mercredi 13 mars 2013

celui qui a eu pitié d'elles les guidera, et vers les sources il les conduira - textes du jour

Mercredi 13 Mars 2013

Atteignons-nous, nous Français, le fond et en faisant exception, puisque les peuples du sud – les ratés de l’Europe dont nous sommes à présent, nous les moteurs, les zélateurs, les boîtes à idées et à indépendance, nous les plus… et les plus… nous ? – les peuples du sud, eux, se révoltent, manifestent… tandis que nous… l’état comateux. Ultime sondage : le prédécesseur (celui-là même qui dit se consacrer aux affires et en apporter à un fonds qatari censé se substituer à l’initiative nationale et publique ?) préféré à l’actuel quel que soit le mimiétisme de celui-ci (même de GAULLE, dans les sondages de de l’époque, n’avait pas obtenu ce regret rétrospectif sous POMPIDOU…), un discours par jour, des sacrifices et des efforts, le régime des retraites à sauver. En 1995, on passe en quelques semaines de la fracture sociale à réduire à la « rigueur » qui créerait des emplois. 1997 est devenu l’année de référence pour tous les mauvais chiffres, sans que ce soit expliqué. Un projet de loi est en préparation qui autorisera, ce qui se fait déjà à Sciences-Po. (legs de DESCOINGS en même temps que la gabegie, le coulage des frais d’inscription en honoraires d’nseignants) des enseignements et des examens en anglais. La course aux modèles étrangers : les universités anglo-saxonnes plutôt que nous, le « sarkozysme » plutôt que la gauche, et l’ensemble est signé par l’élu du changement. L’hébétude devient mon dérivatif. J’ai crié dix-huit mois les remèdes d’évidence, plébiscités par le bon sens et la conversation de café… en vain, autant pour le fond qui, crevant les yeux, ne frappe pas les inutiles et déclassés qui gouvernent le pays depuis des années, le confondant avec une classe de mime et ne percevant pas que la scène et le pouvori ne sont plus à eux, que l’Etat a disparu, que les salariés ne sont plus que des coûts à réduire, que la décision et l’opulence sont ailleurs, même si les prédateurs se cachent, précisément dans les résiences de luxe à bâtir en pays pauvre. La classe dirigeante française, affaires, médias et guignol politique n’est plus même à Marrakech mais à Taoudant ou à Ouarzazate. – J’aime le Christ faisant un paquet pour chasser les marchands du Temple. La culture du chef est telle dans notre Eglsie que par un, que j’interroge , clerc, religieux ou laïc, sur la rennciation de Benoît XVI, qui ne l’approuve puis ne continue pas, alors que le cri du pape devenu émérite a été : mais regardon-snous, nous les enfants de l’espérance et de la bonne nouvelle, majuscules, qu’avons-nous faiy ? que sommes-nous ? où en est le monde ? n’en sommes-nous pas coupés ? que sommes-nous chez nous ? des robots du rite ? le vide n’est-il pas fait autour de nous ? que dit-on de nous ? comment nous ressaisir ? et cette fonction pontificale ? et ces dicastères et autre Curie, que sont-ils ? y compris pour le Pape que je fus ? Rien… tout va bien à Rome comme à Dijon : « service après-vente des réformes gouvernementales », remplacement nombre pour nombre pourqu’il n’y ait pas un trou dans l’organigramme, sede vacante… On ne s’est aperçu de la chute de l’Empire romain que des siècles après Olibrius et Romulus Augustule. Au moins, cela nous fait aujourd’hui un prix Goncourt, qui pas plus que le secrétaire général de l’Elysée, quoiqu’on soit connu de l’un comme de l’autre, ne répond aux lettres. Comment distinguer qui est prisonnier : ceux du dehors ou ceux du dedans, et qui est dehors ?
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. [1]  Une dizaine d’heures dans mon monastère affectionné, parmi ces moines que je connais, qui vieillissent comme j’ai vieilli et vieilli (mais Sainte-Anne de Kergonan recrute…), je ne suis qu’à leur seuil et ce qu’ils me donnent c’est ce qu’ils tentent eux-mêmes : l’oraison tête nue, mains nues, sans rien, ni préciputation, ni objectif quelconque, pas même l’ambition de la sainteté, des apparences, de l’écriture, du témoignage, seul à seul devant Dieu, le suprême et l’unique Recherché. J’ai tout à apprendre et tout à commencer, ce moment de ma vie depuis des mois et des années, me le crie. Jamais, je n’ai mené ou laissé conduire ma vie, selon ma seule foi, celle qui m’eût rendu disponible à qui m’était confié, à l’enfant du plaisir et de la nature, soudainement en gestation… jamais, et maintenant, non pas réparer ou regretter ou comprendre, simplement commencer. L’heure vient – et c’est maintenant – où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’aurxont entendue vivront.  … Cieux, criez de joie, et que la terre exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le seigneur console son peuple, et de ses pauvres il pren dpitié. Entre le monde et notre tristesse de ne pouvoir le porter, le rendre humain, il y a le Christ. Entre notre vie gâchée ou si distraite, et notre désir de perfection ou d’accomplissement, il y a le Christ. Sortez de votre prison ! .. ; venez à la lumière ! …Les voilà !ils viennent de loin : ceux-ci, du nord et de l’occident, et ceux-là, des terres du sud. Ardemment, ainsi soit-il !


[1] - Isaïe XLIX 8 à 15 ; psaume XCLV ; évangile selon saint Jean V 17 à 30

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