jeudi 24 octobre 2013

il est comme un arbre planté près d'un ruisseau - textes du jour

Jeudi 24 Octobre 2013



Hier

17 heures 34 + Rentrons de Questembert, de sa petite gare : bâtiment minature, salle d’attente quatre-cinq mètres sur quaatre-cinq mètres : et d’avoir vu tous trois le dernier Woody Allen : Blue Jasmine avec Kate Blanchett, l’héroîne-partnair de Di Caprio à la proue du Titanic. Saisissant, troublant d’appel à l’examen de conscience. M’a fait revenir à Gh., j’ai été un s… H., j’ai été inconséquent… comment osè-je écrire sur elles, chacune… ressenti aussi ce qu’aurait pu vivre et être ma chère femme si j’avais été autre chose qu’un déchu profssionnellement et un imprévpyant financièrement. J’ai honte… Marguerite incertaine dans son appréciation, a su à la fois regarder tout le film, mais sans le commenter, et garder une distance que je n’ai jamais su avoir au cinéma. Le rôle-titre est tenu de façon inoubliable. La femme qui pleure, interprétée par Catherine Deneuve et par Kate Blanchett. Le regard et les yeux que j’ai fait rougir : Ghislaine. Scenario, à la fois Madoff, nos chroniqus judiciaires provoquées par les dénonciations au fisc des femmes trompées et aussi les réminiscences d’un tramway nommé désir.

Maintenant

08 heures 34 + Presque la grasse matinée, après un premier éveil avant cinq heures. Le jour est en voiles et brumes, silence de nos chiens, la terrasse ouverte sur le pleuviotis. La maison que nous parvenons à ranger – celle-ci : Aoulié Ata – et tout change, la respiration. Marguerite a sa table de nuit rangé à sa manière, la petite vierge sculptée en bois, bénie lors de sa première communion, en cadette de taille avec sa monsterhigh préférée. Lecture : non un des fantomettes mais une histoire du Moyen-Age. – Psychologie : Bourvil ou Zarah Leander, ces géants de la notoriété (et du talent) qui ont su préserver leur vie privée et mêùe leur identité, tandis que nos médiocres de la politique et de l’entreprise font tabloïd t télévision, secs quand ils sont interpellés sur la vie, non leurs sujets et leurs calendriers, toujours en excuses. Quant à leur vie privée… ravagée et inexistante, rencontres sur sites (les journalistes, les boîtes de com. et la vi de bureau les fournissent)… et à leur richesse d’âme. Ils sont en sac. Quant un « coup » arrive, désarroi général : Leonarda qu’on fait descendre de son car, comme Florange et les entretiens avec Mittal, ou cette interpellation sur l’escalier de secours d’une agence de pôle emploi, ce sont des étapes pour FH, des épreuves de psychologie. Se préparer à exercer les fonctions présidentielles, ou organiser les réseaux d’une élection, sans doute, mais la vérité pour convenir à ce mariage à trois : les circonstances, le peuple français et soi-même, qu’est la responsabilité du pouvoir, est tout autre. Le caractère, le fil d l’épée et la maxime décisive : on ne révère bien que ce qu’on ne connaît pas (de Gaulle) . – Interrogation que renouvelle, pour moi, le splendide film d Hayao Miyasaki (1997) : Princesse Mononoké. L’autre univers que le judéo-christianisme et son compagnon : l’islam, celui de l’Extrême-Orient, qui n’est pas non plus le troisième : l’animisme et le chamamisme, que probablement avec les chansons de geste, Parsifal et le fonds wagnérien et des frères Grimm, a frôlé l’Occident censément chrétien. L’héroïsme, les fées, l’âme des animaux et des végétaux. L’aventure et la morale, sans référence qu’un inné ? Comment propager le christianisme dans cette culture, quand celui-ci semble (et nous est souvent enseigné comme) enraciné dans une histoire et une lignée si particulière : l’Egypte, la Palestine, le monde gréco-romain, le tout en continuité mentale depuis quatre mille ans. L’Eglise proposant une rupture ? ou un aboutissement, mais à partir de quoi ? en Extrême-Orient. Je ne sais pas. Et pourtant, cela faillit « prendre » au XVIème et XVIIèm siècles.
Prier, avant de travailler… dans la pensée d’amour de celles et ceux qui me sont confiés d’âme.  Le Christ face à Lui-même et renversant nos conceptions sociales et familiales, une angoissante réalité que peut apporter ma soudaine prise de conscience de ce que serait notre conversion : je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous qu je sois venu mttre la paix dans le monde ? [1] devant ces appels, ces échéances, la réminiscence : Pierre marchant sur les eaux à l’appel du Christ et ne se trouvant en dangr qu’à proportion de son doute, alors la main du Seigneur… vous y récoltez la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle. car le salaire du péché, c’est la mort (le péché-addiction, l’obscurcissement de nos jugements sur nous-mêmes et les circonstances, nos auto-absolutions et la perversion de la fine pointe, de l’aiguisé de notre liberté, de notre personnalité : le désir) ; mais le don gratuit de Dieu, ; c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. Agenouillé au cœur du mystère que je ne peux discerner, j’entends seulement la voix et la promesse du compagnon divin. Il est comme un arbre planté près d’un ruissau, qui donne du fruit en son temps.



[1] - Paul aux Romains VI 19 à 23 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XII 49 à 53
 

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