mardi 13 août 2013

sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux - textes du jour

Mardi 13 Août 2013



Prier… Mais le lot du Seigneur, ce fut son peuple, Jacob, sa part d’héritage. Le Seigneur seul l’a conduit : pas de dieu étranger auprès de lui. [1] Provoqué par un débat entre les siens, Jésus donne deux leçons qui présente décisivement les petits enfants comme un modèle vers lequel nous devons tendre, quel que soit le moment de notre vie. Cela pour plusieurs raisons : 1° l’entrée dans le Royaume des cieux en dépend, 2° celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux, celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. Qu’est donc l’enfant, qu’est-ce donc que ce petit ? petit par nature comme les petits enfants, comme tous les enfants ? l’image-même de Dieu : c’est moi qu’il accueille. Et plus précisément encore, selon la réalité mystérieuse de nos « anges gardiens » : leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Le reste de la parabole ou l’approfondissement du modèle se développent dans notre prière. Evidemment, le plus grand prix aux yeux de Dieu : si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? L’image du pasteur est reprise à propos de la désignation par Moïse de son successeur. Le Seigneur marchera devant toi, il sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas. Tu n‘auras ni crainte ni frayeur. – Comment ne pas dédier à mon cher jeune frère moine, pseudonyme Lumenfidei cette promesse de tout accompagnement dont Dieu gratifie ses désignés ? Il est le Rocher, son œuvre est parfaite. Tous ses chemins ne sont que justice. Prier, de toutes mes facultés, de tout mon ressenti, je sais que Dieu est notre ressort, notre vie, notre naissance et toutes suites et fécondités de notre existence.


[1] - Deutéronome XXXI 1 à 8 ; cantique Deutéronome XXXII 3 à 12 passim ; évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 14
 

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