vendredi 8 mars 2013

commencement d'une note aux cardinaux conclavistes français

 

note à la haute attention de Leurs Eminences,
Messieurs les Cardinaux conclavistes français


Ces observations et réflexions – personnelles – sont celles d’un catholique français pratiquant (70 ans dans un mois), ayant vécu enfance et adolescence à Paris, séjourné à l’étranger une vingtaine d’années, et résidant maintenant sur la côte sud de la Bretagne. Ancien élève des Jésuites (Saint-Louis de Gonzague), familier des abbayes bénédictines de Solesmes et de Kergonan, disciple de Jean Laplace qui lui donna à plusieurs reprises les Exercices spirituels, marié et béni d’une fille de huit ans, reçu tête-à-tête par le pape Jean Paul II en Février 1995 pour évaluer l’avenir catholique possible dans l’Asie anciennement soviétique où François Mitterrand et Pierre Bérégovoy l’avaient choisi pour ambassadeur, proche de l’Abbé Pierre quand ce dernier se débattit dans « l’affaire Garaudy », proche aussi du cardinal Koenig à partir de 1989, marqué enfin depuis ses vingt ans par l’Islam saharien et la vie de l’Eglise en Afrique de l’Ouest.

Elles n’engagent que lui-même si elles bénéficient du dialogue avec des amis prêtres en paroisse, quelques évêques en diocèses et d’une fraternité brûlante dans le discernement, l’aboutissement ou l’échec apparent de vocations religieuses avec deux Jésuites et un Franciscain : deux sur trois de ses amis d’enfance, aujourd’hui décédés, tous trois « réduits à l’état laïc ».

Elles sont présentées sans développement ni prétention de style, uniquement comme des éléments d’une pensée, d’une espérance et d’une prière : ferveur et fidélité.


I - Constats

La renonciation du pape Benoît XVI est un acte personnel, certes, ne regardant devant Dieu que lui seul, mais elle peut être entendue comme un appel à la réflexion sur la situation actuelle de l’Eglise, sur les conditions pratiques de son gouvernement et le vœu que le conclave. Elle a déterminé aussi, comme jamais pendant le pontificat, une intensité de communion des fidèles comme de toute personne de bonne volonté dans le monde actuel avec une personnalité et une âme d’exception. En sorte que le conclave, malgré les apparences du rite, n’est pas à huis clos, qu’il va délibérer sous le regard et dans la méditation du prédécesseur, qu’il va décider devant un monde mentalement et spirituellement participant.

Mis à part deux crises du pontificat : la réconciliation avec les évêques et prêtres « traditionnalistes » et les remugles déterminés par la mise au jour de pratiques pédophiles tolérées dans le clergé, chacune portant au front le Pape lui-même, cette participation des catholiques au gouvernement de l’Eglise – au moins mentalement – est nouvelle. Elle n’est pas organisée. Les sessions du synode des évêques, notamment le plus récent consacré à la ré-évangélisation, n’ont pas eu d’écho dans les paroisses, et très peu dans la presse et les médias même catholiques. La « culture du chef » continue de commander les comportements des fidèles, le clergé en est parfois, mais pas généralement, embarrassé et les évêques se partagent entre les grands modèles de paternité et de militance que furent, pour la France, Salièges, Chapoulie, Riobé, Marty (la liste n’est qu’une suggestion) et une pratique répondant plus à l’atavisme de leurs ouailles. Organiser et faire vivre en permanence la participation des fidèles aux orientations et aux décisions de l’Eglise, à son échelon central, comme dans ses structures décentralisées en diocèse ou en communauté religieuse n’est pas assimilable à l’habituelle pétition de communion spirituelle ou du « memento des vivants ».

