vendredi 17 mai 2013

bénis le Seigneur, ô mon âme - textes du jour

Vendredi 17 Mai 2013

En politique, les personnalités. L’écrit qui demeure, la sensation donnée par un comportement, une posture. Ce que j’ai travaillé pour la revue Défense nationale, la lecture des quatre livres blancs, l’ambiance de chaque moment et époque, eux aussi, avec une âme, un esprit, la question de médiocrité, les lacunes ne se posent pas. C’est avec l’existant qu’il faut travailler. Des personnages dans notre histoire et ces années-ci comme de GAULLE, DEBRE, la vérité de beaucoup de nos officiers généraux : des serviteurs de la meilleure idée qui puisse être vécue de notre pays. Hier, FH. Le but atteint, se faire mieux connaître et, au fond, admettre comme notre outil actuel pour le bien commun. Le contenu est modeste, peu imaginatif, mais consciencieux. L’appétit de gloire est typiquement celui des fondateurs austères de la Troisième République : avoir fait. Nos prêtres. Ce qui peut toujours tout rattraper, soit la bonté, soit l’humour, les deux sont l’idéal. La gestion les uns par les autres, des ouailles et du clergé ne peut se vivre que dans la certitude d’un chemin que nous découvrirons ni ne marcherons qu’en divine compagnie.

Les textes du jour [1] … l’échange décisif qui nous est proposé en chaque instant de notre vie, qui que nous soyons, quoi que soit nitre charge, où que nous ensoyons du parcours en biologie, en pensée, en engagements d’afffection : la profession de foi n’est pas rationnelle, elle est d’initimité, d’ouverture affectueuse, elle est d’amour, amour fort, bien-au-dessus des attraits et des sentiments, amour de don, de divination mutuelle, sans mots balbutiés. Amour auquel répond le Ressuscité qui investit mais sans fard : Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? – Sois le pasteur de mes brebis … c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. Questionnement qui, dans une vie, suit de près ou de loin, l’appel et la rencontre. Mission, travail, confiance divine en l’homme, l’homme particulier que je suis, la création entière confiée à l’homme. Destinée individuelle, historique, le martyre de Pierre à venir. Mais le questionnement du Christ est nuancé, étonnant. Dieu étonne, Il ne vient pas de nous, c’est nous qui venons de Lui, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons la grâce de L’entendre, mémoire utérine de l’âme. M’aimes-tu plus que ceux-ci ? … M’aimes-tu ?  … Est-ce que tu m’aimes ? ce n’est pas avant de mourir que Jésus questionne Pierre. A cet instant dramatique là, le reniement est en perspective, les abandons de tous et de partout sont sus du Christ. Le questionnement d’aujourd’hui et de toujours est celui d’un Christ, dont la majesté et la toute-puissance, la victoire-même sont voilés. Encore incarné, encore homme au sens du temps et de la bilogie, mais d’une manière aussi mystérieuse que révélatrice : le corps glorieux, les dimensions et les limites de notre nature subjuguées, le Christ dialogue avec son fondé de pouvoirs, avec celui qu’il a choisi, formé, entrainé pendant trois ans. Le dialogue est d’amour. La profondeur est du côté de l’homme, Dieu le veut ainsi, Il nous donne conscience qu’en Lui nous pouvons être totalement à son niveau. Pierre y est, remis : oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais. … Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais… Seigneur, tu sais tout : tu sauis bien que je t’aime…Pierre a déjà cette infaillibilité de l’homme en Eglise, car il en appelle pour lui-même au témoignage que Dieu se donne à Lui-même en nous. Le résultat historique, c’est le roman de Paul qui nous a fondé, ce sont nos saints, nos pays, et un jour notre aboutissement, le meilleur de nous-mêmes. Ainsi soit-il ! Messagers du Seigneur, bénissez-le, invincibles porteurs de ses ordres.


[1] - Actes des Apôtres XXV 13 à 21 ; psaume CIII ; évangile selon saint Jean XXI 15 à 19

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