vendredi 9 novembre 2012

que chacun prenne garde à la façon dont il construit - textes du jour

Vendredi 9 Novembre 2012

Couronnement d’une œuvre, d’une vie, d’un parcours… la grâce et le signe d’une mort soudaine, oarfaite de tranquillité, chez soi et en présence de la femme de toute son existence. Mourir plus grand encore que l’on a été. Quoi que plus intact, achevé et testamentaire, un des rares homme statufiés de son vivant… dès son arrivée dans l’Histoire et malgré onze ans de gestion inaugurant la suite de nos mandats présidentiels. La qualité et la valeur dans l'exceptionnel et dans le quotidien... dans la manière, dans l'expression, dans l'ambition.... Puisse de GAULLE post mortem et par son rayonnement, par notre mémoire de ce que nous sûmes faire et vivre avec lui, enrayer notre évolution vers la banalité et la dépersonnalisation. Nos impasses économiques et sociales sont la conséquence et la démonstration de cette évolution qui n’a pourtant rien d’irrépressible.
Prier… les fondations, personne ne peut en poser d’autres que celles qui existent déjà. [1]Je ne pensais pas que Paul prolongerait autant ma réflexion nécrologique… D’autres poursuivent la construction, mais que chacun prenne garde à la façon dont il construit. Je transpose maintenant davantage en vie personnelle, pour chacun de nous. Naissance et baptême, nos fondations humaines et spirituelles. Comment construisè-je la suite ? matériaux ? plans d’ensemble, ? ambitions ? prévisions de ce que j’aurai à accueillir, ai eu à accueillir ? Comment poursuivre la construction aujourd’hui ? chaque jour. Flèche ultime, ma mort, nos morts, notre mort, lumière de la cathédrale de Strasbourg sur fond de nuit. Ces joies immobiles d’un rayonnement vrai, et – en conscience – celle d’avoir tenté d’écouter et approcher Dieu, dar le temps de Dieu est sacré, et ce temps, c’est vous, c’est nous, c’est moi. Et quel est notre environnement, quel est notre pays au vrai ? de l’eau jaillissait en direction de l’Orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’Orient (a-t-on médité et expliqué que les façades de nos cathédrales sont, « au contraire », du côté de l’Occident ?)… Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois, ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et es feuilles un remède. … Nous sommes ce que nous sommes, nous rayonnons et vivons tels que nous sommes, pourquoi cette sacralité, pourquoi cette unisson dans la création, dans notre travail sur nous-mêmes, dans notre contemplation des autres au récit de leur vie – combien nous l’avons vécu tous trois ces jours-ci, sans d’ailleurs que nous soit demandé notre propre texte, ce qui était un signe ultime de respect et de confiance de la part de ceux qui nous accueillaient au partage de leur parcours et de leur situation d’étape : celle de la rencontre – pourquoi ? parce que l’Esprit de Dieu habite en vous, en nous… Signe et garant, détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. … Il a fallu quarante-six ans ooiur bâtir ce Temple et toi, en trois jiours, tu le relèverais ! La vie, nous, l’existence, une conscience et une pratique de la réalité libérées de toutes limites. Le Temple dont il parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts, ses discioles se rappelèrent qu’il avait dit cela : ils crurent aux prophéties de l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite. Les faits, leur résonnance. Le discernement en nous et en autrui de cette habitation, de cette réalité. Il est avec nous le Seigneur de l’univers… venez et voyez les actes du Seigneur. 


[1] - Ezéchiei XLVII 1 à 12 ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens III 9 à 17 ; psaume XLVI ; évangile selon saint Jean II 13 à 22

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