mercredi 30 mai 2012

le Fils de l'homme n'est pas venu pour servir - textes du jour

Mercredi 30 Mai 2012


Prier… [1] Repères : la parole de Dieu demeure pour toujours. Or, cette parole, c’est l’Evangile qui vous a été annoncé… Les disciples étaient en route avec Jésus pour monter à Jérusalem. Jésus les précédait. Ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Il y avait de quoi : Prenant de nouveau les Douze avec lui, Jésus se mit à leur dire ce qui devait lui arriver : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes (pas au pouvoir politique, mais à la hiérarchie religieuse…), ils le condamneront à mort, ils le livreront aux païens, ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, ils le flagelleront et le tueront. Jésus, insistant sur son humanité, sur l’incarnation par cette appellation qu’il est seul à se donner. L’annonce de la résurrection, de sa résurrection, gageant la nôtre et l’accès universel à la vie éternelle, au rétablissement de la création, à la rédemption, à notre accomplissement, laisse les Douze : froids. Peur et distraction… et trois jours, après il ressucsitera. Questions ? Jacques et Jean, les fils de Zébédée s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande ». Des places, l’affirmation du mérite personnel, le houvari des autres, la belle actualité. Conclusion du Christ et de son Apôtre : Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous. … Vous vous êtes purifiés pour vous aimer sincèrement comme des frères (si les sœurs et frères s’aimaient, nos expériences de fratrie à chacun…). D’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres. Quant à Dieu… il envoie sa parole sur la terre : rapide, son verbe la parcourt. Il révèle sa parole à Jacob. [2] Quant à moi, prier, n’être qu’attentif, mes aimées, celles et ceux que la vie pousse un instant ou durablement vers moi. Les travaux que je me donne et qui parfois m’épuisent, tout simplement parce qu’ils ne sont que ma pétition de dignité et de contribution sans rencontrer de retour, les continuer paisiblement mais détendu : ne rien attendre que ce que j’ai déjà et qui ne vient pas de la société actuelle.


[1] - 1ère lettre de Pierre I 18 à 25 ; psaume CXLVII ; évangile selon saint Marc X 32 à 45

[2] - Le sens littéral de ce psaume se suffit à lui-même : Israël doit célébrer Dieu, malgré ses souffrances dûes à l’exil et à la chute de Jérusalem. Celui qui a créé le monde, qui dénombre les étoiles chacune par son nom, qui procure la nourriture aux animaux, qui fait la pluie et le beau temps, qui par sa parole, maîtrise le phénomne de la glace, la neige et le givre et qui,enfin, par sa parole donne des lois et des jugements à Israël, est celui-là même qui construira Jérusalem, qui rassemblera les exilés, qui redonnera courage aux désespérés… On peut voir aussi un double parallélisme : toutes les créatures ont droit à leur subsistance, sans condition,. L’homme constitue une exception ; lui, doit mériter sa nourriture par son comportement ; deuxième comparaison : entre le peuple de Dieu qui agit dans le monde et cette même parole qui enjoint à l’homme de respecter un certain nombre de lois par un choix libre. C’est cette même parole qui régit la nature qui consttiue notre Tora et que nous devons suivre sans contestation. La loi de Dieu ne commence pas avec les commandements de la Tora, mais avec la création elle-même. Le Verbe de Dieu devient conscience dans l’homme. C’est ainsi qu’il faut comprendre le verset 19 : maguid dévarav léya’aqou, h’ouqav ou michtaptav léisraël = il annonce sa parole à Jacob, ses lois et ses jugements à Israël  - Rabbin  Claude BRAHAMI, op. cit.  Je note : le Verbe de Dieu. Pour le spirituel, ce Verbe s’insinue dans l’intelligence, la conscience, le cœur humain. Pour le chrétien, c’est Dieu-même, le Fils engendré, par qui tout a été fait et rien sans lui… une personne. La personne divine et aussi historique. Pas devenue Dieu, mais Dieu fait homme parmi nous, d’une femme de chez nous… évidemment, ce n’est ni philosophique ni spéculatif, mais factuel, arrête de la foi chrétienne. Même si bien sûr on peut ensuite broder sur le fait comme sur tout fait, en philosophie et en spéculation .
Samedi 3 Décembre 2011 & Dimanche 5 Février 2012 & Mercredi 14 Mars 2012

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