mardi 9 juillet 2013

pourquoi me demandes-tu mon nom ? - textes du jour


Je suis dans le dénuement et le pleur intérieurs totalement. Pour l’immédiat, mes divers projets de travaux : antivirus sur nos ordinateurs, montage du banc, ma note politique en même temps que les téléphones pour Megève, aussi m’excuser auprès de Fabienne, oublié hier après-midi ma kiné. – François à Lampedusa : mise en cause explicite de la responsabilité personnelle des dirigeants et aussi de l’indifférence de toute une génération, bonnes formules sur la mondialisation de l’idifférence sinon de la cruauté. Autre grille de lecture pour l’encyclique. Il faut une ligne contestatrice pour ce pontificat et que les énergies des intégristes soient converties au social. Politique française, pas l’ombre d’une autorité morale proposant une alternative, non de personnes mais d’analyse, de doctrine et de programme en politique, économique et sociale pour notre pays et donc pour l’Europe. Les événements du jour ayant été un non-lieu général pour les tenants et bénéficiaires de la scandaleuse affaire pétrole contre nourriture (PASQUA et deux de nos « grands » ambassadeurs : COMMYNES et BOISDEVAIX) avec en corollaire la critique du judiciaire qui a osé, etc… quant à l’avenir, rue de Vaugirard (seraient-ce les lieux derrière la FNAC Montparnasse loués il y a quinze ans par le PS… ?), c’est Nicolas président et la énième rentrée du battu de l’an dernier, constante victime d’erreurs et d’acharnements judiciaires. Guerre civile ouverte ou larvée en Egypte. MORSI n’avait pas mal commencé sauf la constitution dogmatique au forceps, puis le silence « à l’international » s’est fait jusqu’au réveil il y a un mois des commentaires et des dépêches : Mohamed EL BARADEI forme-t-il ou non un gouvernement ? De nouvelles détaillées que du tour de France, de Wimbledon et de son banquet conclusif, de la formule 1 je ne sais où. La contestation de fond pour notre époque : le Brésil du ticket de bus à la mise en cause de la FIFA..
Prier…  à l’ombre de tes ailes, cache-moi, et moi, oar ta justice, je verrai ta face [1], la prière : changement de décor ? Non ! reprise de conscience. Voyant les foules, il eut pitié d’elles, parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. La compassion divine, mais pas pour notre propre repos : au contraire, pour la moisson. La fatigue, la tristsse, l’abattement sont fertiles et féconds, il n’y manque que le moissonneur, nous-mêmes nous prêtant, me prêtant à Dieu. Au réveil, je me rassasierai de ton visage. Comme j’en étais loin tout à l’heure, tout enfermé, serré des bandelettes de l’impuissance, du vieillissement, et de toutes les impasses de la veille, de l’avant-veille, et de … il disait : « J’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve ». Au lever du soleil, il traversa le torrent à Penouël. Il resta boîteux de la hanche. Le combat de Jacob avec l’ange qui lui donne apparemment le dessus : un combat « à la loyale », fraternel. Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. – Je ne lâcherai que si tu me bénis. – Quel est ton nom ? – Je m’appelle Jacob. – On ne t’appellera plus Jacob mais Israël (ce qui signifie fort contre Dieu : énigme fantaastique que ce nom d’origine), parce que tu as lutté contre Dieu comme on lutte contre des hommmes. – Révèle-moi ton nom, je t’en prie. – Pourquoi me demandes-tu mon nom ? L’homme vivant, l’homme debout, l’homme priant sait et reconnaît Dieu, son Sauveur et Seigneur. Et à cet endroit il le bénit. Mystère de ce combat… Cette nuit-là, Jacob se leva… Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. L’homme, voyant qu’il ne pouvait le vaincre, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. Combat fortuit ? Dieu laissant à l’homme l’avantage ? et pourtant celui-ci demandeur d’une bénédiction… Proximité… J’ai tenu mes pas sur tes traces.


[1] - Genèse XXXII 23 à 32 ; psaume XVII ; évangile selon saint Matthieu IX 32 à 38

Aucun commentaire: