vendredi 30 mars 2012

les liens de la mort m'entouraient - textes du jour

Vendredi 30 Mars 2012


Calme de ces heures et de ces jours, le jardinage toutes les fins d’après-midi et ensemble, y est pour quelque chose. – Prier… [1] va et vient des jeux de foule, la lapidation à laquelle Jésus échappe à plusieurs reprises, les mouvements d’adhésion en parallèle, l’incertitude humaine, la certitude divine qu’incarne Jésus qui ne varie pas. Clarté des affirmations johanniques. Denis M. faisait remarquer hier à la messe à laquelle j’étais venu assister, petite chapelle ancienne au flanc de cette églsie grande d’(un bourg qui dut être il y deux-trois siècles le plus important d’une région qu’aujourd’hui le tourisme et les voies de communication ont excentré. Marc ne que dans la bouche du centurion au pied de la croix, le Christ une fois mort, que celui-ci est le Fils de Dieu. Jean au contraire répète sous toutes les formes possibles. Tu n’es qu’un homme, et tu prétends être Dieu… J’ai dit : je suis le Fils de Dieu. Si je n’accomplis pas les oeuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire, mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez me croire, croyez les œuvres. Densité aussi bien de ce qui est dit de la relation de Jésus au Père (même les œuvres que le Fils accomplit, sont celles du Père) que de ce qu’est la foi : elle est l’acceptation de la réalité, de l’évidence. Elle se situe sans doute au plus profond mais aussi au plus simple, au plus commençant de l’être d’une personne. Aux angoissés, aux incertains est proposé plus : la confiance, le cri-même, car l’appel espère la réponse, l’autre, le secours. Notre réaction face à la réalité : la perception incomplète que nous avons de celle-ci, puisque l’angoisse tient à notre oubli du secours, de la protection, de la sollicitude divine. C’est à toi que j’ai confié ma cause… Dans mon angoisse, j’appelai le Seigneur ; vers Dieu, le lançai un cri ; de son temple, il entend ma voix : mon cri parvient à ses oreilles. [2] Mon Dieu, mon Seigneur et mon Dieu, prend pitié de ceux qui ont peur, de ceux qui craignent, des désespérés, guéris par la seule intuition de ta présence, de ta bonté, de ton existence et alors mettez-vous en marche les uns vers l’autre, eux vers Toi, et Toi les prenant de leur intimité à l’ensemble de leur vie, Toi qui vois les reins et les coeurs.

[1] - Jérémie XX 10 à 13 ; psaume XVIII ; évangile selon saint Jean X 31 à 42

[2] - On connaît les nombreuses agressions de Saül roi rejeté et déchu, contre David, qui avait été choisi pour lui succéder. A chaque fois, David en réchappa. Auusi, voyons-nous, dans ce psaume, le futur roi d’Israël adresser à Dieu une fervente prière dans laquelle il lui rend grâce de l’avoir délivré de ses ennemis, et en particulier, de Saül. Il le remercie de lui avoir donné la royauté en déjouant toutes les tentatives faites pour l’en priver. C’est qu’il a une totale confiance en Dieu, qu’il désigne par « mon rocher », « ma forteresse », « mon refuge ». Ses ennemis l’ont emprisonné dans les « souffrances de la mort », ils ‘lont terrifié, épouvanté. Mais voilà que Dieu vient à son secours, il descend du ciel en chevauchant sur les nuages ; il vole sur les ailes du vent pour disperses ennemis… et arrache son bien aimé aux eaux tumultueuses. Il ne craint pas d’affirmer que Dieu est juste et qu’il agit envers chacun selon son mérite. Il dépasse sa condition individuelle pour s’assimiler au peuple tout entier ; le Dieu qui le sauve est celui-là même qui sauve le peuple d’Israël. C’est ainsi que son chant devient le chant universel, valable en tout temps et pour tous.Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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