samedi 9 mars 2013

le troisième jour, il nous relèvera et nous vivrons en sa présence - textes du jour

Samedi 9 Mars 2013

Hier
 
Véritable retraite hier soir et ce matin pour le sacrement du pardon et la messe qui a suivi. Fécond retour en moi-même, en tout cas de la lumière sur ma vie et sa suite à présent.
Ce matin
 
Depuis hier matin, je me sens porté par une grâce efficace, je ne saurai l’expliquer que par le sacrement reçu : ce ressenti n’est peut-être pas l’accompagnement ou le critère de la foi, mais il est gratifiant, il confirme que l’extérieur de soi existe et n’est pas seulement l’apparence si souvent astreignante ou décevante des circonstances. – Merveille de notre petite fille, endormie, encore un bébé, si petite encore, suçant son pouce gauche, la main ouverte, la droite possédant l’oreiller et allongée, la tête de profil, tellement paisible.

Hier, quasiment par retour, j’ai reçu à la communication du commencement de ma note aux cardinaux conclavistes français, déjà deux échos … de femmes [1]. Je sens bien la suite. Demandé de l’aide par un témoignage et et des suggestions à ma lecture, à un évêque et à un préfet : dans la pratique d’une animation de territoire, ils sont décisifs. Je crois de nouveau depuis quelques années, peut-être à cause de la diffculté de notre intégration dans un milieu semi-campagnard, semi-urbanisme dilué d’une agglomération de taille très moyennes, que c’est la paroisse et le territoire qui doivent faire communauté, et non des strates sociologiques homogènes qui se sont révélés – selon ce que j’ai ressenti à la rencontre de leurs militants ou adeptes – très enfermantes sinon autistes : que ce soit les « communautés nouvelles » ou les « mouvements », GDAC, Action catholique par sexe, âge, métiers, niveau intellectuels, resoponsabilités économiques ou politiques. Il est certainement excellent et pratique de faire le point entre semblables et d’essayer ensemble de soulever le milieu, mais la richesse d’une paroisse terrioriale c’est la diversité et le brassage, rien ‘y est homogène et le mouvement de la vie est la renco,ntre ou le refus de la rencontre. Je développerai cela entre autres… mes suggestions aussi sur l’orgzanisation et la participation dans l’Eglise. Le mouvement de la note se continuera de lui-même. Aboutir d’ici cette nuit, puisque le conclave commence le mardi 12 : trop tôt à mon sens pour les rencontres, réunions, et aussi les méditations en solitaire non sur les personnes mais sur les situations.

Prier, avant d’aller aux nouvelles de Denis M. en assistant à la messe qu’il célèbrera sur la table de réunion de son presbytère, trop fatigué. Je m’investis beaucoup. A juste titre, ma chère femme veut mon investissement prioritaire sur nous. Aider à la transition, et puis respecter la vie, si notre ami doit l’organiser autrement que jusqu’à présent où il était autonome. – Epoque où il était cru que les épreuves ne venaient que de Dieu et affinement relatif pour vivre que de telles épreuves avaient un sens et un but (divin) : celui de nbous raapprocher de ce Dieu nous éduquant donc au fouet… j’y vois plutôt, le péché en général, collectif ou personnel, la arque de notre liberté. Ce que nous choisissons, quel que soit l’amour de Dieu pour nous, Son intelligence et Sa connaissance de nous, a des conséquences. Nous sommes efficaces autant pour le mal que pour le bien. Nous xistons parce que nous pouvons et devons choisir : liberté. Créés libres parce qu’à l’image de Dieu, pas de souverain qui ne soit libre, pas de développepment d’une identité qui ne se fonde sur une liberté et qui ne la permette…  les âges successifs de la spiritualité dans l’histoire de l’humanité, factuellement, cilturellement… où en sommes-nous sur la liberté, le péché, l’efficacité dans ce monde de la relation à Dieu… que cela se « voit » ou pas. Allons ! revenons au Seigneur ! C’est lui qui nous a cruellement déchirés, c’est lui qui nous guérira ; lui qui nous a muetris, il pansera nos blessures. Après deux jours, il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence. Osée, le meurtri, le cocu, le connaisseur en  désir d’amour, en force et précarité du couple humain, en fin perspicace de la psychologie féminine, elle-même plus délicatement et complètement expressive de toute la psychologie humaine. Fondamentale résolution pour toute avancée spirituelle : efforçons-nous de connaître le Seigneur ; sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l’ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la terre. La connaissance de Dieu est une mise en présence, notre mouvement est fondamentalement d’accueil, cet aller au-devant est toujours une réponse, nous ne le savons qu’en étant arrivés et bien plus accueillis que nous n’accueillons, le mouvement est une venue de Dieu, les vierges sages et les vierges folles, voici l’Epoux ! … car c’est l’amour que je désire.  Parabole du pharisien et du publicain, si connue. Prières de chacun : celle du pharisien, récapitulative de ses bonnes actions, est longue, celle du publicain est lapidaire : Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis. L’échangiste, créancier de Dieu… l’humble débiteur de Dieu. Leçon incise, la prière nous transforme : c’est lui qui était devenu juste, et non pas l’autre. [2]
 

