dimanche 21 avril 2013

ils viennent de la grande épreuve, ils ont lavé leurs vêtements - textes du jour

Dimanche 21 Avril 2013

Hier
 
A propos de ce que j‘écris répétitivement, par force, car de moins en moins, le sujet m’intéresserait, me convcernerait, s’il n’était devenu d’ordre public et émergence d’une nouvelle forme de la vie politique : le mariage pour tous ou le mariage homosexuel… reçu un message de contestation, mais très personnalisé et chaleureux  [1]   Edith  d’abord rétive à notre séance de cirque, version Medrano, s’y est mise. A ma surprise, les clowns, assez banaux ont été la préférence des filles, Marguerite et son amie Eva. Apparemment plus simple que Pinder, moins riche mais moins entreprise, plus fraternel entre artistes et gens de piste. De très beaux numéros : deux ingénieux. Des passages d’animaux d’espèces différentes en dessous ou en-desssus d’une espèce de plus grande taille, un poney sous le ventre d’un cheval avec signe de celui-ci que le petit se trompe de sens,  ou des lamas sautant par-dessus le cou d’un chameau assis. Au « zoo », pour la première fois, vu un chamelon d’Asie centrale de pas quinze jours, alors qu’au Kazakhstan, j’ai vu des milliers de chameaux, mais toujours adultes. Une partie de foot. jouée par des chiens boxers.Une jeune vietnamienne en funambule, faisant des exercices étonnants, certainement très dangereux, sur fil mou, qu’elle chevauche avec grand écart et autres, une passe pour attraper de la bouche un foulard en restant à genoux sur le fil, un équilibre sur la seule tête. Un duo de suspensions-tournoiement.

Un courriel de J.-B. reprenant langue. Leur troisième marche maintenant. Il prolonge ma réflexion de ces derniers mois : la fratrie, qu’est-ce ? à quoi tenait ce lien si évident qu’il englobait tout il y a vingt ans, et qui maintenant existe moins que d‘autres attaches, même celles au passé . Le temps ? sa durée subjective, variable suivant les époques, l’enfance au présent, de projet que pratique, de rêves que fantastiques, l’enfance pour moi qui fut sans lutte, disponibilité à toute affection. Vient ensuite le temps où chaque année semble un progrès, ou une déception, en tout cas constamment la marche en une attente plus ou moins comblée, un projet se précise, et tout se vit par rapport à ce projet, à un but, des butrs à atteindre. Ils furent pour moi clairs, après des années de flou à l’adolescence. Puis vient un autre versant, où l’on vit sur stock, où les objectifs ne sont plus au loin, atteints ou pas, le bonheur ne peut plus être qu’au présent, le cercle est restreint, l’accueil de l’extérieur, de l’autre ou du choc a des impacts différenciés. En ce sens, les deux âges me paraissent contemporains, alors que dans ce passage de l’enfance à un âge adulte, tout est lointain aussi bien la vieillesse que l’enfance. L’enfance – elle – est éternelle, se sent éternelle, ou ignore le temps autre que le présent et l’instant suivant. La fratrie : rapport au temps ? ou à l’ducation ? ou à l’enfance ? la sensibilité à ce que l’on croyait commun et qui ne fut que cadre. La différenciation en fratrie si sensible avec le temps passé est-elle de nature ou selon les apports que chacun reçoit et qui sont différents. Alors qu’en couple, les points communs d’année en année affluent et se manifestent, sans doute par l’œuvre et la vie communes.

Les deux amies dorment là-haut dans la grande chambre, devraient… car elles sont toutes deux devant l’ordinateur de Marguuerite.

