dimanche 21 octobre 2012

pour vous, il ne doit pas en être ainsi - textes du jour

Dimanche 21 Octobre 2012
 
Prier… anticipation exacte par Isaïe de l’enseignement paulinien qui m’est parfois difficile à recevoir (ainsi porté à sa perfection)  Brisé par la souffrance… par lui s’accomplira la volonté du Seigneur. A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu’il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chzrgera de leurs péchés. Le comble de l’incarnation du Fils de Dieu : la souffrance et la mort. La souffrance (et sans doute la mort) qui unifie totalement l’homme, le contraint au consentement, le libère par la mort et le plus mystérieux des accomplissements. Sens d’ailleurs de la souffrance physique qui nous concentre bien davantage sur ce qui est plus que nous-mêmes en nous dépuillant de tout autre sensation, en faisant taire toute préoccupation et toute question : seule la douleur. Sans tomber dans le masochisme qui est démenti par l’expérience vécue de la souffrance dont nous nous défendons et à laquelle nous consentons sans plus distinguer libre-arbitre de soumission, car dans la douleur tout s’abolit sauf la sensation unique. Conclusion, perte de connaissqance et/ou mort : une des grandes expériences humaines, comme la maternité/paternité, comme la dépression, comme l’inspiration artistique ou littéraire, comme la soudaine visitation divine en notre âme non avertie. Etonnant passage à la liturgie et au dialogue que le Christ inaugure en remettant les péchés et en emmnenant le miraculé – naguère - ou le pénitent aujourd’hui (Marguerite et moi hier matin). Le plus « vendable » aux tiers des sacrements est bien celui dit aujourd’hui de la réconciliation. Examen sakunre de la conscience, recherche personnelle de la définition du péché, présentation de soi en totale ouverture, texte simple du ministre de l’Eglise : dans le cas d’hier, aucun commentaire des aveux du pénitent mais l’ouverture aux perspectives, à la réalité divine, pénitence symbolique mais que dans l’inspiration tranquille de l’après-sacrement nous pouvons augmenter en une offrande totale de notre volonté et de la suite de notre existence, grâce alors des jours qui viennent…  Cette mûe opérée par le Christ – le souffrant par excellence, y compris, sans doute mais les expressions humaines sont ici risquées, dans sa divinité, dans sa relation au Père – n’a été possible que de sa propre nature divine. Partager nos faiblesses : en toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous, et il n’a pas péché.  Dans cette optique, la reconstruction personnelle et l’évolution sociale prennent un tour imorévu, l’exemple vient de « haut »… car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la mulititude (au passage, voici que m’est donné enfin une perception de ce que signifie : Fils de l’homme… dans la bouche du Christ, c’est tout simplement l’insistance sur sa nature humaine, l’insistance et la mise en valeur de son incarnation, Il est de nous, tout Dieu qu’Il soit, et sans doute parce qu’Il est Dieu, c’est une véritable Genèse. Créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, nous voici à L’accueillir dans la nature qu’Il nous a donnée).  Reconstruction, le véritable réalisme quand le spirituel et la révélation nous immergent dans le psychologique et la société, tout autrement qu’en nous en croyant soit le grand maître soit le malade ou la victime… Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maôtres ; les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous car, car le Fils de l’homme… Et évidemment l’enseignement ex cathedra du Christ n’a de force, selon Lui-même qui en est hanté, que par Sa propre vie et le parcours qui sera le sien, selon les Ecritures, selon la volonté de son Père, selon sa propre souverainté, sa liberté. [1]


[1] - Isaïe LIII 10.11 ; psaume  XXXIII ; lettre aux Hébreux  IV 14 à 16 ; évangile selon saint Marc X 35 à 45

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