jeudi 3 janvier 2013

nous serons semblable à lui parce que nous le verrons tel qu’il est - textes du jour

Jeudi 3 Janvier 2013

Prier… oui, j’ai vu et je rends ce témoignage. C’est Lui  le Fils de Dieu. [1]Jean l’évangéliste, disciple de Jean le Baptiste, Jean le disciple que Jésus aimait insiste décisivement. Son témoignage est oculaire, personnel. Le plus philosophique, le plus théologique, le plus mystique est aussi le plus concret ; il est le seul à rapporter l’épisode de Thomas, l’incrédulité de celui-ci, curée par cette initiative du Christ : Porte ton doigt ici : voici mes mains ;a vanceta main et mets-la dans mon côté, et ne sois plus incrédule, mais croyant… Parce que tu me vois, tu crois. [2] Le cheminement du Baptiste est de l’inconnu au connu, mais il ne se fait pas à son initiative. Les cousins ne se sont plus revus depuis la visite rendue par Marie à Elisabeth ? la question est oiseuse, car elle n’est pas que Jean Baptiste connaisse ou non son cousin, Jésus, sans doute le connaît-il, mais qu’il le reconnaisse – ce Jésus de Nazareth, ce cousin donc – comme le Fils de Dieu : je le connaissais pas… J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas… L’Esprit atteste, mais ce n’est pas encore assez : le signe doit être interprété, il l’est selon Dieu. Celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, m’a dit. Jean Baptiste est guidé d’un moment à l’autre, d’un bout à l’autre de l’ensemble de mission de précurseur. Et c’est sur le témoignage de Jean Baptiste que Jean le futur évangéliste va à Jésus. L’oculaire devient décisif, quand il détermine non seulement la foi et la rectitude de vie : quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas ; quand il pèche, c’est qu’il ne l’a pas vu et ne le connapit pas…mais la participation-même à la nature divine : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblable à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. L’évangéliste fonde ainsi la relation à Dieu mais aussi la société courante : le monde peut pas nous connaître puisqu’il n’a pas découvert Dieu. Témoigner de Jésus, c’est attester aussi une autre relation entre les hommes. Enfin, c’est comprendre et vivre ce qu’est une conduite de l’existence humaine : le péché, c’est la lutte contre Dieu. De l’événement le plus historique, mais entièrement « combiné » oar Dieu et révélé à nous par l’Esprit Saint, nous allons donc au sens le plus profond et total de l’univers et de nos destinées individuelles. L’espérance, quels que soient nos états d’âme, en découle naturellement : baume passager ou récurrent, l’essentiel est la confiance que nous recevons dans ce qu’il nous a été de voir, de toucher. Ainsi soit-il !


[1] - 1ère lettre de Jean II 29 à III 6 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Jean I 29 à 34

[2] - évangile selon saint Jean XX 27.29Jean

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