La crise de l’Eglise est diversement diagnostiquée. Statistiques des participants aux liturgies ou aux manifestations publiques, statistiques des vocations et courbe démographique du clergé, lectorat et audimat des médias,  des éditions et de la presse catholique : ces éléments son contrastés en France et il est couramment observé que depuis un demi-siècle le centre de gravité démographique de l’Eglise n’est plus en Europe. La culture ambiante des autres parties du monde reste dominée – dans l’Eglise – par le cœur latin et romain, ce qu’en Afrique on reçoit comme un signe de confiance de la part d’une métropole religeuse mais en Amérique latine et en Asie comme un dépaysement et un manque de réciprocité en la périphérie et le centre. En France – malgré la chalandise spectaculaire des manifestations de rue contre le projet de loi Taubira – la culture publique n’est plus chrétienne. Enfin, les expressions de la foi et les pratiques religieuses ne sont pas aussi informées que la prolifération des médias et la diversification extrême des « offres » de l’Eglise en mouvements, sessions, familles d’esprit, pélerinages l’aurait fait attendre. La recherche théologique et scripturaire, si ardente et féconde pendant les trois premiers quarts du XXème siècle, paraît bien moindre aujourd’hui.

Paradoxalement, le concile Vatican II, salué unanimement – le prix Lénine décerné à Jean XXIII – comme un acte collégial décisif de reprise du dialogue entre l’Eglise et le monde, entre les catholiques et les autres religions ou grandes morales a coincidé avec le déclin – en France – de la pratique religieuse et de la participation liturgique, avec un découplage des vies amoureuses, conjugales, sociales par rapport à la foi : loin de déterminer un renouveau ou un nouvel élan, il a chronologiquement marqué une rupture du monde et des sociétés – au moins dans le modèle français – avec  l’Eglise : un décrochage. Cela s’est fait en très peu d’années, à la fin donc des années 60 et au tout début des années 70, tandis d’ailleurs que les « événements de Mai » enregistraient beaucoup de départs dans le clergé, les « défroqués » restant d’ailleurs gens de rayonnement et de foi, sans être vraiment reconnus comme tels par les hiérarchies. Si des mouvements de grande présence et véhémence médiatiques défendent depuis Humanae vitae le magistère bio-éthique de l’Eglise (en oubliant malheureusement Casti connubii, c’est-à-dire le cœur conjugal d’une position qui ne devrait pas être en défense mais en propagation et en exemple), la société française se caractérise aujourd’hui par la domination sociologique des familles « recomposées » et par une psychologie répudiant le caractère sacramentel ou même simplement juridique du mariage. L’enseignement moral des papes depuis Paul VI – Jean Paul II compris – ne bénéficie pas, et de très loin… de l’accueil ni du prestige réservés à leur participation aux relations internationales et à la vie des médias (auquel Jean Paul II consacra la dernière de ses lettres apostoliques). Cette participation et la qualité de la diplomatie vaticane, des médias romains n’ont pas produit une conceptualisation d’un message et d’une exigence de l’Eglise pour la vie internationale : l’effet de l’élection du « pape polonais », les intermédiations spectaculaires dans la crise irakienne ou pour le dégel cubain avec Jean Paul II ont porté l’attention davantage sur les personnes, le Souverain Pontife d’alors, le cardinal Etchegaray pour ses missions au Proche-Orient, que sur le rôle temporel d’une institution spirituelle, modèle d’avenir ou survivance ? tandis que la planète cherche sa gouvernance mondiale, qu’elle a et subit déjà de fait, et surtout la forme de sa démocratie pour laquelle tout est à inventer.

