mercredi 2 mai 2012

je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver - textes du jour

Mercredi 2 Mai 2012

Prier… [1]. Jésus affirmait avec force : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il criit, mais en celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. Moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres ». Jésus très explicitement nous donne toutes les « pièces du puzzle » pour approcher du mystère trinitaire, du mystère de Dieu, de Sa réalité. Non seulement, dans la dialectique de la rédemption et tout autant du partage par Dieu de la nature de Sa créature et du destin mortel de celle-ci, Il donne Sa vie humaine, mais plus encore Il s’efface devant le Père, Il n’en est que l’introducteur. Il se met à tous égards à notre portée, mentalement, physiquement, spirituellement, pour nous hausser, nous hisser, nous plonger dans la réalité et la nature divine que nous sommes appelés à partager ineffablement. Jea, évidemment, le disciple que Jésus aimait, a non seulement une relation affective exceptionnelle et dont il eut conscience avec son maître (cela tint-il en partie à son très âge, lors de sa vocation ?), mais une particulière intelligence du mystère, et un don certain pour l’exprimer sans le dénaturer par une approche trop vive. Affectivité et intelligence se sont liées pour produire ce qui nous permet d’aller à l’essentiel. Humilité et vérité du Christ dans la relation trinitaire, si l’on peut écrire ainsi : Jésus est le plus humble des trois, le plus serviteur, celui qui a été envoyé au front. En trois personnes, mais le même et unique Dieu : le Père lui-même qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Et nous continuons… quant à eux, ainsi envoyés en mission par le Saint-Esprit, ils descendirent jusqu’à Séleucie, et de la prirent un bateau pour l’île de Chypre ; arrivé à Salamine, ils annonçaient la parole de Dieu…  La terre a donné son fruit. [2]


[1] - Actes des Apôtres XI 24 à XIII 5 ; psaume LXVII ; évangile selon saint Jean XII 44 à 50
[2] - Merveille d’architecture littéraire, ce psaume de 8 versets, d’une symétrie parfaite, épouse la forme du chandelier à 7 branches. Il  fut à ce titre l’objet d’une sollicitude particulière de la part des cabbalistes, avec son allusion à la bénédiction des cohanim, donc à Aaron, premier des Grands-Prêtres qui était chargé d’allumer la mé,nora du temple. Selon ces mêmes cabblistes, le lecteur de ce psaume doit visionner dans sa tête la ménora et insister sure chacun des 49 mots (7x7) et des 49 lettres du verset médian. Ces multiples de 7 sont évidemment à rapprocher des 7 semaines (49 jours) du ‘omer qui séparent Pessah de Chavou’ot. - Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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