Ce matin
 
Bien dormi, sans rêve, ciel clair, silence. Commencement… Prier… Le cirque hier, ce qu’il m’en reste. Le don de ce clown, au sifflet et au geste pour annimer et faire participer l’ensemble de la foule spectatrice, mettre en rythme, interdire, susciter : le vrai art d’animer, parabole pour toute assemblée, en un lieu ou dans le temps. Ce numéro de funambule, le défi, à genoux sur le fil détendu, se pencher sans rouler-bouler dans le vide pour attraper entre les dents un foulard. Comment progressivement, du regard, de la tentative, de la supplication, la jeune acrobate nous a fait progressivement comprendre ce qu’elle tentait de faire, d’obtenir d’elle-même alors que les circonstances, la position, la fatigue (trois fois le numéro chaque jour…) semblaient de plus en plus hostiles. Là encore, intensément, la participation du spectateir, mais cette fois en individue, en communion de couple avec l’artiste, la personne se surpassant et une fois dans le défi ne pouvant plus ni reculer ni avancer. L’instant, et le dénouement, art que n’aurait pas eu l’Européen pour une vraie mise en valeur-action de grâce, fut très lent. Prier pour eux, gens du cirque, prier pour eux, ratés de la politique et de l’animation nationale et européenne, prier pour ce pape aux décisions si rythmées, très attendues mais en germe si révolutionnaires, complémentarité avec Benoît XVI : une certaine banalisation de la papauté en supprimant son caractère viager et en en rendant la décision, l’organisation vraiment délibérative, collégiale. Il y a des chances et de la ressource dans notre espèce, mais sans doute l’épanouissement de ces chances se fera dans de tout autres registres et selon des modes très différents de ceux auxquels nous sommes habitués pour la vie collective : religion, politisue, économie, société, culture. Autre chose frémit, on n’en discerne que le frémissement, ni la forme ni l’orientation. Prier donc… à l’écoute du monde qui peut mener à Dieu. … Que grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrêmités de la terre [2] C’est un peuple universel et sauvé qu’il s’agit. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, la brûlure du soleil ne les accablera plus… Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. Comment ? l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les cinduire vers les eaux de la soyrce de vie… Pasteur qui assure : Mes brebis écoutent ma voix : moi, je les connais, et elels me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais, elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Prière d’adoration, prière de conformation à ce don qu’est la paix, la sécurité. Et… enseignement reçu dans cet accomplissement, vision déjà de Dieu-même : Le Père et moi (le Christ), nous sommes UN.


[1] - ----- Original Message -----
From:
To: "Bertrand Fessard de Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr>
Sent: Saturday, April 20, 2013 11:50 AM

Je suis intriguée par vos commentaires et pièces jointes !
Vous soutenez François Hollande depuis le début et seriez-vous plus fidèle à lui qu'au Christ ?

Au temps des Romains une confusion semblable à celle d'aujourd'hui régnait et était signe d'une fin proche.
Notre temps et notre France si aimée et si claire est aux mains de  l'obscurité et de la décadence qui se prend pour l'avenir...
Le nom de Dieu en hébreu est fait des lettres homme et femme et il  est vrai que ce sont ces 2 énergies dont Il est fait qui ont été créatrices de l'Univers...
Le couple est un chemin spirituel, non pas stérile mais créateur comme Dieu le voulait: Il nous voulait à son image dans son immense amour... C'est le fondement même de notre vie qui est bafoué aujourd'hui. Je parle par mon expérience : mon mari et moi sommes des artistes  ( mon mari est mort il y a cinq ans ) Nos oeuvres sont totalement différentes, nous avons travaillé dans une liberté totale et notre amour a grandi chaque jour dans cette liberté...
Oui le couple dans sa différence est la plus belle des aventures humaines : je la mets aujourd'hui au dessus de la vie monastique. N'est-elle pas créatrice  comme Dieu est Créateur ? Je vous embrasse et serai heureuse de vous voir avec une pensée claire sur un sujet aussi fondateur de la vie. J'organise un colloque sur Physique quantique et Conscience le 12 mai avec des physiciens du monde entier. 
Serez vous heureux d'y assister
[2] - Actes des Apôtres XIII 14 à 52 passim ; psaume C ; apocalypse de Jean VII 9 à 17 ; évangile selon saint Jean X 27 à 30

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