lundi 26 novembre 2012

cette voix que j'entendais était aussi celle des musiciens - textes du jour

Lundi 26 Novembre 2012

La leçon de vie, le point de départ à l’état quasi-libre, la rencontre des adultes hors les convenances de profession, de couple et celles imposées par les « soucis de l’existance », sont donnés ensemble par une simple journée d’anniversaire entre enfants que déposent et viennent reprendre leurs parents. Avec ceux-ci, la garde est baissée puisque le sujet n’est pas soi mais l’enfants avec les enfants. Avec ceux-là, dynamique de groupe indépendamment de ce qui est orgzanisé ou inventé, dynamique des couples qui se forment en complicité, antagonismes, amour et amitié, latence de presque tout, expression de presque tout si celui ou celle qui regarde s’émerveille, se tait, accueille et surtout épouse le rythme et la répétivité. Perfection d’hier, joie de tous, sorte d’égalité et de respect mutuels entre les enfants, pas d’arbitrage sollicité. Nos visiteurs et amis, l’un capitaine au long cours après un service national dans un de nos sous-mariins stratégiques, témoignage de ces deux durées et situations de vie, passionnant, commander des équipages parlant une langue tierce qu’on ne connaît pas soi-même, épouse de Nouvel-Ecosse, souriante et guindée, leur garçon charmant, charmzeur, à l’âge où le masculin est plus féminin de voix et de regard que le féminin… l’autre amateur de bel canto et égaré dans la médecine vétérinaire, lui et sa fille ont peur des chiens, il demande l’avenir à qui le regarde, sa femme a la susceptibilité de la sécheresse et la vulnérabilité d’une raideur apprise mais pas native… eux maintenant trop définis par la pauvreté sinon la misère, lui et elle nativement « à la côte », maladie de peau et d’alcool, pour elle, sept enfants avec lui,  qui a été transformeur de  véhicules, pâtissier,  plaquiste, livreur et est chômeur, diverses prises en charge de la mairie au juge pour enfants, dépossession latente et pourtant chaque enfant semble personnel, et apte au bonheur, et l’amie de Marguerite, fine et rousse, spontanée et capable de stratégie du long terme (la drague de l’unique garçon de la parte) est à l’aise, avec nous, l’aînée, trop jolie fille de quinze ans, s’est fait coller par le Secours catholique ou la Conférence saint Vincent de Paul, distributeurs de provisions mensuelles la réputation de coureuse, snon plus, alors qu’il n’en est rien (la charité selon un rôle interprété à crier ou à rire par Marguerite MORENO dans les années 30 ou parfois donné au naturel par ma grand-mère maternelle, cruauté de la bonté quand elle ne s’adresse pas à la personne et se croit tellement bien)… et ainsi de suite, autre couple, cinq enfants, le délice de voir et revoir chacun, lui nous intallant cuisine et chenil, elle aimante et plus enfant que ses plus jeunes fillettes, tous en famille l’esprit d’enfance… enfin, plus réservées fille et mère, profession : traiteur forain, pas de jugements sur l’existence, simplement l’existence et la facilité d’approcher et d’être approchées, sans doute ce que peuvent être les Français quand personne n’est décoré ni chef. Margueite, sobre et contente, ne pouvant s’endormir hier soir tandis que je me suis abattu de fatigue dès neuf heures au lit. Ma femme jamais plus rayonnante et à l’aise qu’en animant une dizaine d’enfants…
Parabole du possible, si proche du souhaitable : elle rend saisissante l’horreur d’une médiocrité où – collectivement – nous, les Français, nous nous enfonçons… en vingt ans, nous avons perdu nos patriimoines et nos principaux vecteurs, pour la première fois dans notre histoire nationale nous nous sommes banalisés, nous n’avons pas hurlé au loup, nous nous sommes gloirifiés de nous aadaptés, nous aons perdu l’art de discerner et de former nos élites, nous nous sommes forcés à révérer l’anonyme, nous avons posé les armes et l’Etat n’est plus que la carcasse vestige de ce que nous pouvions être : nous le livrons à des marionnettes jouant une pièce du genre de celle naguère interprétée à Sigmaringen, moins il y a de pouvoir à exercer, plus âprement et sordidemnt on se se bat et s’étripe pour l’avoir… La politique