jeudi 13 juin 2013

ce que nous proclamons, ce n'est pas nous-mêmes - textes du jour

Jeudi 13 Juin 2013

Faire le point ici ce soir – la vie plus encore que ma vie, quoique ce soit le point de vue. De plus en plus curieux de de la vie ce qu’elle fait de nous, de moi, et ce que peuvent en dire les autres plus posément et naturellement qu’en confidences, donner des indices plus que du texte, me passionne. Qualité de l’exposé hier soir sur l’amour, selon un psychiâtre spécialiste de l’autisme et de l’adoption : en fait sur l’attachement. Bernard GOLSE. Talent de présenter es choses par inversion des termes et présentation d’alternatives dont aucun des deux termes n’est à délaisser. Trop fatigué pour une prise de notes efficace, étais-je dans un public de praticiens surtout des femmes jeunes szeul à entendre phrase après phrase mon portrait et pratiquement tout ce que j’avais vécu dans ma relation à autrui ? De retour en voiture, présentation d’un livre à quatre mains, exposé pour l’émission littéraire de Philippe VALLE, par l’un des deux auteurs : Frédéric LENOIR, la chronique d’un suicidé, un prénom-titre, Noémie chez Stock. Avec la certitude de ceux qui ont trouvé le filon pour une carrière soi-disant faite par la sensibilité de plume, FL assène que l’on se souvient toute sa vie de son premier amour. Moi pas ? car j’ai eu de si nombreux premiers amours, la qualité, l’histoire, la caractéristique de chacun – surtout en moi – faisaient de chacun une aventure, un appétit de bonheur et une expérience douloureuse de l’obstacle et du refus de l’autre une première sans précédent. En un sens, mon premier amour, je le vis depuis notre mariage. Et je crois que là est le vrai. Je me souviens d’une liste que j’en avais faite à mes vingt ans : la Vierge Marie figurait en tête… Art de ces praticiesn, système d’expression de la psychanalyse, plus que l’énumération ou l’étude des outils mis en évidence depuis FREUD et rétrospectivement par tant de penseurs et philosophes (discipline qu’enviait FREUD, nous a-t-on dit hier soir) : suggérer, tâtonner, l’identification se fait à l’écoute et par une forme insgulière de transmission de la réflexion tandis qu’elle est encore en cours, en gestation, passage du relais. Il manque à cette discipline quand elle expose, le dialogue où chacun ferait avancer l’autre. Ce qui est probablement le propre de la correspondance, et souvent quand elle est écrite. Je le vis aussi Dialogue et vie conjugale, là encore, autre situation et autre échange, il n’est plus de mots explicites. – En regard, la politique et la pastorale religieuse, ce que j’en vis. J’en reçois et j’évalue aussi le métier du politique et du pasteur. Ils sont chacun limités, probablement, parce qu’iks ne sortent pas de leur genre. Dès qu’ils payent d’eux-mêmes, sans écran ni dogme ni obligation de leur linguistique, ils deviennent témoi, c’est rare. Sinon, c’est la prétention pédagogique qui implique une supériorité. Or celle-ci est insuportable aux citoyens, et devrait l’être aux ouailels si elles n’étaient pas passives. Ce qui est vrai, c’est le rôle et la fonction, mais fondamentalement c’est l’égalité et l’appétit, la vulnérabilité et l’auto-défense de chacun. Nous n’avançons en groupe que si nous somme aimantés par un objectif commun. L’amour est propre à tous les âges, toutes les conditions de vie car il introduit à des relations pas seulement de couple, mais à tous, eu surtout à soi-même. L’échec ou la réussite d’une vie, ou plutôt l’équilibre intime, et une dépendance reconnue peut être le comble de l’équilibre, la joie d’appartenir et d’être reconnu, utile, tiennent sans doute à ce bon rapport avec soi-même. Je reste convaincu que la clé d’une explication de comportement et de psychologie est cette responsabilité que nous avons chacun de nous-mêmes, et partant cette entraide entre chacun de ceux qui vivent l’analogie dans le grand bateau de notre existence humaine.
Prier… [1] justement le contraire de la relation : le meurtre, l’insulte. Jésus élargit au possible cette notion et la maintient même au plan juridique, mais devant le tribunal divin. Svous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras de meurtre et si quelqu’un commet un meurtre, il en répondra au tribunal. Eh bien moi je vous dit : Tout homme qui se met en colère contre son frère, en réooondra au tribunal. Matière da la faute, susbtance de la relation. Va d’abord te réconcilier avec ton frère. La comparaison du voile mosaïque commenté par Paul et ce qu’en dit le sage de l’Islam tel que mon ami me donna en premier teste soufi, il y a huit jours. Même dialectique : le péché et la souffrance par empêchement de connaître et voir Dieu qui a lui-même brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire, qui rayonne sur le visage du Christ. Autre conception du péché, de la justice, du rite… Si votre justice ne surpasse pas celle des scribles et des pharisiens, vouss n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. Que je rapproche de cette exhortation : soyez parfaits comme votre Père est parfait. Jésu, Dieu fait homme, place la barre très haut… mais nos ancêtres dans la foi reçue des Apôtres le vivaient : nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit. La création de l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu n’est pas seulement un  début (cf. la Genèse), elle est un baptême continu, le fruit d’une conversion humaine et d’une action divine, tout à fait contemporaines dans notre vie.


[1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthines III 14 & IV 1 à 6 ; psaume LXXXV ; évangile selon saint Matthieu V 20 à 26
 

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