lundi 12 mars 2012

- textes du jour

Prier…[1] à ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais, lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Mes chemins épuisants, tortueux, enviuex de repos et encombrés jusqu’à défaillir de fatigue et de nausée par mes marches et cotre-marches. Dans le vide et le désert, ailleurs… tandis que le Christ, cerné, capturé par des hystériques, qui – eux, au moins – ont parfaitement compris et ses dires et ce qu’ils manquent, affirme une souveraineté insolite et sereine. Celle selon laquelle nous le rencontrons dans la prière : môle, soleil, hâvre, vérité et tranquille intimité. Aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien… Il y avait beaucoup de veuves en Israël, pourtant Elie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère… Si nous pensons « avoir » quoi que ce soir, dont la foi, quelle erreur. Nous ne sommes omblés que pauvres et dans le besoin, étrangers au bonheur et gratifiés gratuitement, nous le recevons en plénitude. Je le sais désormais : il n’y a ps d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël. Et la guérison de Naaman lui est prodiguée d’une manière si simple que celui-ci commence par regimber et qu’il faut le supplier d’être… simple. Si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, tu l’aurais fait, n’est-ce pas ?
[1] - 2ème livre des Rois V 1 à 15 ; psaumes XLI & XLII ; évangile selon saint Luc IV 24 à 30

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