jeudi 5 juillet 2012

qu'est-ce qui est le plus facile ? - textes du jour

Jeudi 5 Juillet 2012

Prier… [1]l’essentiel et le définitif est ce vers quoi nous allons, peu importe qu’en ce moment je sois ceci ou cela, et ici ou là, ce n’est que mon point de départ, parfois une étape, mais toujours de grâce, même si cette grâce je ne la déchiffre qu’en mouvement vers Dieu. Qu’en étant mouvementé vers Lui. Mes aimées à ma suite et en moi, et toutes celles et ceux qui… Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés – Cet homme blasphème. – Pourquoi avez-vous en vous-même des pensées mauvaises ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? De dire : tes péchés sont pardonnés, ou bien de dire : Lève-toi et marche ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. Les évangiles ne sont jamais un discours, une explication, un commentaire du narrateur. C’est une relation de faits et la transmission d’une parole, celle des contemporains de chaque événement, acteurs ou témoins, détracteurs ou bénéficiaires, et celle du Christ. C’est décapé et décapant. En voyant cela … l’homme se leva et rentra chez lui… la foule fut saisie de crainte, et elle rendit glore à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. Quelle crainte ? le psalmiste, de grande expérience spirituelle, précise : la crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours. La foule est factuelle et a jugé définitivement (jusqu’au tolle…) : Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. D’une certaine manière, la fondation de l’Eglise, qui est la pérennisation de l’incarnation du Christ, est anticipée, reconnue par les contemporains de Jésus en sa propre personne et selon ses faits et gestes. Et qui sommes-nous ? Je n’étais pas prophète ni fils de prophète ; j’étais un bouvier, et je soignais les figuiers. Mais le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau…  Jour commencé qui n’a de certitude que le soir à venir, toute joie sera gratuite, toute peine et ma détressse seront guéries. Et voilà qu’on lui apportait un paralysée, couché sur une civière. Les circonstances, quelles qu’elles soient, sont ces porteurs de notre brancard.


[1] - Amos VII 10 à 17 ; psaume XVIII ; évangile selon saint Matthieu IX 1 à 8

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