samedi 22 juin 2013

ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse - textes

Samedi 22 Juin 2013

Hier
 
Minuit ving-trois + Je monte me coucher. La lune hugolesque, ses dessins à l’encre. Le dialogue avec Marguerite, la gale comment vient-elle, il y a eu une première fois : Dieu la donnant à Jésus ? Jésus qui a un corps. Dieu esprit, mais alors dans un bocal pour qu’Il ne s’évapore pas. Ou alors, Il se trouve dans un grand et magnifique jardin. – Oui, c’est l’idée du début de la Bible, c’est celle de nos amis musulmans ? Y est-il ? ou nous le donne-t-il ? – Nous sommes et nous serons dans son cœur, un cœur immense. Nous disons alors la prière scoute. – Les enquêtes d’Hercule Poirot, affetionnée par ma chère femme, qui lit SIMENON mais pas Agatha CHRISTIE. Sous-jacente, la bonté du détective justicier ou compatissant, laissant filer ou débusquant, une critique implicite des positions sociales : c’est remarquable filmé, joué, les costumes, les voitures d’époque sont exceptionnellement détaillées, travaillées, rendues. Le vin allemand au sureau, la bouteille qu’ouvre Edith et que nous vidons intégralement. Auparavant, en  fin d’après-midi ma sieste aussi lourde que celle des deux derniers jours, comme si le cercueil ne devait pas se rouvrir. D’ou viens-je ?  pour être si fatigué, alors que ma curiosité de tout reste intacte ? La femme de ma vie… si souvent, je contemple notre fille, le visage si reposé, le visage tellement elle-même, la chevelure mordorée, l’application à l’ordinateur, le site des monsterhighs, sa passion de ces mois-ci, les installations et dialogues des poupées et de leurs multiples accessoires et accompagnants, des chambres individuelles, dans les rayonnages de ce qui était ses petits bbliothèques, le grand lit refait de ma chère mère, avec le tissu choisi par mère et fille, exotique, calme, un silence de forêt à oiseaux. Ma femme m’a donné la vie, m’a mis en équilibre, appris à marcher et sans doute lui devrai-je sur le tard de ma chronologie d’existence l’œuvre écrite que j’ai portée et augmentée mentalement depuis mon adolescence : fiction et France, la Mauritanie étant du jour le jour, la biographie de COUVE de MURVILLE étant une dette envers un homme et un un devoir vis-à-vis des jeunes générations de maintenant ne devinant plus qu’une certaine politque, que certains parcours au service du pays dans l’Etat tel qu’il devrait de nouveau être, sont possibes, puisqi’ils furent. Et notre fille est la femme de cette vie qui est mienne, c’est-à-dire que je suis l’inachevé et qu’elle sera l’achevée pour à son tour… Je me laisse faire par la vie, c’est-à-dire par Dieu. Je me laisse prendre, quand Dieu me visite, toujours à l’improviste, par la prière qu’il éveille en moi. Sabs doute, m’appelle-t-Il aussi à davatage Le « convoquer », c’est-à-dire à me présenter, posément, à Lui et plus explicitement Lui demander de me donner de Le prier… – Blog. politique [1].
 
Ce matin
 
Il pleut, un oiseau, solitaire, n’en a cure. Il donne un signal, d’autres donnent du reliefn un écho, mes chiens sont pensifs, la terrasse est ouverte, mes aimées dorment. Je vais m’immerger dans cette étude au petit point des dépêches de l’AFP pendant l’année putschiste qu’a préférée la France pour la Mauritanie, ce dont nous ne sortons pas depuis plus de quatre ans et qui n’est pas sans incidence sur l’ensemble de nos situations au Sahel. – Les pensées et faits d’hier, l’action de grâce pour hier, le positionnement pour aujourd’hui, voici le moment de prier… [2] beaucoup de nos maximes de simple bon sens, nous viennent de l’Ecriture (les racines judé-chrétiennes de l’Europe… puisqu’il en fut discuté, mais aussi les langues, les fantasmes et les formes de superstitions, de polythéismes que nous tenons des Grecs et des Romains… et sans doute nos hantises de l’Islam de oiriers à aujourd’hui songt-elles, elles aussi, des racines psychologiques pour l’Europe, plus qu’en tout autre continent, d’autres sont hantés par la colonisation ou par l’escslavage… l’important st ce que nous voulons être aujorud’hui et demain, tels que nous arrivons de nos passés). A chaque jour suffit sa peine. C’est banal quoique ce soit du Christ. Mais l’essentiel n’est pas dans sa conclusion qui n’est que déductive, l’essentiel est dans la cause de cette sérénité qui nous est recommandée : qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? avec quoi allons-nous nous habiller ? Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherhez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné pa-dessus le marché. L’immédiat et le lendemain tout proche… nous sommes différents des « païens », c’est-à-dire des « sans-Dieux », ce n’est pas une supériorité ni un envoi à leur conquête, c’est une grâce et un devoir de comportement en propre, pour nous, hommes de peu de foi. Pas seulement le Royaume mais sa justice. Ma hantise, l’Eglise, l’économique et le social, bien plus que les mœurs ou le sexe des anges. Le relationnement : aucun  homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. Et comment le Christ nous tire-t-il de cette addiction à l’argent ? par la psychologie, la même peur du lendemain, la peur de manquer. Les hiérarchies sociales ou la spéculation qui sont les formes plus ouvertes de nos addictions, mais en société, plus qu’en vie personnelle me semble-t-il, et cela encore par des peurs diverses (les peurs des riches, qui ne sont pas seulement des craintes d’être assaillis, le banquet de Malthus, mais une crainte d’eux-mêmes, l’argent et les possibilutés qu’il ouvre distraient de l’existentiel, prête une identité, clot les discussions sur le faire, l’être puisqu’il y a l’avoir dont on s’attribue alors tranquillement l’origine, le présent permettant le travesti du passé…). Les Apôtres itinérant à travers la Palestine, à la suite de ce maître étrange et affectionné. Qui d’entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ? …  Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? Moi, Seigneur, et ce sera par Toi. Elles et eux avec qui Tu me donnes de cheminer… et ce sera avec Toi. C’est déjà avec Toi. Ma foi et mon équilibre sont de Ton accompagnement. Gage magnifique, et pénétrante psychologie de Dieu fait homme : Ma grâce te suffit, ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. J’y suis, nous y sommes.


