jeudi 5 septembre 2013

capables d'avoir part, dans la lumière, à l'héritage du peuple saint - textes du jour

Jeudi 5  Septembre 2013

Eveillé à cinq heures et demi. La route… Prier…[1] L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise. Les deux barques, la pêche miraculeuse. Elle intervient après une nuit de travail pour les disciples et après un long moment d’enseignement de la foule par Jésus. Chacun à sa tâche, pleinement. La foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. La voix porte sur l’au. Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon. Les disciples et leur maître ont passé la nuit séparément. Les disciples travaillent, continuent de gagner leur vie (les prêtres-ouvriers…). Jésus monte – par hasard ? dans la barque de Pierre – alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. La chronologie de Luc, le travail de chacun, l’enseignement puis la vocation des disciples, appelés par l’événement d’autant plus significatif pour les pêcheurs qu’il se produit au cœur de leur métier, à raison de leur métier. D’expérience, ils voient que cet homme est extraordinaire. L’enseigneùent, pui. Le miracle, oui surtout. Vocation mystérieuse : sois sans crainte, désormais ce sont des homes que tu prendras. Certitude de l’Eglise, révélation du salut, pas tant de l’identité de Dieu qui est nativement au cœur de l’homme, même et surtout incroyant. L’incroyant sait mais ne pense pas que ce soit possible. Son souhait ne peut être exaucé : il en est convaincu en logique, seule la vie peut le convcertir. On ne se convertit pas soi-même.... Les disciples font concrètement l’expérience contraire. Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres, il nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé, par qui nous sommes rachetés, et par qui nos péchés sont pardonnés… Ainsi soit-il. Quitter la maison, vœu de la retrouver. En Russie, toujours un temps d’arrêt et de silence en refermant la porte : le voeu de revenir. Afflux de souvenirs. Et cette Russie que j’ai un peu connue : clé actuelle de la crise syrienne, mais sans doute, bien plus que nos dirigeanst le croient, clé comme antan : 1815 ou 1917 ou 1943, clé des équilibres mondiaux. L’éducation laisse à désirer pour les enfants ? peut-être mais bien moins que le vide culturel de nos dirigeants. Ne parlons pas du spirituel, ce qui rend les discours sans substance et si peu contagieux, c’est leur superficialité. Leur ritualisme. Parabole alors que nous renvoient nos dirigeants : ma prière, ma vie spirituelle, machinales ? Hier, à monter les étagères de notre fille pour ses « monsterhighs »… ou la pensée de mon jeune frère, du monachisme première période de son existence déjà si accidentée auparavant, à la vie qui vient, l’autre vocation, le second monachisme, les deux Testaments, les deux Alliances et la conversion de chaque jour à la vérité. Vous serez uissamment fortifiés par la puissance de sa gloire, qui vous donnera la persvéréance et la patience. Avec joie, vous rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part, dans la lumière, à l’héritage du peuple saint.


[1] - Paul aux Colossiens I 9 à 14 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Luc V 1 à 11

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