Prier … [1] au moment même où Jésus va éprouver toute la condition humaine en subissant mort et passion, c’est de Lui que sera donc venue notre expression courante, et en pâtissant de ce qu’il y a de pire dans le cœur et la psychologie des hommes, l’entrainement collectif pour les uns, la lâcheté de Pilate, le cynisme de la hiérarchie religieuse de son temps, l’abandon par presque tous les siens, Il va cependant nous assurer de l’essentiel : nous sommes plus croyants et attachés à Lui que nous ne le percevons. Nous prions davantage et mieux que nous ne pensons. Tout simplement parce que si limités que nous soyons, si intermittents, nous sommes aimés, soutenus, agis, voulus par Dieu : je ne vous dis pas que c’est moi qui prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vraiment vous m’aimez, et vous croyez que je suis venu d’auprès de Dieu. Parcours individuels mais bénis, dans cette ambiance si porteuse, ainsi Apollos : il avait été instruit de la Voie du Seigneur (je suis la Voie, la Vérité, la Vie) ; plein d’enthousiasme, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus… Pluralisme des disciples, des champs de mission. Tranquillité dans les textes, tranquillité de ce début de journée, prévenance du Christ, qui ménage nos penchants et nos façons, et en même temps continue son enseignement, le programme. Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en invoquant mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie… L’heure vient où, sasn employer de paraboles, je vous annoncerai ouvertement tout ce qui concerne le Père. La Passion n’est pas une conclusion, elle est un début. Une mise en route des événements tant attendus depuis la première chute, depuis l’Eden, depuis nos naissances manquées, des événements d’un autre ordre, les événements de la Résurrection.
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