vendredi 1 février 2013

s'il trébuche, il ne tombe pas - textes du jour

Vendredi 1er Février 2013

Prier… [1] les persécutions, lot de naguère, lot d’autres. Travail personnel, travail des nantis, j’en suis : mets ta joie dans le Seigneur, fais-lu confiance, et lui, il agira. Il fera lever comme le jour ta justice, et ton droit comme le plein midi. Les croissances apparemment tranquilles, bénies. Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champ : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. Conclusion de la parabole du semeur, des interrogations sur nos propres dispositions vis-à-vis de Dieu, sur notre prétestination s’il en est une… optimiste. Jésus s’enthousiasme, au cœur de sa méthode, une sorte d’harmonie s’en dégage. Jours heureux de son ministère ? A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ? Ce royaume et son extension à l’infini semblent si naturels, aller d’eux-mêmes… Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier il expliquait tout à ses disciples. Aujourd’hui, le cercle des disciples, c’est notre prière : ne perdez pas votre confiance… par sa fidélité, l’homme qui st juste à mes yeux obtiendra la vie ; mais s’il abandonne, je n lui accorderai plus mon amour. Or, nous ne sommes pas, nous, les hommes de l’abandon, pour notre perte, mais les hommes de la foi, pour la sauvegarde de notre âme. Qu’y puis-je ? je ne crois pas à un chantage de Dieu, ni au salut selon notre  mérite. Je ne veux, ne souhaite, ne tâche d’aller à Dieu que pour Lui-même… récompense ? punition ? non. Attraction et grâce : oui. Toute la vie du Christ n’a pas été pour un petit nombre, mais une hantise d’aller à tous. L’Eglise à ses premiers temps eut aussi cette obsession, qu’a incarnée Paul, par vocation, lui l’adepte rigide d’un judaïsme combattant. Transformation des hommes, mûe du monde. Quand le Seigneur conduit les pas de l’homme, ils sont fermes et sa marche lui plaît. S’il trébuche, il ne tombe pas, car le Seogneur le soutient de sa main. Parabole de nos enfances, parabole de notre vie « ici-bas », parabole nous disant la vie éternelle, notre nature et la sollicitude divine, lesquelles ne font qu’un. Alleluia..


[1] - lettre aux Hébreux X 32 à 39 ; psaume XXXVII ; évangile selon saint Marc IV 26 à 34

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