mardi 28 août 2012

ne laissez personne vous égarer d'aucune manière - textes du jour

Mardi 28 Août 2012

Hier
                                                     Mise au point qui m’apprend beaucoup de ma chère amie et théologienne : je ne partage pas tout à fait votre enthousiasme sur sainte Monique et sur son fils ! MOnique était certainement une femme sincèrement   pieuse et croyante ; mais ce qu'elle a fait pour empêcher la compagne d'Augustin depuis dix-sept ans, et mère de son enfant, de suivre Augustin à Rome, me reste en travers de la gorge ! Quant à Augustin, si celui des Confessions, de bien des homélies, m'enchante, j'avoue que celui de la controverse avec Pélage avec le durcissement de sa théorie du péché originel - interprétation pour le moins contestable du péché d'Adam - et sa quasi négation de notre libre arbitre, ne me convainc pas du tout ! Et il ne doit pas faire oublier les "géants" de la foi et de la théologie qui l'ont précédé  : Irénée, Jérôme, Origène, Athanase et Hilaire...
  
Ce matin
Je réintègre la vie avec bonheur mais plus je continue de vivre, en une relation de continuité intense et que je ne sais dire avec ma femme et notre fille, pourtant si indépendantes de moi et dont je souhaite passionnément la liberté et l’accomplissement par elles-mêmes et selon les desseins aimants de Dieu sur chacun de nous tous, de siècle en siècle… grands mots quand la langue humaine est moins agile que l’âme gratifiée souvent de lucidité… plus je continue, plus je ressens que la mort n’est qu’un seuil minuscule et de peu d’importance. Ce qui compte c’est la vie dans sa version commençante, maintenant, et dans sa version définitive, tout à l’heure. Là-bas et ici en amour et en Dieu. Je ressens immédiatement par ce que je reçois souvent : internet, que selon mes forces et les circonstances, rarement ajustées les unes aux autres, je dois donner du flambeau et de la perspective à mes concitoyens de France et à mes compatriotes d’adoption de Mauritanie. Devoir de travailler, écrire, élucider, et exister. Aucune partie n’est jouée, chaque effort désintéressé et à vues larges compte, peut décider. – Ecpérience de la souffrance qui a toujours sa solution : l’aide des autres, la patience de soi, les mdications, la mort comme ultime soupape, celle-ci montrant à cette occasion son vrai et seul visage, celui d’une libération et pour certains – heureux dans leur sacrifice, et glorieux pour celles et ceux qu’ils laissent – une consécration. J’écris cela, mais… souffrir… mourir… naître… vivre…
Prier…[1] vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance ! … La justice, la miséricorde et la fidélité, voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste. Guides aveugles ! Mais ne nous trompons-nous pas de guide, n’admirons-nous pas des réussites, des dirigeants, des procédures, des événements qui sont d’un registre faux ou superficiels ? Laisseze-vous réconforter par notre Seigneur Jésus Christ lui-même et par Dieu notre Père, lui qui nous a aimés et qui, dans sa grâce, nous a pour toujours donné réconfort et joyeuse espérance. – Cette force de caractère, de foi… et de plume, de Paul m’emballent et me confortent, cf. ce que je recevais hier soir de M., dans cette idée, ce projet de « revisiter » nos grands saints et les fondateurs ou refondateurs de l’Eglise en foi ou en organisation de siècle en siècle. Regard et prière critiques : peut-être devons-nous mieux regarder pour mieux nous faire aider. Ne laissez personne vous égarer d’aucune manière. Ainsi soit-il !



[1] - 2ème lettre de Paul aux Thessaloniciens II 1 à 17 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Matthieu XXIII 23 à 26

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