Le contraste est total entre la précision des exhortations morales et bio-éthiques et le flou, voire l’archaïsme de l’enseignement sur la politique, l’économie et la société. L’Eglise, dans un grand nombre de ses clercs et de ses laïcs et par beaucoup de mouvements et d’associations ad hoc, est présente aux pauvres, aux sans-abris en France et aux « pays en voie de développement », au « quart-monde » mais elle n’a pas du tout la figure révolutionnaire vis-à-vis de l’ordre établi qu’eut la subversion chrétienne jusqu’à Constantin. Elle n’est plus bâtisseuse de société ni d’institutions publiques et parapubliques. Elle s’est repliée dans un ordre liturgique, spirituelle, dans une magistrature d’influence sur ses fidèles encartés ou dans une capacité de faire pression sur certains sujets et à certains moments, mais très ponctuels. Malgré des efforts de rédaction assez neufs et de perspicacité techniques des encycliques sociales et économiques de Benoit XVI moins tolérantes pour le libéralisme que celles de Jean Paul II, né il est est vrai sous la pression d’un socialisme uniquement soviétique, donc totalitaire) – elle n’a pas su indiquer les voies de révoltes et de participation constructive des salariés et des consommateurs face aux délocalisations, aux dilapidations et à la ruine des patrimoines industriels et technologiques, notamment en France, elle n’a pas su aller au bout de son exigence de respect de la personne humaine et de la dignité du travail, préalable à toute légitimation du libéralisme. Cette timidité n’est pas nouvelle. La réprobation des prêtres-ouvriers (qui pouvaient être l’un des génies et apports de l’Eglise de France à la chrétienté entière) en témoigne, même si le cardinal Liénart s’en porta fort. Et il y a peu, l’isolement dans l’épiscopat, puis à Rome-même des deux évêques qui, en France, condamnèrent la manière dont l’autorité politique et administrative traitait les gens du voyage et stigmatisait un peuple nié dans sa nationalité par l’ensemble des Etats-membres de l’Union européenne : seul l’archevêque de Toulouse leur fit écho, et à Lourdes. Et il y avait eu l’engouement pour Vichy, dénoncé seulement par l’Eglise réformée et par le cardinal Salièges. Rerum novarum, en même temps que le « ralliement à la République », l’apparition du catholicisme social, le « sillonisme » avant la Grande Guerre, la démocratie chrétienne après la Seconde Guerre mondiale et le « réarmement moral » voire les débuts de l’entreprise européenne avec les grandes figures gouvernementales de trois catholiques affichés : Adenauer, Schuman et Gasperi (ayant aussi en commun la langue allemande comme idiome maternel…) avaient constitué un corpus et une pratique dont l’Eglise était la matrice, qui, aux architectes en recherche pour organiser et faire fonctionner cette Europe, put proposer la souplesse fédérative de l’institution monastique bénédictine : le discours de Paul VI au Mont-Cassin. Elle en a rétrospectivement une telle conscience que le dernier empereur d’Autriche-Hongrie ou le roi des Belges sans postérité directe seront probablement proposés à la vénération des fidèles, au-delà de leur nationalité-même.

Quittée par beaucoup d’anciens autant que de jeunes, pour la vie personnelle qu’elle a encadrée sans la nourrir du primat tant psychologique qu’ontologique de la vie intérieure, l’Eglise n’a pas compensé par une proposition  dialectique de transformation de la société, de l’économie, de la politique. Le registre intime et le domaine public – pour beaucoup de catholiques, de chrétiens de naissance – ne sont plus à vivre selon elle et en son sein. C’est une non-correspondance, la demande s’est éteinte parce qu’elle n’était ni suscitée ni accueillie.

Or, Vatican II était et reste un trésor. Or, l’Eglise est immensément riche d’une ressource humaine dévouée, compétente, désintéressée financi-ement et socialement. Elle est riche d’une profusion de savoirs, d’héritages qui ne sont pas que de son ordre. Elle n’est plus questionnée pour cela. Sans doute, bien des « métiers » qu’elle exerça en pionnière ou en exclusivité – vg. l’hospitalier et le caritatif jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, l’enseignement et notamment celui des filles au XIXème siècle, la direction spirituelle précurseur des psychothérapeutes, sophrologues et conseillers conjugaux – l’ont quittée. Elle avait le talent de bien des activités quotidiennes de l’homme, remplissait des fonctions quasi-régaliennes (vg. celles de l’état-civil) et satisfaisait des besoins sans discrimination confessionnelles. Elle y ajoutait son secret propre : le sens de la vie, la dialectique du salut et de l’accomplissement. Elle était souvent en situation d’exclusivité pour cette insertion pratique dans les vies de chacun et de la cité ou des milieux ruraux et exerçait une certaine souveraineté. Les choix d’affectation de ses ressources ou de ses traditions étaient appelés, elle n’avait pas à se proposer. Or, ni son concile-phare, ni ses ressources humaines, ni sa profusion de propositions en formation, en communion, en construction du personnel et du collectif n’ont été valorisés ni poussés à fond depuis cinquante ans. Beaucoup des décrets et des décisions pratiques qu’appelaient les grands exposés et réorientations conciliaires n’ont pas été pris. Ce qui a été une fantastique actualisation ecclésiale est resté en l’état. Ce qui était élan est devenu souvenir, pas même mémoire. La mise à jour, parce qu’interrompue et pas approfondie, date.   

