mardi 2 octobre 2012

te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé - textes du jour

Mardi 2 Octobre 2012

                          Le jour se lève à peine, mystère de ce quu va suivre, de tout ce qui vient. Passionnant. Passionnable…[1] les deux insistances, celle de l’homme : qui donc est le plius grand dans le Royaume des coeux ? en fait ici-bas, moi par raapport aux autres. Ou je me mésestime ou je me crois… alors que Dieu seul m’évalue et surtout dispose et de la connaissance de moi-même et de tous que je n’ai évidemment pas, ce que reconnaissent tous les scientifiques de la médecine, de la psychologie, de la gestio,n des ressources humaines, et surtout des critères de cette évaluation. Une bonne partie de bos errances d’aujourd’hui ne serait-elle pas dans ces critères, ces « valeurs » (de la République… quelle exclusivité ? pour un concept à la fois très beau s’il est le bien commun et notre figuration collective en mlême temps que celle de notre outil d’autogestion, et bien flou quan on l’accolle à tant de situations et de maximes). Nos repères manqjent de terreau, d’impalntation, de socle. Ils sont visibles peut-être mais ne font rien distinguer, ils renvoient finalement à du flou. Et l’autre insistance, humaine elle aussi, mais d’orientation décisive, parce que c’est le cri du dénuement et une conscience de la réalité : c‘est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; il te couvre et te pritège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour, ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléua qui frappe à midi. Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger approcher de ta demeure. Il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Tes chemins, ses anges… l‘accompagnement divin. Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t’ai préparé. Respect sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon Nom est en lui. Mystérieux et magnifique énoncé : mon ange marchera devant toi. Cest-à-dire que c’est bien mon chemin, celui que ma liberté choisit, mais je suis précédé dans l’exercice de ma liberté, dans son application, précédé c’est-à-dire éclairé, protégé. Jésus développe sa réponse, l’enfance ne se pose pas de question de hiérarchie, elle est évidente et ne signifie aucun jugement de valeur ni aucune comparaison. L’enfant selon Dieu est bien le moment de notre vie où nous sommes le plus à même de le voir, d’où l’esprit d’enfance cher à Thérèse de l’Enfant Jésus. Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Pour qu’elle est choisi le nom qu’elle se donna en religieux (de l’Enfant Jésus et de la sainte Face), c’est bien qu’elle avait lu et reçu ce passage-ci. Devenir comme des petits enfants, on n’est pas, on devient : enfance aussi de la philosophie. Et de la prière, nul n’est statique. Les critères de la vie dans l’enseignement de commencements à l’école (CE2) – que je constate par les cahiers de notre fille. Le mouvement et la fécondité, njotamment. La petitesse, au sens de dimension ? Jésus ne le suggère pas plus que la vertu d’accueil. En fait, une maîtrise de soi pour coincider avec la manière qu’a Dieu de nous faire adhérer à Lui : celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux (passage du futur de résultat dans nos vies au mode de l’éternité qu’est le présent). Et celui qui  accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Ainsi soit-il d’instant en instant, aujourd’hui eet toujours.


[1] - Exode XXIII 20 à 23 ; psaume XCI ; évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 10

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