vendredi 28 décembre 2012

tout ce qui nous oppose à lui - textes du jour

Vendredi 28 Décembre 2012

Prier…[1] les martyrs, la confession explicite d’Etienne, celle des saints Innocents, je la ressens comme une certaine offrande de Dieu à l’humanité à qui il apprend en même temps sa turpitude et le sens du témoignage même implicite. Sans doute, les sacrifices d’enfants dans les traditions qu’évoque l’Ancien Testament : le « sacrifice » d’Isaac. Lire cet évangile des Saints-Innocents convainc que nos vies sont très peu significatives de notre foi, très peu solidaires des massacres qui continunent dans le monde contemporain au nom de la foi qu’elle soit musulmane ou chrétienne. Nous ne faisons rien – et j’en ai supplié l’Elysée à partir de 2010 : porter la question au Conseil de sécurité et intervenir dans des conflits mettant en cauqse des communuatés non territoriales et non étatiques mais bien réelles, serait une percée en droit humanitaire et respect de la vie humaine, et serait évidemment dû rôle d’une France demeurant et devant demeurer, selon son histoire nationale, « la fille aînée de l’Eglise » ce qui suppose de l’intelligence des catholiques en France et de nos pouvoirs publics. Il y a plus dans ce teste, il y a la foi de Joseph et la protection divine. Conflti entre la toute puissane de Dieu et la toute-nuisance des hommes. Accomplissement des prophéties : d’Egypte, j’ai rappelé mon fils… un cri s’élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte… Qui n’a perdu un enfant en bas âge, qui a survécu à son enfant le sait et le vivra toujours, toute sa propre vie. Le sens du péché, tout autre que le discernement du mal ou ce que nous subissons de malheureux et douloureux, est donné par Jean l’évangéliste : vérité et lumière, milieux natifs, milieux que nous sommes appelés à réintégrer. Si nous reconnaissons nos pécéhés, lui qui est fidèle et juste nous pardonnera nos pécéhés et nous purifera de tout ce qui nous oppose à lui. Si nous disons que nous ne sommes pas pécheurs, nous faisons de lui un menteur et sa parole n’est pas en nous. Mes petits enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. Il est la victime offerte pour nos péchés (l’Innocent par excellence), et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier. Les autres apôtres et épistoliers insistent, en pastorale, sur la foi ou sur des comportements réglés. Jean, le disciple que Jésus aimait, est le seul à définir autant et avec cette précision, le péché, et donc la matière du salut. Le filet s’est rompu, nous avons échappé.


[1] - 1ère lettre de Jean I 5 à II 2 ; psaume CXXIV ; évangile selon saint Matthioeu II 13 à 18

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