dimanche 14 avril 2013

que mon coeur ne se taise pas, qu'il soit en fête pour toi - textes du jour

Dimanche 14 Avril 2013

Salutaire irruption des grévistes PSA d’Aulnay en conclusion de la harangue-langue de bois du Premier ministre au conseil national du PS à la Villette. Premier pas du pape François après un mois d’échauffement et de palpations paternelles des écrouelles : une commission (méthode ?) de six cardinaux pour la réforme de la Curie romaine. Journée d’hier pour ce colloque d’APEL : « Aide-moi à te parler – Trouver les mots pour grandir dans l’échange ». L’exposé du Père Jean-Marie PETITCLERC, passionnant sur le sujet (je l’avais entendu à Franklin, il y a une dizaine d’années) et, collaborateur des successifs ministres chargés de la Ville, à prendre sur la communication avec l’enfant et adolescent, en oarabole sur ce que devrait la communication en politique gouvernants/gouvernés gouvernés/gouvernants. Les rencontres en amphithéâtre et en « ateliers », la vérité des gens quand il y a thème, enceinte et une sorte de permissivité ambiante, e considération mutuelle, d’analogie de condition… car chacun est demandeur, effectivement, d’apprendre, de dialoguer, d’écouter. J’ai interpellé, beaucoup appris, les vies sont dominées par les ruptures, la mort des autres à vivre soi-même. Et cet homme, enfin, dont je crois connaître les pistes qui le ramèneront à une certaine titalité, mais dont je n’ai pas su marquer d’un repère efficace l’adresse internet… la retrouverai-je dans mon fichier. – Prier les textes de ce jour, l’évangile particulièrement déjà lu en groupe mercredi dernier, relire et reprendre tandis que grandissent en moi des appétits d’arrêt et aussi, pour ce qui est d’écrire, de n’être qu’à un seul sujet assez dirablement et intensément pour le parcourir et l’avoir étudié comme je sens devoir l’y donner. Un des récits d’après la Résurrection, donc, la troisième pêche miraculeuse [1]. Ce que nous avions rekevé, la mise à l’épreuve des apôtres, l’affectivité, version la plus humaine, entre les disciples, et l’amour en acte et débouchant sur une vie entière dédiée, profession d’amour de Pierre après ses professions de foi et ses reniements. Dieu se fait reconnaître par la répétitivité, l’analogie, les signes quIl nous prodigue humainement de Son identité et de Sa présence : le signe du pain rompu pour les disciples allant à Emmaüs, la pêche miraculeuse, la réminiscence. Mais il y a aussi la simple inuitition, celle de Jean avant tout signe. Les discilples ne savaient pas que c’était Jésus (expérience de Marie-Madeleine le confondant avec le jardinier)… Ils savaient que c’était le Seigneur… Jean le mystique et l‘affectif est le plus souvent, l’évangéliste le plus précis, les participants à la pêche miraculeuse sont nommés pour ceux dont l’Apôtre se souvient, car il semble que le texte entier soit un rajout après une première conclusion dont très tardif, le nombre des poissons (153), le numéro d’ordre de l’apparition. L’ambiance est au plus simple, au plus limpide. Le psaume m’atteint… que mon cœur ne se taise pas (l’affectivité, tous les sens humains, version de notre mode d’existence actuel), qu’il soti en fête pour toi. Notre joie n’est pas un effet de Dieu, elle est notre mouvement, notre louange vers Lui. Signe d'attraction mutuelle.


[1] - Actes des Apôtres V 27 à 41 ; psaume XXX ; apocalypse de Jean V 11 à 14 ; évangile selon saint Jean XXI 1 à 19

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