L’Eglise n’est donc plus en tête et même beaucoup d’âmes en quête de perfection ou de recettes d’intériorité quotidienne ne vont plus à elle. Elle tend à n’être plus vue que selon ses institutions, sa parole est tronquée – soit qu’elle paraisse trop majestueuse et composée, celle des souverains pontifes sans d’ailleurs que les critiques aillent personnellement et sereinement au texte – et d’une vision de l’intérieur, le monde est passé à une évaluation par le dehors. Elle a été expropriée de son propre modèle. L’athéisme ou les pertes de la foi ne sont pas nouveaux mais la distance entre le grand nombre de baptisés de naissance et l’Eglise d’aujourd’hui tient en partie – non à une conception de Dieu de la part de ces nouveaux incroyants – mais à elle, institution dont le sens, la mission, la vérité ne sont plus évidents que pour quelques fidèles, du moins en France et sans doute en Europe. Au moment même où le dérèglement de l’économie – aux deux sens de la dérèglementation et du dysfonctionnement – rend vulnérable, demandeur de salut et d’explication la société de la plupart des pays qui colonisèrent la moitié du monde et inventèrent le droit et les grands concepts d’organisation de la société, faisant encore référence.

Remarquer cela induit en tentation : l’Eglise est en crise ni plus ni moins que la plupart des institutions humaines collectives, les autorités morales et leur vecteur habituel qui était l’écriture romanesque ou politique n’existent plus, la vénalité et la corruption mentale des dirigeants de tous ordres fait ressortir que de telles tares ne se rencontrent tout de même dans le fonctionnement pratique de la catholicité. L’autre tentation a plus de fondement et elle est intérieure à l’Eglise : la Providence pourvoira aux hémorragies statistiques de fidèles et de cadres, ou bien c’est le monde qui a tort dans son éloignement, Dieu appelle autant à la vie consacrée qu’autrefois mais les générations nouvelles ne savent plus ni l’engagement ni l’obéissance et l’orgueil est partout. Une troisième attitude est plus complexe : elle consiste à observer que la société, au moins en Europe et en France, fut longtemps de contrainte religieuse, sinon théocratique. La fréquentation des églises, mais pas la vie sacramentelle qui restait élitiste et soumise à autorisation, une dogmatique de rétribution et des présentations manichéennes, pas seulement aux portails anciens des cathédrales, faisaient des habitués nombreux et un conformisme où le social englobait le religieux. « Le petit reste » serait donc qualitativement très supérieur à ce qui n’était que nombre, foule, routine. Le découplage s’est fait progressivement, il était antérieur au concile et c’est pour s’affirmer et se définir elle-même, en transcendance, en mission et en fidélité que l’Eglise s’est donnée à fond à l’exercice concilaire, mais adolescente dans ce genre d’exercice, elle n’a pas persévéré. La vue des cîmes, leur repérage n’a pas vraiment produit l’escalade ni indivuelle ni collective. Les nouveaux mouvements, les « communautés nouvelles », les formations charismatiques ne sont pas – à mon sens – issues du concile mais de la tentation radicale et littérale d’une application des évangiles, un peu comme l’imitation de Jésus-Christ, étape à peu près illisible de l’itinéraire de Charles de Foucauld. Le jansénisme, le dolorisme avaient eu cette approche, aussi orgueilleuse que secrètement angoissée. Les cathares encore plus loin dans le passé et pourquoi pas les pharisiens, contemporains du Christ : la perfection achète le paradis. L’échelon central sinon suprême, de l’Eglise est plus sensible, sinon expressément favorable, que les hiérarchies locales et épiscopales à ces engouements et à ce prosélytisme pentecôtiste. Ils ont leur impact, la chaleur d’une communauté, des prises en charge pluridisciplinaires, une grande cohérence abolissant la césure entre le profane et le religieux, taisant les individualismes et installant en réalité de hautes murailles vis-à-vis de l’extérieur, pratiquant une langue d’enthousiasme incompréhensible pour le passant.

