Prier…[1] quand les textes sont limpides, leur clarté nous aveugle. Celui qui refuse le Fils se sépare du Père, et celui qui reconnaît le Fils trouve en même temps le Père… au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. Ainsi, le mystère et l’évidence portent sur la personne du Christ, Dieu fait homme bien davantage que sur le Père, Dieu sans prénom mais identifié en tant que tel. L’ensemble de notre connaissance de Dieu et de notre salut nous est donné par le Christ. Ce que le Fils lui-même nous a promis, c’est la vie éternelle. … Vous n’avez pas besoin qu’on vous instruise. Vous êtes instruits par cette onction qui est vérité et non pas mensonge. Suivant ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui. Tout porte alors sur une venue, une attente, une fidélité, celle mutuelle entre Dieu et l’homme, celle de Dieu constante, la nôtre sans cesse en interrogation et fragile. Qui es-tu ? Pour les contemporains du Christ, la recherche était-elle si différente de la nôtre. Attendre ? ils attendaient. Identifier quelqu’un ? ils avaient de quoi : Jean Baptiste, puis Jésus. Attendons-nous ? Scrutons-nous quelqu’un ? Quelqu’un ? La suite du dialogue de Jean Baptiste et des envoyés de la hiérarchie de son temps, nous appartient. Pouvons-nous dire ? quand il paraîtra, nous aurons de l'assurance, et nous serons sans honte devant lui, lors de sa venue. Aujourd'hui, je crois bien que non. Alors, au travail, à la prière.
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