dimanche 31 mars 2013

le Christ, votre vie... le linceul resté là - textes du jour

Dimanche de Pâques - le matin . 31 Mars 2013

J’ai passé le râle de mon désespoir en courriel à ... dont le conventionnel des vœux de Pâques m’assommait. Puis, le lui exprimer, regarder et recevoir ma chère femme, progressivement a fait fuir Satan et la mort… je travaillerai, je chanterai la foi qui m’est donnée et je ressusciterai. Il se peut même que notre conversation d’hier soir, si réaliste mais, de la part de ma chère femme, si tendre et chaleureuse ce qu’à notre réveil me redit son visage, marque pour moi un début, j’accepte et ainsi nanti, lesté, dépouillé et équipé par mon acceptation, je suis prêt à ce nouveau départ qu’est aujourd’hui. J’accepte la vie qui était le constat de ma mort, de mon insuffisance pour, à moi seul, sauver et faire vivre qui j’aime. J’accepte que ce soit un autre qui me fasse ressusciter et sauve et fasse vivre celles que j’aime. A toures et à tous, ce matin, je souhaite de ressusciter et de vivre.

Prier… vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut… [1] Pour survivre, pour vivre, pour pourvoir aux besoins et à la joie de qui j’aime, prier, prier et me confier. C’est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon des péchés. De péché, que le désespoir, qui est négation de Dieu et de la résurrection du Seigneur. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire.La course de Marie-Madeleine au tombeau puis chez les disciples. Il faut encore sombre, elle voit que la pierre a été enlevée du tombau. C’est l’Eglise, ce sont les apôtres, ces deux apôtres qui suivent, chacun comme il en a reçu la grâce et les possibilités, le Christ au début de sa Passion, ces deux apôtres qui opèrent, au seuil du Temple, « leur » premier miracle, Pierre et Jean… Marie-Madeleine, c’est la meilleure des foules, celle des amoureux du Christ : nous ne savons pas où on l’a mis. Repart-elle, repartent-elles avec els deux disciples. Elle court donc… Ils couraient tous les deux ensemble. Et soudain, la plus grande et la plus belle prière, dépouillée de notre charuivari et de mes mots : le constat : il voit que lelinceul est resté là (Jean), il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le inceul, mais roulé à part à sa place (Pierre), il vit et il crut (Jean). Tout commence pour tous… pour nous… pour moi. Jusques là, en effet, les disciples n’avaient pas vu. Quoi ? que d’après l’Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Sans doute, mais pour qu’ils le voient d’âme, d’intelligence, de destinée, de relation personnelle à ce Maître si proche et si incommensurable pourtant que jamais ils ne le saisissaient dans ces trois ans de vie totalement ensemble et explicite, pourqu’enfin ils le saisissent dans Son essence divine, dans la totalité de Sa vie, ils doivent, non du tout constater que le tombeau est vide… mais regarder, voir que le linceul es resté là. Le vêtement de mort est désormais inutile. A jamais. C’est parce que le linceul est resté là, qu’il est vraiment enlevé du Christ, de nous qui suivons, arrivons, courons, voyons. Croyons.


[1] - Actes des Apôtres X 34 à 43 passim ; psaume CXVIII ; Paul aux Colossiens ; évangile selon saint Jean XX 1 à 9
 

Aucun commentaire: