samedi 9 février 2013

il fut saisi de pitié envers eux parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger - textes du jour

Samedi 9 Février 2013

Ecrasé… mon pays, notre pays qui coule… l’Europe disparue des esprits et des faits. Mais des morts ou des drames, précis, appelant communion et prière, soutien pour celles et ceux qui le demandent, surtout implicitement, et qui sont aidés par cela… me rassérènent. Ce que vivent d’autres, menacés, mourant, attendant une décisive intervention chrirugicales, sont un secours décisif pour ceux qui dépriment et désespèrent. La souffrance et la peur prennent un sens inouï, sont un apport… merci à celles et ceux auxquels je pense tant, ce sont eux en fait qui m’aide, qui nous aident. Le salut du monde est donné par ceux qui meurent et souffrent par honnêteté, par grandeur d’âme, par sincérité. Il rest en revanche clair que nois dirigeants n’ont besoin de personne et qu’ils étouffent leur conscience. Avec quelle bêtise, ils croient pouvoir nous tromper sur ce qu’ils disent ou nous font accroire.

Prier l’Authentique… un sacrifice de louange, c’est-à-dire l’acte de foi qui sort de nos lèvres en l’honneur de son nom. Ne manquez pas d’être généreux et de partager. C’est cela qu’il faut offrir à Dieu pour lui plaire. [1] Richesse de cette lettre aux Hébreux : anonyme ? paulinienne ? de plusieurs mains ? cette description du pasteur : ils sont là pour veiller sur vos âmes et ils auront à rendre des comptes. Ainsi, ils accompliront leur tâche avec joie, sans avoir à se plaindre, ce qui ne vous serait d’aucun profit…  Tout ce qui est à reprendre, à revivre, à inventer dans le quotidien de l’Eglise autant que de la société, et de notre pays. L’ambiance, le bouquet des ferveurs partagés, mais d’une tout autre tonalité que ce qui partout dans la société, dans l’Eglise, dans tant d’ « organisations » prévaut en rigidité tenant lieu de communion, en rivalités tenant lieu de dévouement au bien commun. Pourtant, parfois, la vérité de trésors qui s’entrevoient. Jésus pris partagé entre les foules, ses disciples, sa propre relation à son Père… « venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu » . De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beauoucp les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bs et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement. Nous en sommes là, retrouver-trouver nos fondations. Et peut-être en préalable, le emps d’arrêt pour la disponibilité… même à nous-mêmes, l’indulgence du repos… au lieu du mouvement brownien. Sud des prés d’herbe fraiche, il me fait reposer. Il me mèyne vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure. Ainsi soit-il pour Léone… pour Anne-Marie… pour Franklin… pour nous tous, pour notre cher pays, pour notre si vieux continent aux dirigeants si distraits et superficiels, se croyant concrets et pratiques, quand c’est l’âme qui emporte tout et qui invente… Léone et la vie éternelle, Anne-Marie et l’espérance, Franklin et la force du courage qui méduse les soumis.


[1] - lettre aux Hébreux XIII 15 à 21 passim ; psaume XXIII ; évangile selon saint Marc VI 30 à 34

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