mercredi 16 janvier 2013

il a rendu libres ceux qui, par crainte de la mort, passaient leur vie dans une situation d’esclaves - textes du jour

Mercredi 16 Janvier 2013

Prier… [1] guérison de la belle-mère de Simon. Pierre donc marié, des enfants ? une maisonnée, des habitudes : Capharnaüm. Résidence de Jésus en famille, dans une famille agrandie à la troupe de ses disciples. Cette habitude est connue de tous, la ville entière se pressait à la porte. Rythme de vie pour Dieu fait homme. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais… Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais… Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. La journée reprend à l’initiative  des disciples. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche ». Mais Jésus leur répond : « Partons ailleur, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. ». Pour prier ? pour reprendre son ministère. Les deux ensemble, structure de vie de Jésus. Situation de ceux qu’il « évangélise » et manière d’évangéliser : la guérison physique et morale, l’annonce du salut et de sa proximité. Rien de sa part pour une révélation, une identité, un dogme, rien non plus des comportements à observer par ceux qu’il rencontre ou guérit. Simplement, divinement, précisément, il a pu réduire à l’impuissance ce qui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le démon ; et il a rendu libres ceux qui, par crainte de la mort, passaient leur vie dans une situation d’esclaves. Dialogue de Jésus et des démons : il les empêchait de parler parce qu’ils savaient, eux, qui il était. La révolution – même philosophique – du christianisme est que le saltu s’opère par la mort de Dieu, du Fils de Dieu. Puisque tous les hommes ont tous une nature de chair et de sang. Jésus a voulu partager cette condition humaine ; ainsi, par sa mort, il a pu réduire l’impuisssance celui qui possédait le pouvoir de la mort. Dogme et dialectique complexes : nous ssommes sauvés de cette spéculation qui ne produirait ni foi ni équilibre, par les faits, la Passion, la Mort, la Résurrection du sauveur, le Fils de Dieu.


[1] - lettre aux Hébreux II 14 à 18 ; psaume CV ; évangile selon saint Marc I 29 à 39

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