dimanche 29 avril 2012

qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur - textes du jour

Dimanche 29 Avril 2012

Prier… pluie et silence, un robinet d’évier goutte mais les cadences tombant du toit l’étouffes. Notre fille aime cette goutte, est-ce signe et rumeur de la vie dans notre cuisine fraîhement meublée… Prier pour notre pays, responsabilité qu’ont les Français, que nous avons de notre pays et de notre société, responsabilité qu’une France assurée et consciente d’elle-même ce qui n’a rien à voir avec les conjonctures et les dénoires économiques d’aujourd’hui, les désastres militaires d’hier ou d’autrefois, l’assurance et la conscience d’être soi et d’avoir encore plus d’avenir que de passé, et d’avoir tant à faire chez soi et pour le reste du monde, avec nos voisins à chérir, oui… nos semblables et notre rappel permanent à la réalité qu’est la diversité. Et son nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver. La conclusion de Pierre justifie le fameux en dehors de lui, il n’y a pas de salut, assertion fondant totalitarisme et persécutions. Une proposition, une voie de salut, un moyen, une référence, l’indication d’une Personne, de Dieu, nullement un signe de guerre ou un supériorité. Car même le croyant ici-bas est autant dénué de foi que l’incrédule, il ne détient rien, il n’est pas même favorisé, il est seulement – s’il le peut – les mains ouvertes et disponible à Dieu, qui souverainement fait le reste, et sait… on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri. [1] Puissance et rôle que revendique explicitement le Christ : je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Et bien plus fort que toute supériorité théologique ou pastorale de l’Eglise sur le temporel ou sur la diversité des croyances et religions autres que sa propre annonce, l’ambition de communion : il y aura un seu troupeau et un seul pasteur. Par quelle opération, par la passion, la mort et la résurrection du Seigneur. Le Père m’aime parce que je donne ma vie, pour la reoprendre ensuite. Personne n’a pu me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. L’obéissance donne le pouvoir. La rédemption, la mort sont un don, une liberté, la liberté de Dieu en acte. Dieu est maître de liberté, bien moins parce qu’il nous la confrère à nous ses créatures, mais parce qu’Il est lui-même liberté. Voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.


[1] - Actes des Apôtres IV 8 à 12 ; psaume CXVIII ; 1ère lettre de Jean III 1.2 ; évangile selon saint Jean X 11 à 18

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