[1] -  ----- Original Message -----
From:
Sent: Friday, March 08, 2013 11:30 AM
Subject: Re: ah ! si mon peuple m'écoutait, s'il allait sur mes chemins ! - textes du jour + commencement de note pour les français conclavistes + le sacrement du Pardon, instructions à qui l'administre + Tchad, une circonsccription, son état selon son député

Cher Bertrand,
Tout à fait d'accord avec votre diagnostic sur l'Eglise. Pour ma part, cependant, j'insisterais sur l'hypertrophie vatica    ne, qui certes, heureusement, ne parvient pas à étouffer les créativités locales, mais qui, justement donne une idée fausse de l'Eglise, beaucoup plus uniforme et figée qu'elle ne l'est en réalité. Je pense aussi que le langage du m    agistère devrait être beaucoup plus ferme et sévère contre les débordements du libéralisme économique et le règne de l'argent. A mon avis, il faudrait une grande encyclique sur ce thème, abordé à plusieurs reprises par Benoît XVI, mais comme de façon incidente. J'aimais le langage de ce pape ; son encyclique Deus caritas est  est magnifique et a été bien reçue même dans des milieux de catholiques jeunes, plutôt de gauche et contestataires !
Bien amicalement

----- Original Message -----
From:
Sent: Friday, March 08, 2013 3:08 PM
Subject: Renonciation de Benoît XVI : « fait religieux et patrimoine »

Cher ami de notre communauté de "priants",

Votre constat est juste, bien que très pessimiste, pour ma part, l'état de l'Église, est-il un jour un état?
Peut-on faire un constat, alors que nous vivons dans une toute petite partie du monde et que nous ne sommes chacun que sur un tout petit terrain, sur lequel nous n'avons que notre visibilité lié à un espace et un temps déterminés.
L'Église un corps constamment malade et constamment en bonne santé, qui depuis 2000 ans s'est remis de multiple maux, rebondit de multiples attaques internes et externes, et apporte encore la seule espérance au monde qu'il soit possible d'apporter.

Savez-vous que chaque année en France le nombre de catéchumènes augmente considérablement, que dans tous les diocèses, les femmes ont de plus en plus de responsabilités ecclésiales fondamentales, officialité, catéchuménat, art sacré; Les facultés de théologie (Angers) sont très actives, les femmes y ont un rôle
immense, professeurs, conférencières, animatrices..; les laïcs y sont investis en tant que responsables: Christophe Pichon, Angers.(Après Véronique Margron)
Le dialogue laïc-clerc est devenu naturel et productif, les fruits en sont justement la nouvelle Évangélisation qui, si elle ne fait pas de bruit médiatique, fait une œuvre considérable. De nos jours des laïcs se forment ce qui, parfois, met à mal certains clercs qui devraient eux aussi suivre des "formations permanentes".

 Je ne crois pas que Benoît XVI surveillera le conclave, il nous a trop souvent prouvé son honnêteté et l'exigence qu'il a envers les autres et lui-même.
 Il fera comme vous et moi, priera et fera confiance à la seule organisation humaine qui depuis 2000ans, avec des hauts et des bas, en but au "bien et au "mal" invente encore chaque jour la liberté de dire Oui à Dieu, à son Verbe, à son Esprit, avec toutes les hésitations, tous  les risques, les fragilités de tous les hommes et la nécessité du temps afin que  l'œuvre se déploie et que s'accomplisse la destinée humaine: faire briller l'Amour et la Gloire de Dieu.

[2] - Osée VI 1 à 6 ; psaume LI ; évangile selon saint Luc XVIII 9 à 14

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