jeudi 22 novembre 2012

si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut t'apporter la paix - textes du jour

Jeudi 22 Novembre 2012

Hier
                     Tout à l’heure, PISANI. Changement : les références étaient la jeunesse, vg. COHN-BENDIT en 1968, l’impertinence, la réplique, l’appel à l’insurrection. Aujourd’hui, ce sont des nonagénaires… PISANI donc, HESSEL. Y aurait-il eu une génération, des générations où la jeunesse était le cri, et sommes-nous dans des générations où la jeunesse est soit hébétée, impuissante soit du côté des réalistes, c’est-à-dire des casseurs de maintenant, les casseurs de la société, de l’Etat, de ce qui nous constituait collectivement, des casseurs pour compte de qui ils ne savent pas…
Maintenant
 
 Le documentaire confirme le dysfonctionnement des médias aujourd’hui quand les journalistes ont plus d’espérance de carrière, de une de Parus-Match que les politiques qu’ils interrogent, fut-ce le président de la République, qu’ils jugent et toisent celui-ci à pied d’égalité et encore, tandis que Jean-Jacques RAULT et le photographe Philippe BARON sont en empathie avec l’homme qu’ils ont gagné au projet de sa biographie. Des visites qui avaient un autre but, faire parler l’expert de notre révolution agricole, et qui se sont ensuite continuées gratuitement, papier et crayon seulement, pour emboutir à une entreprise où le meneur d’homme ne peut embarquer son vs-à-vis et doit se laisser cadrer, mais celui-ci, toujours en off, en est jusqu’à chercher ses silences tant ceux-ci sont lourds de force, de vérité. Accessoirement, la remarque que jusqu’au début des années 1980, les images d’archives sont le travail de ciénastes, cadres, plans et rythmes y sont… depuis la video., la course au JT de 20 heures, le chrono. de quelques secondes, il n’y a plus d’images. Dérive de la technique, du journalisme et mécaniquement de la politique, surtout si celle-ci n’est plus qu’image… François MITTERRAND, à son dernier-étage bureau de la rue de Bièvre, derrière lui à contre-jour la grande photo. Harcourt sans doute que lui a dédicacé François MAURIAC : nous avons recompté avec Georges MARCHAIS, nous avions gagné de 40.000 voix mais la gauche ne peut réaliser son progrès en contestenat un scrutin pour un si faible écart, celui de 1974. Aujourd’hui, l’U.M.P. à 96 voix selon l’un, à 28 voix selon l’autre… et en regard, du discours ex cathedra aux maires de France, exercice commencé par LOUBET au temps du bloc des gauches, à l’audience des représentants concernés par le projet de loi « le mariage pour tous », le président de la République, premier magistrat du pays, évoque la liberté de conscience vis-à-vis de la loi ! puis réalise ou, pis, entend et comprend qu’on lui représente l’énormité dont il abat l’Etat de droit… – Je  signale à l’Elysée ce film, qui ne sera pas projeté probablement sur les écrans de télévision, pour qu’autour du Président et de son secrétaire général, on le commente après une heure de silence. Le débat, c’est que la logique de l’un pénètre celle de l’autre, présider le pays ce n’est pas faire les chosess mais voir comment les faire, agir n’est possible qu’en ayant trouvé les moyens d’agir ensemble. Du ciné-club sur le politique à l’Elysée, dépasser le seul art qui demeure, celui de se faire élire, pour commencer ce chemin simple qu’il n’y a ni ennemi ni allié, aucun clivage, mais le champ ensemble où l’on assume les conséquences et non l’exclusivité de la décision et de l’événement, où l’autre est considéré dans ce qu’il tentait d’être, tente d’être… La petite salle a été délicieuse de vérité, des agriculteurs jacistes ont témoigné de la période 1961-1965, j’ai pu constater la totale compréhension par Jean-Jacques RAULT du grand homme affectif et patriote qu’il avait choisi de dire, et l’en féliciter puisque j’ai fait la même expérience d’Edgard PISANI.

Prier… huit ans accomplis de notre fille, double anniversaire donc d’une naissance et d’un accouchement. Marguerite confie à sa mère hier soir qu’elle est vierge. Question… La réponse : on est vierge quand on n’a pas d’amoureux. Voilà la définition que l’Eglise pourrait donner au célibat consacré, n’en avoir pas pour…Dieu, les hommes, les femmes, notre tribut d’affection et non notre instinct et la pente du désir quand le désir pousse à prendre et non à recevoir-attendre-accueillir, savourer l’autre car la saveur de soi ??? Prier…[1]tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait… Dieu ne punit jamais, il laisse les hommes s’entre-punir et s’entre-victimiser. Notre manque de foi produit non seulement la cécité, mais le désirdre social (et éconoique) absolu.. Notre ordre propre est stérile. Jésus en pleure, Dieu en est bouleversé : Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut t’apporter la paix. Qui est digne de Dieu sinon Dieu lui-même : tu es digne de recevoir le Livre scellé et de l’ouvrir, car tu as été immolé. Par ton sang, tu as racheté pour Dieu des hommes de toute race, langue, peuple et nation… mais ce n’est pas Dieu qui le profère, ce sont nous, le peuple des rachetés, royaume de prêtres qui régneront sur la terre. … Ne pleure pas. Voilà qu’il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le descendant de David : il ouvrira le livre aux sept sceaux. Bien entendu, l’œuvre d’Ignmar BERGMAN, mais aussi cesmots simples, pas nombreux ni profus par lesquels plusieurs fois, avant de s’affaiblir comme aujourd’hui, Edgrd PISANI, mon éminent ami, accusait « réception » lecture de ces envois du matin. Regret qu’il disait hier soir à l’écran : à son père qu’il accompagne (c’est à Tunis) à la messe, Papa c’est la dernière fois car je n’y crois pas. L’autre de répondre, tu verras, dans la vie, parfois, on a besoin de croire. Leçons explicites de patrie qu’a fait ressortir l’entretien, le gros plan presque permanent du visage, ou des mains, et qui avait été son exhrde à notre mière fois. Mais implicite l’interrogation chaleureuse de la foi et sur la foi. Je l’ai reontrée – aussi – d’un autre de mes mentors, Jean-Marcel JEANNENEY, quel honneur que d’être confident occasionnel de celui qui dit… la foi à quelque horizon ou proximité d’un lieu qui est nôtre en chacun de nous. Qulle responsabilité que de la transmettre à son enfant, de l’y pousser. Mais il y a beau temps que Marguerite nous instruit, à commencer par la précaution et le devoir de ne pas peser sur elle par une gratitude trop exprimée pour ce qu’elle nous donne.


[1] - Apocalypse de Jean V 1 à 10 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Lunc XIX 41 à 44
 

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