mardi 1 janvier 2013

tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé - textes du jour

Mardi 1er Janvier 2013

La messe tout à l’heure, le village médiéval et Renaissance de Noyal-Muzillac, mon vieil ami prêtre, des paroissiens anonymes, le grand tableau clair de Notre-Damed du Rpsaire avec la figuration des mystères, la crèche ofrant le village, figé en début de matinée, nos dévotions et notre joie, la vie trouvée, répandue, l’année qui peut se donner, le chantier de l’humanité. L’enseignement mosaïque de la salutation totale : Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! [1]  … Ainsi, tu n’es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu. C’est la découverte des bergers, des mages, c’est la nôtre, et comme elle le fera plus tard quand l’Enfant sera retrouvé au Temple, à ses douze ans après sa « fugue » de trois jourz », Marie, médiatrice de toutes grâces, retenait tous ses évbénements et les méditait dans son cœur. Pour nous les hommes, pour nous la création, la projection et le vrai semblent à venir, pour la Mère de Dieu, l’essentiel est constant, immanent et chacun des événements en est le signe, sa prière est mémoire, sa mémoire est méditation, elle n’est qu’accueil. De Dieu. Dieu est un événement. Dieu est l’événement quand s’incarne son Fils. Alors, je réponds : Que ton visage s’illumine pour nous, et ton chelun sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. Comment qui que l’on soit adressxer à qui que ce soit des vœux, si l’on est soi-même sans autel intérieur, sans repères, si l’on ne reflète pas Ce visage divin. La lumière de l’année, en son orée, est un visage, Celui de Dieu, Celui du nouveau né couché dans une mangeoire. Les yeux clos, le visage n’offrant plus qu’une nuit pour que le jour l’éclaire sans fin, j’essaierai à chaque instant que cette année soit prière, et qu’elle le soit pour tous. Exaucés alors ? certainement. Respiration de mes aimées encore endormis, respiration de notre époque, possibilité de tout héroisme, celui de tant d’entre nous qui n’attendent pas l’espérance mais foncent à la rescousse et fondent une autre suite que celle de nos erreurs et de nos péchés d’orgueil et de démission.


[1] - Nombres VI 22 à 27 ; psaume LXVII ;  Paul aux Galates IV 4 à 7 ; évangile selon saint Luc II 16 à 21

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