samedi 21 juillet 2012

tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends dans ta main - textes du jour

Samedi 21 Juillet 2012

Hier soir… retour tardif mais allègre de notre fille, queue de cheval, lunettes à monture bleue, silhouette, à craquer de jouvence et de bonheur. Récit d’ambiance de mon homonyme. Photos. et video numériques. Question de l’arbre pour la véranda-terrasse, je vais lutter avec elle : c’eest l’arbre de son enfance, le jeu et le compagnon. Combiner la couverture avec l’espace-respiration pour l’arbre. Edith me dit que j’y tiens plus que notre fille mais Marguerte se récrie : j’y tiens encore plus que toi.. – Appelé Ousmane : la dignité est la richesse des « pauvres ». Il discute âprement son éventuel salaire ou dédommagement mais on lui propose du secours pas du travail. Il s’est marié, ou en tout cas la jeune femme est chez lui : 24 ans, très gentille avec ses enfants et lui faisant des choses qu’il n’aurait jamais cru recevoir, sa première femme le comblait-elle ? s’occupait-elle bien des enfants ? Il a dû emprunter 50.000 UM pour le cadeau d’usage et il me donne son budget : le logement plus de 18.000 UM, l’école coranique pour deux de ses enfants, lui-même de l’apprentissage informatique pour 3.000 UM  (le salaire minimum est de 16.000 UM). A très juste titre, il a été dissuadé d’emprunter aussi pour faire réparer une voiture accidentée. Son rêve : faire comme certains de ses parents, le taxi sur la route de l’Espoir (nom de la transversale d’ouest en est, commencée en 1977-1978, dernier acte de la période fondatrice du pays… avec la guerre du Sahara). Il n’a pas de quoi payer pour les siens, ce qui semble un repas d’importance avant de commencer le Ramadan.
Prier…[1] . Plein de suffisance, l’impie ne cherche plus : « Dieu n’est rien », voilà toute sa ruse. En regard, celui qu’a prophétisé Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui j’ai mis toute ma joie. L’homme, l’impie (qui) se glorifie du désir de son âme… Malheureux ceux qui, du fond de leur lit, méditent le crime, élaborent le mal ! A point du jour, dès qu’ils en ont les moyens, ils l’exécutent. S’ils convoitent des champs, ils seen emparent ; des maisons, ils les prennent ; ils saisissent le maître avec sa maison, l’homme avec son héritage. Le Christ, anticipé et vécu par Isaïe : Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations païennes megttent leur espoir en son nom. C’est Lui que je prie : tu as vu : tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends dans ta main ; sur toit, repose le faible, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin.  Début du Ramadan, je vais accompagner mes amis en reprenant ma lectue chrétienne du Coran : d’abord la sourate (XXIX) 29 : L’araignée, qui me semble récapitulative d’une lecture musulmane de l’Ancien Testament. Comment ne pas se sentir proche et de ce mois d’effort et de prière, de ces textes aussi : Si Dieu n’avait pas répandu sur nous ses bienfaits, il nous aurait fait engloutir ; il semble certain que les incrédules ne sont pas heureux (XXVIII 82). Les yeux fermés, le silence tremblant de la prière d’âme.


[1] - Michée II 1 à 5 ; psaume X ; évangile selon saint Matthieu XII 14 à 21

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