lundi 8 avril 2013

échange sur un envoi quotidien à propos des textes du jour


à la suite d’une rencontre dans un exercice spirituel de deux jours,
lui-même étape d’une suite partagée d’enseignements en douze soirées conviviales


----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, March 25, 2013 2:34 PM
Subject: continuer
Pièces jointes – une explication pour un envoi quotidien – note à l’attention des conclavistes français – notre à la haute attention de LL les cardinaux … - renonciation de Benoît XVI courriel circ.

Pour continuer de faire connaissance, pièces jointes. Et proposition quotidienne à l'essai. Si cela vous encombre, cher co-parcourant, faites-le moi savoir et je ne me ferai que rare.

En communion.


----- Original Message -----
From:
Sent: Monday, April 08, 2013 4:44 AM
Subject: Re: continuer

Cher Bertrand,

Je vous sais gré de me transmettre quotidiennement les écritures du jour mais je visite déjà le site Evangelizo ce qui me donne le même contenu sans encombrer ma boite mail.
Aussi, je souscris à votre proposition et vous remercie de ne plus m'en mettre en copie.

Bien cordialement.

PS : Permettez-moi de ne pas être en communion avec vous concernant votre soutien affiché à notre président de la république, qu'a-t'il fait des grâces sanctifiantes de son baptême?
Je prie pour lui mais j'ai peur qu'au jugement particulier il ait des comptes à rendre...

H.

----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, April 08, 2013 7:07 AM
Subject: Re: continuer

Je vous ôte de ma liste, pour effectivement ne pas vous encombrer. Je suis cependant surpris, compte tenu des circonstances de notre rencontre que partager ne soit pas votre mode de vie, y compris spirituel.

Ni l'éternité ni la vie en ce "bas" monde ne sont fonctions d'un jugement particulier de qui que ce soit, et de la part de quelque tiers que ce soit et d'abord de Dieu, le souverain et si intime Autre. Jésus est venu sauver et non juger.

La haine de la gauche rend la droite française stérile et les chrétiens qui partagent cette haine me paraissent en contradiction profonde avec une foi dont la propagation, moins que jamais, peut être une croisade avec anathèmes et torches.

Depuis que j'ai reçu - des événements et du départ du général de Gaulle - une certaine conscience politique, j'ai tenté, publié dans les journaux ou pas, lu en lettres ou courriel ou pas à l'Elysée et au Parlement, tenté de dire à chacun, quelle que soit l'étiquette des tenants passagers du pouvoir poltiique chez nous, la chance qui demeurait à leur portée de faire bien et grand. Je publierai bientôt la compilation de mes adresses à Nicolas Sarkozy, et il y aura ensuite, aussi régulières, celles à François Hollande. Couve de Murville réputé froid - ce qui est une vue simpliste - m'a dit un jour : la politique est affaire de sentiment. Nous n'avons pas le même : c'est secondaire car nous avons le même pays, chéri et parfois angoissant quand nous ne continuons pas d'en faure ce qu'il fut et ce qu'il peut être pour nous tous et pour bien des gens et des peuples dans le monde. Raison de fond pour continuer de travailler et d'espérer. Ensemble.

Reste que je pense à vous et ai été heureux de vous connaître. 


----- Original Message -----
From:
Sent: Monday, April 08, 2013 7:57 AM
Subject: Re: continuer

Cher Bertrand,
Il ne s'agit aucunement pour moi d'une haine de la gauche.
Je
suis attentif à tous les gens de bonne volonté qui soient honnêtes et qui placent l'intérêt de leur pays avant leur intérêt ou leur orgueil.
Ma remarque sur notre président sans le juger me porte à croire qu'il a jeté aux orties son éducation chrétienne et qu'en tant que responsable il en rendra des comptes de même que les autres membres du gouvernement.
Quant à monsieur Bayrou pour qui vous semblez avoir une considération certaine, malgré un catholicisme affiché, est terrifiant sur certaines de ses prises de positions en particulier sur le pape Benoît XVI.
Vous êtes sûrement sans ignorer le principe de saint Ignace sur les 2 étendards : êtes-vous convaincu que notre président soit du côté de l'étendard du bien ?
Ne pensez pas que je rangeais son prédécesseur sous le bon étendard pour autant!
Bien cordialement
H.

ma réponse n’a pu être adressée par courriel,
puisque la messagerie de mon correspondant rejette mon envoi depuis le premier


De: "Bertrand Fessard de Foucault"
À: "H… "
Objet: Re: continuer
Date: lundi 8 avril 2013 08:31

Je vous lis, cher H…, avec attention.

Et puisque nous approfondissons chacun, je vous avoue - pour la politique - que je n'ai plus rencontré depuis Michel Jobert avec qui j'ai vécu une relation forte et intime de 1973 à sa mort, d'homme ou de femme qui soit comme je le souhaite. je fais donc avec... Vous me préciserez ce que vous avez relevé de François Bayrou à propos de Benoît XVI : j'ai une lettre de Simone Veil, au moment de la campagne de 2007, vibrante de dénégation et de destruction pour Bayrou, mais qui ne m'a pas convaincu, puis sa candidature au siège de Pierre Messmer et l'icônat auquel elle a accédé tout en présidant le comité de soutien à un candidat ayant au programme un ministère de l'Identité nationale m'ont convaincu sur elle. Je sais donc que Bayrou a des ennemis motivés.

Pour la manière de raisonner sinon de voir; nous ne sommes pas du tout pareils. Je ne suis pas d'une famille spirituelle croyant au rite plus qu'à la vie et donc à la lettre du jugement, des âmes du purgatoire, des indulgences. Juger Hollande et la gauche sur ce qu'ils font par rapport à une espérance suscitée et à une idéologie qui leur est supposée (avec commisération de la part de certains, avec ferveur de la part d'autre) suffit largement à un jugement particulier, dès ici-bas et quotidiennement. Il me semble que le meilleur jugement, voire la condamnation justifiée, c'est de mettre en relation quelqu'un avec ce qu'il prétend être et avec sa propre ambition : y a-t-il adéquation ? Bien entendu, sur le but fondamental de la politique et de toute action collective, il y a le bien commun. Il est très peu défini actuellement. Ce serait une recherche utile que de nous interroger nationalement. Ma proposition de nouveaux cahiers de doléance, contenue - en passant - dans ma contribution de samedi dernier, couriellée dans l'après-midi à l'Elysée, au retour de Tulle du Président.

Enfin, ms envois quotidiens ont des annexes de toute sorte, et ne sont pas que le copier-coller d'Evangelizo.org. Vous avez en fenêtre principal un extrait de mon journal en lecture personnelle des textes et en bilan intimiste - peut-être trop intimiste - de ce que je vis ou pense ce jour.

Bien amicalement.

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