lundi 19 novembre 2012

vois - textes du jour

Lundi 19 Novembre 2012

                            Prier… [1] les textes d’aujourd’hui, au moins le psaume et le début de la lecture de l’Apocalypse, sont des commencements… Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent… éloge de l’isolement, éloge d’une séparation ? Non ! éloge d’une autre relation. Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie et gardent fidèlement son contenu, car le temps est proche… heureux celui qui se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Ce tête-à-tête avec Dieu est incertain…  tu ne manques pas de persévérance, car tu as beaucoup supporté pour mon nom, sans jamais te lasser, mais j’ai contre toi que tu as perdu ton amour des premiers temps. Rappelle-toi donc d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à ta conduite première. C’est Osée, la parabole de son cocufiage, la tentative de faire revenir son aimée aux premiers sentiments de leur rencontre. Comment ? solution ? l’appel. Nouvelle version de l’aveugle mendiant, Bartimée dans d’autres évangiles. Dieu nous aide par l’événement de son passage. Il demanda ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passaot. Il s’écrira : » Jésus, fils de Davd, aie pitié de moi ! ». ceux qui marchaient en tête l’interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! ». Dans cette version, Jésus s’arreta et ordonna qu’on le lui amène. Ce n’est pas le bond de Bartimée, c’est l’initiative totale du Seigneur, répondant aux cris de l’infortuné. Dialogue étonnant, puisqu’il va de soi : que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je voie. – Vois, ta foi t’a sauvé.  Ici, Jésus donne à l’aveugle l’ordre de se guérir : vois. A l’instant même, l’homme se mit à voir. Concert et unisson des louanges. Tout cela se vivant collectivement et en route. Je ne commente pas, je constate, invité à prier, écouter, lire, entendre. J’ai entendu le Seigneur qui me disait… Qu’est-ce que Jean a compris de ce qu’il était inspiré d’écrire. C’est à certains passages : lumineux, dans notre langue spirituelle, mais à d’autres ? Commencement surtout pour cet aveugle : notre cécité ambiante et d'origine l'a quitté, vois. A l'instant même, l'homme se mit à voir.


[1] - Apocalypse de Jean I 1 à 5 & II 1 à 5 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XVIII 35 à 43

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