impossible ? par ilmmaturité des dirigeants, par inconscience générale des gouveernants de la dialectique actuelle, les Etats dans leur généralité, surtout quand ils sont « développés » sont pour leur ensemble et pour ce qu’ils sont contestés et saignés par un système aveugle qui enytend les éliminer, après un siècle de négociations et de progeessive pollution de ce qui était naguère les élites. Seule une résistance organsisé, frontale, solidaire des Etats en tant que tels pourrait briser la spéculation et rouvrir des carrières, du champ, de l’ambition pour le bien commun à ceux qu’ils formeraient à la contre-attaque. On est immensément loin de cette prise de conscience, de ce réalisme, tout au contraire la révérence se généralise et s’accentue envers ce système assassinant les peuples après avoir commencé dans le détail des personnes par le chômage. C’est tellement vaste et tellement et je constate un tel aveuglement chez nos gouvernants occupés à je ne sais quoi tandis que l’opposition est plus périle qu’oseraient jamais l’être des enfants, eux dont les compétitions ne sont que mutuel agencement pour le plaisir d’être ensemble.
Je ramasse tout, et entre dans la prire quotidienne. Celle que je reçois, celle où j’embrasse toutes celles et ceux auxquels il m’est donné de penser. Meneto des morts et memnto des vivants. Commencement aujourd’hui de cette marche vers noël, prise du mystère de la bonté de Dieu par sa chronologie humaine. [1] Les énigmes de l’Apocalypse johannique ne sont pas les évocations de monstres ou de cataclysmes, pas non plus les chronologies prophétiques ou spirituelles, elles sont le mystère du salut et les modes qui nous sont donnés à chacun d’en être, grâce à Dieu, les agents autant que les bénéficiaires. … les cent quarante quatre mille, les raachetés de la terre. Ce sont eux qui suivent l’Agneau partout où il va, ils ont été rachetés du milieu des hommes pour être offerts les premiers à Dieu. Ils n’ont jamais proféré de mensonge : ils sont irréprochables.  Les disciples suivant le Christ, innombrables et pourtant comptés, donc valorisés et regardés, vus chacun. Place et rôle dans l’accomplissement final ? ils chantaient un chant nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce chant, sinon eux. C’est-à-dire que la création totalement restaurée, chacun y a sa place, son rôle et que c’est béatifique tout simplement parce qu’à la sollicitude et à la magnificence divines répondent, enfin, nos acquiescements et notre louange.. Ici-bas, nous sommes au mieux cette pauvre veuve qui a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre. Ofrande, celle des rachetés, celle de la veuve au Temple, que regarde, qu’a remarqué le Christ… celle de l’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles. Il obtient du Seigneur, la bénédiction et de Dieu son Sauveur, la justice. Voici le peuple de ceux qui le cherchent, voici Jacob qui recherche  ta face ! … Echo de Jean : moi Jean, j’ai vu l’gneau debout sur la montagne de Sion et avec lui les cent quarante quatre mille qui portent inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau, et celui de son Père. Pour nous faire aller vers Noël, premier pas aujourd’hui, la psychologie de l’Eglise (j’aime de moins en moins le mot : pédagogie, que la politique a pollué de supériorité insitiituant un barrage entre des gouvernés ignorants et à tondre, et des gouvernants oublieux qu’ils ne sont qu’électifs et qui se croie t la science infuse et les seuls à percevoir et comprendre la réalité, d’où la minable ambition de faire partager un discours d’abdication … la réponse n’est plus que l’absetntion mentale et bientôt le mépris)… psychologie de l’Eglise, c’est-à-dire sa connaissance de nous-mêmes, et sa connsaissance de son sujet, de ce dont elle est divinement chargée : commencer par regarder où nous allons, vers quoi, vers Qui nous nous mettons en marche. Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? Nous qui sommes l’Eglise les uns pour les autres, et pour l’humanité. Ainsi soit-il.


[1] - Apocalypse de Jean XIV 1 à 5 ; psaume XXIV ; évangile selon saint Luc XXI 1 à 4

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