque phrase recèle des trésors de dextérité littéraire. Dans les premiers versets, David supplie de le sauver des griffes des méchants qu’il décrit par la suite. Il est tellement affolé, qu’il rêve d’avoir des ailes pour s’envoler comme une colombe, pour errer dans le désert, à la recherche d’un abri contre la tempête. Car l’insécurité règne dans la ville où la violence, l’injustice, le mensonge et la ruse font la loi. Les ennemis se cachent sous l’apparence d’êtres irréprochables qui se disent des amis, ce sont des hommes « comme vous et moi », « au-dessus de tout soupçons », avec lesquels on se plaisait à « savourer des secrets » (…) et à fréquenter la « maison de Dieu » (verset 15). Ces individus porteurs de mort méritent d’être enterrés vivants, car le mal est en eux. Certain d’être exaucé et de voir la chute du méchant, le psalmiste retrouve la sérénité en « rejetant son fardeau sur l’Eternel », puisque Dieu ne « permettra jamais que le juste chancelle » - Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. NB les … indiquent des caractères hébraïques dont ne dispose pas ce clavier

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