mercredi 5 juin 2013

fais-moi connaître ta route ... car pour moi, mieux vaut mourir que vivre - textes du jour

Mercredi 5 Juin 2013

Je commence par prier. je dirai-écrirai mon désespoir ensuite parce que j’examinerai tout à la lumière que j’implore de Dieu afin de décider d’employer toutes mes forces pour nous sortir de l’impasse. Riant aussi pour tous ceux – innombrables – qui sont ainsi l’insecte retourné, coquille et dos au sol, pattes gesticulant au ciel ou déjà gisant presque définitivement, pourrait-on croire en les voyant. Et que croient-ils dans leur souffrance. Si l’on est seul, mourir délivre, mais si l’on a charge, ce seraut le pire. Se relever non pour continuer ainsi qu’avant, mais pour… je prie, rassemblé, unifié seulement dans la prière, contre-poids à la souffrance, à la désespérance, à l’impasse. Tous les signes et tout ce qui m’enserre et me tue, nous tue, les voici rangés pour m’indiquer la présence du Sauveur, du recours.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas. [1]  Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité,enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Je m’appuie sur toi : épargne-moi la honte, ne laisse pas triompher mon ennemi. Pour qui espère en toi, pas de honte, mais honte et déception pour qui trahit. Des nantis, ou se croyant tels, des sadducéens, ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection, viennent trouver Jésus, et ils l’interrogeaient. Cas d’une femme sept fois veuve et remariée avec la succession des frères. Et la question-piège qui ‘na pour eux aucun sens puisqu’ils ne croient pas à résurrection : à la résurretion, quand ils ressusciteront, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’auront eue pour femme ? La réponse de Jésus dépasse notre propre entendement et peut désespérer les amants, et par extension chacun de nous vivant de fortes attaches du cœur, des sentiments et de la chair, et au fond ayant vécu pleinement c’est-à-dire en relations de toutes sortes.  Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux. Ce dont nous nous f… ici-bas : l’état d’anges que nous imagions en fait sanc corps, purs esprits, et en plus chantant à vie éternelle… non ce n’est pas notre espérance. La proximité de Dieu, avec Dieu, notre participation à la vie divine, tous ensemble, selon le meilleur de chacun enfin accompli, qui n’était que virtuel ici bas sans que puisse en chacun de nous s’accomplir le dessein particulier de Dieu, du Sauveur sur nous… voilà ce que nous voulons, en quoi nous espérons… Toi, nous décevoir ? Tu nous renvoie à nos pères dans la foi : moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Tu nous renvoie à notre témoignage, les uns et les autres, à notre témoignage sur Toi. Ces souris tombées dans un pot de peinture et morte cramponnées l’une à l’autre. Cette souricette, trouvée avant-hier par notre fille dans l’écuelle d’eau de nos chiens… elle avait soif, constate Marguerite. Oui. La veuve et ses sept maris. Question théorique des contemporains de Jésus . cas d’école vécu par Sara et Tobie junior, ce qui – d’une pierre deux coups – délivra Tobie senior. En ce temps-là, les prières de l’un et de l’autre furent agréées devant le Dieu Très Haut dans sa gloire, et le saint ange du Seigneur, RaphaPel, fut envoyé pour les guérir l’un et l’autre, car leurs prières avaient été présentées en même temps devant le Seigneur. Les deux impasses si différentes, mais la même prière… Et maintenant, Seigneur, agis à mon égard selon ta volonté : ordonne que mon esprit soit reçu dans la paix, car pour moi mieux vaut mourir que vivre…  Sara monta dans la chambre du haut, et elle resta trois jours et trois nuits sans manger ni boire ; elle faisait de longues prières, et elle implorait Dieu en versant des larmes pour être délivrée de ce déshonneur (ses sept mariages blancs par mort subit de l’épousé). La répétivité de ce dont nous souffrons et à vue hmaine périssons de diminution et d’inanition. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice drige les humbles, il enseigne aux himbles son chemin. Pas à pas, seconde par seconde.


[1] - Tobie III 1 à 25 passim ; psaume XXV ; évangile selon saint Marc XII 18 à 27

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