mercredi 8 août 2012

ils affluent vers la bonté du Seigneur - textes du jour

Mercredi 8 Août 2012

                                                           Hier

. . . Disneyland-Paris, de 14 à 23 heures 30 + Sur le moment, la foule, les attentes, l’artificiel, l’humanité comme une taière pas toujours fluide mais très cohérente, qui coule et s’écouel pratiquement selon les mêmes girations et orientations de direction ou de vitesse, quelles que soient les indications topographiques, et l’objet des attractions. Mais peu à peu se découvre – à partir du « rêve » organisé et qui n’a aucun âge (trop d’évocations pour un enfant qui doti apprendre la matérailité du signe ou du conte autant que sa symbolique, et qui s’arrête plus souvent au signe qu’au sens, ce qui lui suffit pour faire silence et se souvenir… quoique nitre fille me dise faire exptès d’oublier ce qui lui plaît le plus pour le redécouvrir à neuf ensuite, notre retour, ses retours dans ces lieux), deux traits décisifs : le cosmopolitisme et l’amitié. Que de langues et de morphologies de visages et de silhouettes (en dehors de l’uniformité du masculin aux mollets nus et énormes, au ventre ballonné, au dos fatigué et à la mine souvent contrainte, rarement heureuse du couple ou des enfants, au moins pour les Européens, et des cuisses nues, blanches des adolescentes, rarement belles, les non-Européennes restant en pantalon et parfois, au moins une fois, un vrai visage, la douceur, la contemplation, le silence… pays émergent). Rencontre d’un couple italien et de leur fille. Plus tard, d’une jeune cambodgienne, née en France ses parents ayant fui en 1970 : la France ne pouvait plus rien faire qu’accueillir ce qu’elle fit, et son fils Nicolas, pelotonnée contre elle, quoique proche de sept ans. Les spectacles de la nuit ensemble. Marguerite ayant, dans l’attente du maquillage, prêté sa DS Nintendo à la petite italienne. Rassurant et optimisant sur le fond, l’humanité est capable de payer du gratuit et d’échanger en tiers pendant les attentes et les spectacles. Leçon analogue pour les J.O. de Londres. La politique retarde dans son fond, dans ses modes, et elle n’a aucune notion de sa mission essentielle : animer un pays, créer d’une collectivité un ensemble chaleureux, savoir exploiter le fonds commun pour en imaginer des mises en valeur multiples. Disneyland, cas rare d'un spectacle qui crée le groupe et même des règles internes spontanées, non écrites et pratiques.

Ce matin

08 heures + Prier… [1] Femme, ta foi est grande, que tout se fasse por toi comme tu le veux ! L’admiration de Dieu pour l’homme … Jésus et la foi. Son interrogation géénrale : le Fils de l’homme quand il reveindra, trouvera-t-il etc…  je cite de mémoire. Les rencontres de Jésus avec la foi humaine : jamais le clergé du temps, au mieux la dubitation des autorités politiques, qui n’empêche pas la mise à mort, celel du Baptiste, la sienne… et toujours des hors norme d’une société de castes et sans doute machiste : les centurions (le serviteur, l’affectation d’un autre au Golgotha), les femmes (très nombreuses, fréquentes, vraies, insistantes, victorieuses, cœur à cœur, parlant le plus souvent pour qui leur tient précisément tant à cœur… elles enseignent la prière pour compte de tiers). Jésus et sa dialectique (le tout et son contraire de Jean LAPLACE sj), tantôt venu pour Israël seulement, tantôt pour tout le reste à défaut du peuple initialement élu. Seigneur, viens à mon secours ! – Il n‘est pas bien de prendre le pain des enfants our le donner aux chiens. – C’est vrai, Seigneur, mais justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.  Dialogue direct, sans aucun doute les regards se rencontrent. Après un double barrage, celui des disciples et celui du Maître : Donne-lui saatisfaction, car elle nous poursuit de ses cris. Parabole du juge indélicat et de la veuve l’assiégeant nuit et jour… attitudedure des disciples, ils abaissent Jésus au rang d’un homme à tout faire dont ils ne doutent pas, c’est son travail, ils ne s’en étonnent même plus, ils pensent en sus à leur tranquilliré propre. Et Jésus s’abaisse – oui – à leur répondre dans ce registre. Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël. Le dénouement est entièrement de l’initiative de cette femme, qui renonce à la « voie hiérarchique » : elle vint se prosterner devant lui. Nous y sommes, elle vint se prosterner devant lui… Viens à mon secours. Elle vient, elle supplie qu’on vienne. On : Dieu. Criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël… »  


[1] - Jérémie XXXI 1 à 7 ; cantique de Jérémie XXXI 10 à 13 passim ; évangile selon saint Matthieu XV 21 à 28

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