samedi 14 juillet 2012

toute la terre est remplie de sa gloire - textes du jour

Samedi 14 Juillet 2012

                                  Fête nationale, fête de l’union plus projetée qu’acquise, la Fédération du 14 Juillet 1790, l’évêque d’Autun officiant au Champ de Mars (TALLEYRAND) et Louis XVI acclamé « libérateur des Français » comme un siècle plus tard, Alexandre II abolissant le servage, tous deyux assassinés. Anniversaire de naissance de « mon moine » (Dom Jacques MEUGNIOT) et son père monarchiste et de grandes lectures, ayant honte de déclarer son fils ce jour-là… sourire de ce cher et vrai religieux, distancé par rapport à son état de vie, ne prenant presque rien au sérieux, mais célébrant et disant admirablement, agaçant et attendrissant dans la seconde partie de notre vie d’affiinités, décisif dans la première qui fut de ma formation et était celle de son auctoritas au monastère au point qu’il était mieux qu’il en partît physiquement. Ceux qui nous font… savoir nos dettes nous enracine. Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux [1] Objurgation du Christ : notre fidélité évanescente, mais la pratique dvine n’est pas celle-là. Pierre et ses trois reniements est racheté par l’appel du Christ à sa triple profession de foi, elle aussi devant témoins. Ne craignez pas les hommes… ne craignez pas ceux qui tuent le corps… soyez donc sans crainte ; vous valez bien plus que tous les moineaux du monde. Comparaison qui n’oblige personne, nos moineaux ici ne se trompant jamais d’issue, allant partout aux miettes jusques dans les angles les plus compliqués, quant aux tables ouvertes, aux planches à pain, aux gamelles de nos chers… à nos propres assiettes… ils valent les moineaux et leur ambiance contribuent à la nôtre… Paris et les moineaux bien plus fins, bien plus proches du poète, de l’amoureux, du clochard que les pigeons. Ce que je vous dis dans l’ombre, dites-le au grand jour. Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Notre texte, notre mission, notre vie sont là : recevoir, comprendre, transmettre. Comprendre, la vie entière est rumination, chaque ajout plus ou moins bien reçu, finit par faire partie du bol alimentaire. Nous nous approprions… pour sourdre et donner. Heureux sommes-nous quand nous sommes sollicités, notre fille… répondre par la vie, par ce qui nous est inspiré et non par nous-mêmes… sollicités par les circonstances, elles ne sont jamais muettes, même si elles sont affreuses ou banales. Qui nevrrai-je ? qui sera notre messager ? Et j’ai répondu : Moi, je serai ton messager : envoie-moi. Les vocations dans l’Ancien Testament sont très différemment dites et présentées de celles du Nouveau. Avant le Christ, l’homme s’avance beaucoup. Quand apparaît le Christ, tout change, puisque désormais c’est Lui seul qui appelle. Dieu terrible de l’histoire et des éléments que l’homme, pourtant, reconnaissait mais appréhendait de voir : je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impiures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’Univers ! mais le Christ incarné, Dieu fait homme, se laisse voir et même toucher, mettre à mort. Ce que nos yeux vu, ce que nos mains ont touché. Notre chance, la chaîne des témoignages, les générations d’expérience, nous tous moineaux pour Dieu, preuve pour nos contemporains, nos descendants grâce à tous cux qui nous ont précédés. Devoir de chaque génération : sans doute nos gestions (dettes, budget, pauvreté, civilisation) mais aussi le dénouement du spirituel.


[1] - Isaïe VI 1 à 8 ; psaume XCIII ; évangile selon saint Matthieu X 24 à 33

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