jeudi 8 novembre 2012

en vue d'un seul avantage - textes du jour

Jeudi 8 Novembre 2012

Promenade canine, l’humilité comme salut. Elle est confiance et remise à Dieu de toute la suite. Elle est communion avec toutes et tous puisque chacun est dans cette même dépendance psychologique, surtout s’il vzut avancer librement. Librement vis-à-vis de soi-même, vis-à-vis des critères et des repères que l’humanité, nous-mêmes nous donnons, et qui nous emprisonnent. Première lecture à la lumière des réverbères [1] . Nous qui mettons notre orgueil dans le Christ Jésus et qui ne plaçons pas notre confiance dans les valeurs charnelles. J’aurais pourtant, moi aussi, des raisons de placer ma confiance dans les valeurs charnelles… Mais tousb ces avnatages que j’avais, je les ai considérés comme une perte à cause du Christ… à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur. Transfiguration et conversion qui, dans le parcours de Paul, doit manifestement tout à cette soudaine apparition sur la route de Damas. Pour moi, pour presque tous, ce n’est qu’une illumination fugitive mais quotidienne qui remet, pendant quelques instants, mais forcement, la vie dans son axe. La paix reçue par l’humilité et celle-ci fruit tranquille de la confiance . La pièce d’argent, la brebis… chacune recherchée activement. Psychologie de celle, de celui qui cherchent… Jésus et cet évangile la donnent… fondement aussi de l’utilité marginale, décisive pour la théorie économique et la sécurité financière, bien dite également par les comptables… leçon de vie personnelle, leçon de société, leçon d’économie politique… ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il la retrouve, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! »…  Si une femme a dix pièces d’argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue ». La « nouvelle évangélisation », c’est cela, une recherche aboutie, personnelle mais tellement illuminante que le faire part et la fête avec tous s’imposent et sont narurelles. L’évangélisation est une conséquence, elle est naturelle parce qu’elle est humaine et joyeuse. Je note aussi que la recherche du berger, de la ménagère, recherche ardente et prioritaire, a réussi. Chercher n’est pas aller dans l’impasse. Mais ce sont la psychologie de la brebis perdue, et s’il est imaginable, de la pièce égarée, qui ce matin me frappe et va m’accompagner. Elles se savent cherchées, elles ont un lien avec le maître, avec la maîtresse et ceux-ci manifestent ce lien par la recherche, manifestent aussi ce lien parce qu’il est heureux, parce que la recherche ayant abouti, le lien est restauré. Ainsi suis-je dans la main de Dieu, dans la recherche de Dieu, dans ce taton divin visitant, retournant, structurant ma conscience en espérance, en humilité, en confiance, et ainsi de nous tous. Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes (Paul en était, mais curieusement ? ne se déplaça vers le Christ, ne le rencontra pas pendant son ministère et selon les itnéraires de celui-ci, il ne fit partie ni des foules ni des dialoguants et des miraculés) récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et il mange avec eux ! » . Sentent-ils un mépris, il est vrai que Jésus les a constamment provoqués. Se mettent-ils d’eux-mêmes dans l’incapacité mentale d’écouter, de recevoir, de chercher ? peu importe puisque je suis de l’autre côté, pécheur et ne recevant que le don de l’humilité à force de ma vie,


[1] - Paul aux Ohilippiens III 3 à 8 ; psaume CV ; évangile selon saint Luc XV 1 à 10

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