L‘avenir formel de l’Eglise est autre.

II – Suggestions

III – Retour et aller au fond
  
Bertrand Fessard de Foucault
– jeudi 7.vendredi 8 . samedi 9 Mars 2013
reçu en écho
 
----- Original Message -----
From: 
Sent: Friday, March 08, 2013 11:30 AM
Subject: Re: ah ! si mon peuple m'écoutait, s'il allait sur mes chemins ! - textes du jour + commencement de note pour les français conclavistes + le sacrement du Pardon, instructions à qui l'administre + Tchad, une circonsccription, son état selon son député

Cher Bertrand,
Tout à fait d'accord avec votre diagnostic sur l'Eglise. Pour ma part, cependant, j'insisterais sur l'hypertrophie vatica    ne, qui certes, heureusement, ne parvient pas à étouffer les créativités locales, mais qui, justement donne une idée fausse de l'Eglise, beaucoup plus uniforme et figée qu'elle ne l'est en réalité. Je pense aussi que le langage du m    agistère devrait être beaucoup plus ferme et sévère contre les débordements du libéralisme économique et le règne de l'argent. A mon avis, il faudrait une grande encyclique sur ce thème, abordé à plusieurs reprises par Benoît XVI, mais comme de façon incidente. J'aimais le langage de ce pape ; son encyclique Deus caritas est  est magnifique et a été bien reçue même dans des milieux de catholiques jeunes, plutôt de gauche et contestataires !
Bien amicalement

----- Original Message -----
From:
Sent: Friday, March 08, 2013 3:08 PM
Subject: Renonciation de Benoît XVI : « fait religieux et patrimoine »


Cher ami de notre communauté de "priants",

Votre constat est juste, bien que très pessimiste, pour ma part, l'état de l'Église, est-il un jour un état?
Peut-on faire un constat, alors que nous vivons dans une toute petite partie du monde et que nous ne sommes chacun que sur un tout petit terrain, sur lequel nous n'avons que notre visibilité lié à un espace et un temps déterminés.
L'Église un corps constamment malade et constamment en bonne santé, qui depuis 2000 ans s'est remis de multiple maux, rebondit de multiples attaques internes et externes, et apporte encore la seule espérance au monde qu'il soit possible d'apporter.

Savez-vous que chaque année en France le nombre de catéchumènes augmente considérablement, que dans tous les diocèses, les femmes ont de plus en plus de responsabilités ecclésiales fondamentales, officialité, catéchuménat, art sacré; Les facultés de théologie (Angers) sont très actives, les femmes y ont un rôle
immense, professeurs, conférencières, animatrices..; les laïcs y sont investis en tant que responsables: Christophe Pichon, Angers.(Après Véronique Margron)
Le dialogue laïc-clerc est devenu naturel et productif, les fruits en sont justement la nouvelle Évangélisation qui, si elle ne fait pas de bruit médiatique, fait une œuvre considérable. De nos jours des laïcs se forment ce qui, parfois, met à mal certains clercs qui devraient eux aussi suivre des "formations permanentes".


Je ne crois pas que Benoît XVI surveillera le conclave, il nous a trop souvent prouvé son honnêteté et l'exigence qu'il a envers les autres et lui-même.
 Il fera comme vous et moi, priera et fera confiance à la seule organisation humaine qui depuis 2000ans, avec des hauts et des bas, en but au "bien et au "mal" invente encore chaque jour la liberté de dire Oui à Dieu, à son Verbe, à son Esprit, avec toutes les hésitations, tous  les risques, les fragilités de tous les hommes et la nécessité du temps afin que  l'œuvre se déploie et que s'accomplisse la destinée humaine: faire briller l'Amour et la Gloire de Dieu.

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