mercredi 5 décembre 2012

si je traverse les ravins de la mort - textes du jour

Mercredi 5 Décembre 2012

Politique, la catastrophe, la capitulation complète du gouvernement à tous niveaux : HOLLANDE désormais sans étiquette ni crédibilité (en vision, ne pas créer de précédent pour le reste des entreprises en difficulté alors que l’occasion est là, si propice, si populaire de changer de régime économique, en courage… tenir tête à ce personnage qu’est MITTAL faisant le chantage pour les 20.000 emplois qu’il contrôle chez nous… en compétence, le diagnostic du syndicaliste de Florange CFDT : de l’amateurisme du plus bas niveau que la signature d’un tel accord, ce n’est pas l’U.M.P. qui le dit…). AYRAULT manifestement au-dessous de son rôle, ne sait pas se tenir au Parlement, ne sait pas communiquer et a la sale affaire de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes sur les bras. Quant à MONTEBOURG, il fallait qu’il démissionne. Y a-t-il encore un pouvoir politique ? Et si la réponse est l’impossbilité de la politique à notre époque… raison de plus de la réinstituer d’urgence : à peine de mort pour toute société humaine. La France sans industrie : le symbolisme des hauts-fourneaux, mais cela ne concernait pas 600 emplois, alors qu’à Aulnay dont on ne parle plus, ce sont près de 10.000 emplois qui sont en cause. Des batailles pour l’emploi n’ont aucun sens, elles sont même une mendicité minable de la part d’un pouvoir craignant la haine populaire, et même un déni de noblesse pour le travail, pour des années de travail… si l’on ne se bat pas d’abord pour une stratégie, avec une stratégie (ce qui suppose de la définir et de savoir comment et avec qui elle se définit, les profiteurs ou les faillis de nos outils de production, eux, ont une stratégie, celle au moins du dégagement financier) et dans le cas français un préalable est évident : retrouver l’outil législatif et industriel qui soit le nôtre, et donc, pour tout le temps qu’il faudra, à la main de l’Etat. Ce n’est pas ce qui se pratique ni même se conçoit. Et qui dit Etat, dit démocratie véritable, nous n’y sommes plus ! et grands serviteurs, vraies élites civiques, nationales, patriotiques, elles font défaut, elles ne sont plus formées, l’argent n’engendre pas l’investissement mais l’individualisme, il n’est pas économique, il est psychologique. Si vous recréez un champ pour les ambitions et les carrières, vos élites reviendront  – même à la morale et au dévouement – dont  vous aurez su donner le cadre contemporain, vg. une Europe qui en soit une (élection directe du président de l’Union, etc… déjà X fois dit), une politique économique qui ne soit pas le gros dos en continuant de révérer ce qui a fait faillite manifestement (libéralisme et mondialisme, désétatisation et désindustrialisation) mais soit déduite de l’intérêt public, concrètement nationalisation et sans indemnité compte tenu de ce qui a été consenti à tous ces investisseurs étrangers venant pour quelques années et repartir en nous ayant tondu et détruit, et à nos constructeurs automobiles, à nos banques, etc…

Prier… [1] j’avance, ivre de fatigue et d’une désespérance humaine, la strangulation de mon vieillissement, le contexte qu’en famille nous subissons de notre voisinage, la situation de notre pays et l’impéritie de nos dirigeants succédant au cynisme de leurs prédécesseurs. Pourtant, je ne suis pas inquiet puisqu’il m’est encore donné de prier, de pouvoir prier et de le faire, le vivre avec foi. La multiplication des sept pains et des quelques petits poissons. Jeux de scènes : Jésus gagna les bords du lac de Galilée, il gravit la monta et s’assit. De grandes foules vinrent à lui…  Il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Mouvement spirituel : des boîteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres infirmes. On les déposa à ses pieds et il les guérit. Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets parler, des estropiés guérir, des boîteux marcher, des aveugles. et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Le texte ne conclut pas par les sentiments ou gestes de la foule, mais les autres évangélistes le disent : ils voulaient s’emparer de lui pour le faire roi. Ce qui est tout pratique et peu spirituel : instrumentaliser Dieu, s’en servir. Jésus appela ses disciples et leur dit : « J’ai pitié de cette foule… ». Un plan divin, la multiplication des pains et des poissons, source de reviviscence après trois jours d’enseignement suivi avec passion probablement. C’est bien le rythme : mort et résurrection le troisième jour. – Intense besoin de faire le point avec la certitude que cette confiante remise en cause, que cette écoute de ce que j’ai à mettre en place vont être soutenues et bénies, si je m’y livre sans réticence. Il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal. Thème de la montagne, le Sermon… la multiplication des pains, le psalmiste si souvent… et thème du repas : Isaïe le lie avec force à la montagne : ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin… La main du Seigneur reposera sur cette montagne. Je ne peux conclure, je reste livre ouvert et cœur en activité, il me faut mener cet exercice de redépart après une vue d’ensemble… dans la prière, c’est-à-dire en présence de Dieu. Pas tant pour qu’il « valide » intimement en moi quoi que ce soit, mais l’accompagne, me prenne dans ma démarche, me conduise totalement. Que Lui qui puisse… en lui, nous espérions et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! … Car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Fin de partie, mais je n’en suis pas là.


[1] - Isaïe XXV 6 à 10 ; psaume XXIII ; évangile selon saint Matthieu XV 29 à 37

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