dimanche 26 mai 2013

j'aurais encore beaucoup de choses à vous dire - textes du jour

Dimanche 26 Mai 2013

Fête des Mères. Dans mon enfance, la très grande fête, au collège et en famille-fratrie. Aujourd’hui ? journée d’anxiété pour l’ordre public, et pourtant tout recèle la réconciliation possible. L’U.M.P. avec sagesse peut préférer les abstentions à la manifestation que recommandent François FILLON, KOSCIUZKO-MORIZET et Luc CHATEL notamment. Un après-midi de recherche passim, les sites collectif pour l’enfant, alliance-vita, fondation Jérôme Lejeune et même les interrogations Google menant à Wikipédia sur Frigide BARJOT (et donc Karl ZERO avec tant de pastiches et de bonne humeur), Béatrice BOURGES, Ludovine de la ROCHERE, Tugdual DERVILLE, ne véhiculent pas les contenus illuministes et haineux de Civitas ni même une ambiguité comme les veilleurs de France [1]. Surtout les actes et faits de naissance sont sans doute analogues : le souci bioéthique, et une idée de la politique et de la France qui, à la racine, et s’ils ne sont pas exploités par des faiseurs, ne sont pas, par eux-mêmes condamnables (l’objet de la loi TAUBIRA ne l’est pas non plus, il répare et porte justice et égalité là où il n’y en avait pas sans en enlever le moins du monde là où il y en a). J’ai relevé que la « loi du genre » est une polémique de trente ans, que les fondations de plusieurs mouvements datent de 1993 et de 1998. En cela, Christine BOUTIN a été pionnière et imaginative. Et que les débats ont commencé il y a trente mois ouvertement vis-à-vis de projets qui n’étaient pax ceux de la gauche et de Binbcent PEILLON mais de Luc CHATEL, ministre en vue de Nicolas SARKOZY. Quant aux textes, quoique d’objets différents mais dans le même registre engageant morale sexuelle et conception de la famille, ils étaient critiqués, sous la signature de MORENO, dès Mars 2009. – La réconciliation possible parce que le reproche fait au gouvernement d’avoir fait diversion aux vrais problèmes de maintenant, chez nous : l’économique et le social, peut se faire aux manifestants d’origine s’ils prennent un nouveau rendez-vous et ne « lâchent rien… jamais ». L’évolution sera d’ailleurs d’ordre politique puisque la division s’installe partout à l’U.M.P. et dans la manif.pour tous, que les sœurs sont ennemies et que le goût du pouvoir semble avoir gagné le cœur des « anges » et des « vierges ». Quelque chose est suspendu aujourd’hui. Mais il est certain que si les dirigeants du pays et des entreprises ne traitent pas avec force et dans l’innovation puisque depuis 2008 nous broutons les mêmes pâturages quels que soient les numéros de cadastre et les appellations de lieux, le vide et le manque engendreront des initiatives et des réactions… L’insurrection morale faute de lutte des classes ? la droite faute de gauche ? ? ? Les Français à qui l’on fait croire qu’il y a encore un « modèle français », un Etat pour y veiller et une conception partageable de la France-même apprendraient la néo-politique et des chemins qui ne sont plus ni l’élection ni la procédure législative ? une sorte d’insurrection au nom de ces valeurs invoquées depuis la vingtaine d’années qu’a commencé en tout le flou ? et qui n’ont pas été définies consensuellement ? et faut-il l’écrire ? en République.

Notre orgueil à nous c’est d’espérer avoir part à la gloire de Dieu [2] et l’esérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné… Je ne crois pas que ce soit ni une exclusivité ni un mérite. C’est un fait vécu, dont je souhaite l’expérience par tous, et qui est sans doute même si l’expression diffère le fait de beaucoup. Le partager c’est sans doute l’œcuménisme et même l’humanisme. Vérité psychologique : la détresse elle-même fait notre orgueil, puis que la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persvérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée produit l’espérance…en quoi ? en qui ? Aussi bien en une aide et un accompagnement, particuliers à chacun, commun à tous, qu’en lui, l’Esprit de vérité. Il vous guidera vers la vérité tout entière. Jésus se garde d’énoncer le contenu de cette vérité tout entière, car il ne s’agit pas d’une connaissance au sens intellectuel et qui a son objet. Il s’agit d’une relation qui comble. Jésus ne dit que cette relation, à la veille d’une mort infâme, et d’heures atroces d’un déni total de sa personne qui sembleront tout démentir. Ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu, et ce qui va venir, il vous le fera connaître…. Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. La clé de la connaissance, la raison-même de notre foi est que chacune des personnes de la Trinité fait connaître l’autre et que nous faisons partie de ce mouvement divin, non pas de connaissance mutuelle et d’une certaine manière fermée, mais de gloire et de fidélité, de continuité, d’éternité et d’identité. La Sagesse, l’Esprit Saint, compagnons et contemporains de tout : présentation par les Proverbes analogue et solennelle comme le prologue à l’évangile de Jean : le Seigneur m’a faite pour lui au commencement de son action, avant ses œuvres les plus anciennes.. . mais dans ce passage, l’écho est partout de chacun des thèmes scripturaires, la création épouse de Dieu et le tranquille magistère des enfants, de leur gratuité, de leur confiance. Qui n’éprouve pas en compagnie d’un enfant, de son enfant, l’habitation par l’Esprit Saint tant les soucis et les réparties sont justes, y compris – précisément – le goût du jeu, goût qui est vraiment science appliquée.  J’étais à ses côtés comme un maître d’œuvre. J’y trouvais mes délices jour après jour, jouant devant lui à tout instant, jouant sur toute la terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. Puisse notre fête des mères aujourd’hui perdurer ainsi.


[1] - (extraits in fine) Ce sera une grande joie de partager avec vous l'irruption, dans l'histoire, de l'âme d'un peuple qui sort du sommeil face à l'anéantissement de sa civilisation, et se met à veiller sur elle.                    
 L'esprit des Veilleurs
 Depuis plus d'un mois, nous avons choisis d'honorer la personne humaine en nous rendant présents au monde, chair et esprit, dans le cadre de veillées qui ont lieu dans des lieux publics pour y retrouver une culture véritable sur laquelle l'homme peut se construire.
 Etre Veilleur, c'est offrir quelques heures à sa société pour redécouvrir le sens de la vie, de la société et la réalité de la personne humaine grâce à la redécouverte de l'histoire de France, de sa littérature, de la philosophie, grâce à la musique et à des témoignages.
Veiller, c'est aussi mettre sa vie, son quotidien, sa volonté au service du bien commun, reconnaître que nous sommes des êtres de relation et espérer un redressement culturel et politique profond.
Veiller, c'est s'efforcer d'être un homme ou une femme de conscience, d'appeler le bien et le mal par leurs noms, de préférer la vérité au mensonge, la beauté à la laideur, la justice à l'iniquité, la paix à l'affrontement. Veiller dimanche soir, c'est renoncer à la tentation de la violence qui suscite la répression, au profit de la non-violence qui conduit à la conversion de ceux qui ignorent tout de l'Homme, ou sont indifférents à la réalité de la souffrance des plus petits et des plus faibles.
Veiller, c'est commencer à changer sa vie et espérer ainsi changer la société.

[2] - Proverbes VIII 22 à 31 ; psaume VIII ; Paul aux Romains V 1 à 15 ; évangile selon saint Jean XVI 12 à 15

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