Tunisie, Turquie, Egypte, la révolte contre le pouvoir se disant islamiste… l’armée en arbitre. Le Brésil, passionnant, pour deux raisons, en sus de celle qui m’est personnelle, j’y ai vécu entre 1984 et 1986, le passage des militaires aux civils. Première raison, la révolte massive, globale n’a rien à voir avec l’Islam, l’intégrisme, elle est purement sociale. Le foot. n’y est pas étranger. Ce pays qui donne les meilleurs joueurs du monde depuis des décennies, est écoeuré des salaires de ceux-ci, pour notre époque, car je doute que Pelé… il est temps que le public, les publicitaires, les parieurs voient leur chaîne cassée et les professionnels du ballon rond et du scandale redeviennent de simples pratiquants (pour le plaisir et pour la forme physique) d’un jeu d’équipe. Deuxième, l’Amérique latine et les femmes qu’on détrône : Kichner en grande difficulté en Argentine comme le fut la veuve, seconde femme de Peron dans les années 80, et l’armée qui croit arbitrer en faveur du peuple parce qu’elle prend le pouvoir. Le scenario semble devoir se répéter. Leçon d’ensemble, la révolte dans le monde va arriver, elle n’est pas homogène ni en causes ni en « interconnexion » des théâtres. La plus significative est à attendre de la Chine : l’implosion de l’Union soviétique n’a pas été une révolte populaire, même en République démocratique devant le mur de Berlin. Elle a été une perte de foi, de la foi, dans les milieux dirigeants, à commencer par Gorbatchev. C’est ce que présentent les faits et leur chronologie, c’est ce que j’ai compris en entendant bien des dirigeants du Kazakhstan soviétique. Car, ce qu’il se passera en Chine où la perte de foi des dirigeants n’a été que l’abandon d’une théorie mais pas l’abandon du pouvoir ni du système de parti d’Etat, ou d’Etat du parti (donc d’essence toute différence des régimes africains dans les années 60 et 70, sera une révolte sociale et populaire, un peu du genre de 1789 chez nous, mais les meneurs et les penseurs n’y seront pas a priori comme le furent en Russie Lénine et Trotsky. L’Europe fera-t-elle une révolution pendant laquelle on brûlera beaucoup ? je ne le sais pas encore. Il faut très peu de choses pour que dans notre Union tout se fasse et tout renaisse : la démocratie. A fleur de peau et de pensée, mais totalement perdue d’imagination et de mémoire par les quelques-uns qui nous gouvernent en s’imitant les uns les autres.
Le Brésil fait évoquer les J.M.J. et les recettes de l’Eglise. Les rassemblements sont réconfortants à première vue et pour ceux qui y participent. Sont-ils à long terme un chemin de vérité et d’approfondissement ? Je ne le crois pas. Je ne discute pas des coûts, mais j’y vois une école d’ethousiasme superficiel, une papolâtrie, un jeunisme, une sorte d’adventisme dont la manif.pour tous a donné une application nationale. Premier point de mon interrogation que je sais iconoclaste. Le second est donné par le thème des manifestations de rue bénies par l’Eglise admiratives de ses troupes et d’elle-même ayant mis tant de monde dans la rue, se comportant en puissance temporelle, en parti efficace puisque les anciens et habituels n’ont plus cours vrai : l »infaillibilité en matière de foi ? oui. En matière de mœurs, c’est à réfléchir et à préciser. Je voudrais connaître les discussions pour cette proclamation de Vatican I. Dans l’immédiat, plus de J.M.J. et dans le magistère plus d’économique et de social et bien moins de morale, l’épousaille avec le temps présent, les retrouvailles avec la société sont à cette condition préalable, début d’un chemin dont ne présagent pas les récents papiers de l’épiscopat français, dont je vais terminer la relecture annotée.

[2] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens XII 1 à 10 ; psaume XXXIV ; évagile selon saint Matthieu VI 24 à 34

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