vendredi 28 septembre 2012

la douceur du Seigneur notre Dieu - textes du jour

Vendredi 28 Septembre 2012

... le départ en classe de notre fille. Celle-ci tout à fait avisée et capable. Me voyant la presser et me presser : c’est bon, Papa, tu ne vas pas accoucher tout de même ! – Miracle de la marguerite… tige longue et forte, mais les pétales blancs retournés et le cœur offert sur le plat-bord de la voiture avec l’aération chaude et deséchante hier matin, notre fille sans doute l’avait cueillie pour nous l’offrir. Dans l’eau, les pétales se sont redéployés dans l’heure et ils sont ce matin joyeux et vifs.
Prier… une nouvelle fois, je me suis trompé dans les lectures en anticipant hier la messe d’aujourd’hui, je prends donc ceux que j’ai laissés passer [1]. Luc rapporte l’interrogation générale sur l’identité véritable du Christ, passage introduisant la « profession de foi » de Pierre. Certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts… d’autres encore : c’est un prophète d’aurefois qui est ressuscité. Attente également d’Elie, telle qu’elle fera la confusion – difficile à comprendre sans exégèse – entre le cri : pourquoi m’as-tu abandonné et il appelle Elie… Le point commun est le passéisme, mais aussi la résurrection des morts à laquelle il est donc cru dans les milieux contemporains du Christ, contrairement à la culture gréco-romaine. Or Jésus répondra à Pierre par le futur mais aussi par la confirmation qu’il s’agira bien de résurrection. Hérode ressemble, par anticipation, à RENAN : le personnage de Jésus, tel quel, l’intéresse. Par sa notoriété. Qui est positive alors que la sienne est mauvaise. Attitude aussi du premier Hérode qui se fait finalement tromper par les « rois » mages. – Dans l’Ecclésiaste, bel épigraphe pour l’entretien du Premier ministre hier… Tout discours est fatiguant, on ne peut jamais tout dire… ce qui a existé, c’est cela qui existera ; ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ; il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Cette dernière maxime, sujet de composition quand j’étais en classe de philosophie. J’ai argumenté – évidemment – le contraire. Sous le répétitif, l’événement. L’œil n’a jamais fini de voir, ni l’oreille d’entendre. Certes, mais le Christ appelle : celui qui a des oreilles, qu’il entende. Nous n’entendons pas. Prière alors : quotidienne. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains. Ainsi soit-il !


[1] - Ecclésiaste I 2 à 11 ; psaume XC ; évangile selon saint Luc IX 7 à 9

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