mercredi 18 septembre 2013

manifesté dans la chair... accueilli dans le monde par la foi - textes du jour

Mercredi 18 Septembre 2013


Le manque de sommeil… réveillé et levé hier à Strasbourg à cinq heures, et couché de retour en Bretagne ce matin à deux heures et demi : exactement la sensation de g… de bois d’une soirée arrosée. – La France ne sait plus quoi faire d’elle-même ni qui elle est ou ce qu’elle est. La journée de radio en voiture me met à jour en quelques minutes répétées et commentées pendant des heures sans relief : la dette et le chômage ont doublé en dix ans (la réélection-plébiscite forcée de JC contre LE PEN), la contradiction des dires du Président dimanche et du Premier ministre le surlendemain censés rassurer la Français sur leurs impôts est telle qu’elle inquiète quant à la cohérence de nos gouvernants entre eux et en relation avec les faits, la Syrie exactement comme avant la crise gazage/missiles. La dette française est à 70% financée par l’étranger : dépendance pour les investissements lourds (et sportifs), dépendance pour le financement de nos déficits, chacune s’accentuant. Quant à l’opposition qui dans sa formation actuelle a été au pouvoir pendant ces dix années qui ont fait le trou, elle croit se diviser à propos du Front national mais sur quel thème, sur quelle réaction instinctive se sépare-t-elle des LE PEN ? quant au futur, si les gens d’avenir sont VALLS et MONTEBOURG, la démonstration qu’ils font de leur caractère et de leurs structures mentales confirme notre crise de recrutement et la perte de tous repères en vie publique… nous perdons d’abord mentalement. CLEMENCEAU : une idée me pousse comme un boulet, je ne veux pas voir la perte de mon pays. En regard, ma journée de train avant-hier, si fécondante : lecture… et la personnalité si limpide, ne s’imposant pas elle n’est pas souhaitée, celle du futur Benoît XVI, que – contrairement à ses prédécesseurs depuis un siècle – aucun déterminant n’explique psychologiquement. Une telle transparence est fondatrice.

Prier…  la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants [1]. Le Christ et son Précurseur, leurs contradicteurs, leurs contemporains. Les apparences divisent ceux qui y voient le réel (cf. toujours ce mentor pour une lecture des Paroles du Christ : Michel HENRY). Jean Baptiste est venu ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : « C’est un possédé ! ». Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : « C’est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs »… Assurément, il est grand le mystère de notre religion : c’est le Christ manifesté dans la chair, justifié par l’Esprit, apparu aux anges, proclamé chez les païens, accueilli dans le monde par la foi, enlevé au ciel dans la gloire. Reprendre et marcher aujourd’hui dans cette lumière. Prière de demande : que ma fatigue de chair, des années, de la physiologie n’embrouillent pas durablement mon esprit, et que mon âme continue de vivre, fixée à Dieu, à Ses horizons et selon l’attente de Ses promesses. Le sens de la vie et de tout, en Lui.




[1] - 1ère lettre de Paul à Timothée III 14 à 16 ; psaume CXI ; évangile selon saint Luc VII 31 à 35

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