Prier … [1] comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ». Frappés de stupeur et de crainte, iks croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez :un esprit n’a pas de chair ni d’os, et vous constatez que j’en ai . » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avea-vous ici quelque chose à manger ? ». Il luis offrirent un morceau de poisson grillé. Il le peit et le mange devant eux. Les « évangiles de la Résurrection » sont simplement le témoignage de sa résurrection que donne le Christ à ses disciples, aux « saintes femmes », à cinq cent autres frères. Mais le témoignage ne vaut que par rappel que les faits coincident avec les prophéties. La foi est vérification et sa bauté, son critère sont qu’elle n’est totale qu’en nous ayant tellement envahis, corps et âme que nous sommes partagés entre joie d’être exaucés et doute sur l’incroyable. Accessoire ? les éléments donnés sur ce corps-même du ressuscité. Corps glorieux de la Transfiguration, corps que sera le nôtre aussi dans la vie éternelle, corps désormais affranchi du temps, dfe l’espace, de toute limite matérielle, corps méconnaissable sauf selon la foi, la joie, l’amour, l’adoration…. C’est pour vous d’abord que Dieu a fait se lever son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, en détournant c hacun de vous de ses actions mauvaises…. C’est vous qui en êtes les témoins. Reste cette mystérieuse dialectique de la liberté divine, de la toute puissance, du plain et du dessein pour notre rédetion. Autant l’annonce prophétique et l’accomplissement des Ecritures par une vie et des événements exceptionnels sont à notre portée, et c’est aussi à dessein qu’ils se sont présentés et sont expliqués à mesure par le Christ, qui est à Lui-même son ultime prophète et son premier commentateur, en chronologie et en substance, autant une telle dialectique entre Dieu et l’homme, qui n’a rien de mécanique, qui est tout entière le jeu de nos libertés et de l’amour divin nous dépasse. Sans doute, est-ce le secret de notre nature, un déterminisme d’amour qui est le creuset de notre liberté et la chance de notre accomplissement.
Hier en salle d’attente, pour mon cher Denis M. L’identification de mon ami en tant que prêtre, les questions-réponses sur l’élection pontificale, mais aussi le jeu des enfants, la petite Thaïs , timide et précise, et surtout, les deux jumelles, dont l’une à lunettes – nous sommes chez ophtalmo. – Lilou et Malia… leur mère, si jeune et simple. Conversation sobre. Pas d’autres enfants, son mari suicidé il y a quelques mois, refus de suivi psychothérapeutique, il n’y alla qu’une fois, une détermination. Elle-même semble mystérieusement affranchie de tout sentiment. Aide maternelle chez elle, organisée, pas même l’aide de ses parents. Les jumelles pas bbaptisées. Elle-même… j’ai été sgtupéfait de cette autoonomie y compris et surtout par rapport au drame, dont je ne peux savoir les tenants et aboutissants. La salle était petite, nous avons tous été en relations aisées les uns avec les autres. J’ai laissé à Séverine mes coordonnées au cas où… je ne sais pas même dire si c’est la grandeur humaine, une grâce sépciale ou tout simplement la force de la vie et une sorte d’épousaille sans discussion d’une dstinée qui, pour d‘autres, ferait question, mais pas à elle. De si jolies enfants, un visage et une silhouette tellement intacts et simples : je lui ai promis les rencontres, les hommes, le mari… Le mystère humain… En regardn la série de malchances ou de mauvaises pratiques, un défaut aventureux de conseils : la chaîne médicale et chirurgicale aboutissant à la perte d’un œil, au bouleversement le plus concret d’une vie, le ministère sacerdotal plus difficile à exercer, la conduite automobile impossible, la lecture fatiguante au bout de trois quarts d’heure, alors le dialogue avec la vie, avec Dieu, de la part d’une âme consacrée dont le corps a besoin de la compagnie, de l’aide. Cintentieux, expertise, tentative de remédier. Prière pour elle et pour lui…. Tandis que je vais rouler pour Paris, théâtre de deux enjeux. Notre multipropriété, une compréhension nouvelle par la France de l’un des pays à l’origine moderne duquel elle se trouve et dont elle ne doit plus couvrir des évolutions mortifères. Nous avons des clés pour changer le monde et accompagner d’autres, mais pas toutes et de loin. La Résurrection nous met au commencement de toute l’Histoire et de toute possibilité. Le monde ne se porte pas lui-même. Il est passionnant autrui nous passionne, et nous-mêmes, comment ne pas nous étonner de nos fonctionnements, ne pas pénétrer d’expérience et également selon la scène que rapportent les médias, combien nous sommes fragiles et toujours au point de verser… tout repose sur la foi au nom de Jésus… oui, la foi qui vient de Jésus a rendu à cet homme une parfaite santé en votre présence à tous… Et pourquoi ces pensées Qui surgissent en vous ? La « peine » que Dieu se donne pour nous faire TOUT comprendre, et donc tout vivre, finalement, mort, souffrance, diminution, aléas, triomphes qui peuvent nous brpuler autant que nous signifier une marche vers quelque accomplissement. Plus je vais, moins je prise le triomphe pour moi – ce fut très rare – pour autrui, c’est souvent signe qu’à la prochaine étape, ce peut être le vertige ou la perte du contact avec le réel, notre condition, et notre monde. Vivre en confiance. Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Ecritures. D’Histoire que celle de Dieu fait homme, toutes les autres en découlent, majuscules ou pas, personnelles ou collectives. Toutes. Elles n’ont de sens, de déroulement que selon cette première histoire.
[1] - Actes des Apôtres III 11 à 26 ; psaume VIII ; évangile selon saint Luc XXIV 35 à 48
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