vendredi 8 novembre 2013

il patiente - textes

Vendredi 8 Novembre 2013



. . . TGV Vannes Paris-Montparnasse, 05 heures 31 + Failli manquer ce train, dix minutes plus tôt que je n’avais mémorisé et ayant laissé aussi passer la bonne sortie d’autoroute vers la ville. Mon livre, pour ses chapitres fiction politique, bouclé mentalement, dénouement compris : « jubilatoire », reste à écrire la quinzaine de chapitres de dix pages chacun, le rythme quotidien expérimenté et conseillé par mon cher Vedel pour ma thèse (jamais achevée, mais que d’une certaiane manière je continue d’écrire depuis quarante-cinq ans puisqu c’est sur la Mauritanie que j’écris le plus régulièrement surtout ces années-ci, depuis le putsch de 2008, excepté cette méditation matinale quotidienne…). Route absorbée ainsi. Erotisme, souvenirs ? images d’hier soir, toujours les courriels proposant rencontres et/ou lingerie… la femme, mystère et protes ouvertes, douceur devant et derrière, le corps féminin affiche l’âme souhaitée et parfois rencontrée par l’autre, homme et même femme d’ailleurs. Audace du christianisme ou mystère de la psychologie humaine : la logique aurait été la « proposition » d’un dieu-femme, ce qui n’est pas, au moins dans le mono-théisme. Et la Vierge théotokos n’est pas déesse mais « la première en chemin », la chrétienne-type, le chrétien. – Oiblié ma carte senior, il me faudra demander grâce au contrôleur… et je me suis trompé de Prions en Eglise.
Prier…  je «  tombe » et y demeure sur l’interrogation [1] : le Fils de l’homme, quand il viendra, truvera-t-il la foi sur terre ? Le cur de Saint-Léon à Paris, qui la commente préfère traduire la phrase précédente, elle aussi interrogative : Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu’il les fait attendre ? par : il patiente envers eux.. Toute notre existence : marquée, soutenue par la patience de Dieu. Et tout s’ouvre à notre mort, et si souvent par anticipation de cette totalité de la ve éternelle, à chaque moment d’amour et de prière, amour humain sous tant de formes, prière divine qui nous entraine et emporte. Amen. Oui, le Fils de l’homme trouvera puisque rachetés par Lui, nous sommes ses frères de dilection, d’amour, de prière, de condition, même existentielle. Mystère inépuisable, qu’en aveugle, je touche à nouveau. Dieu fait homme et l’Esprit en nous qui gémit et avance.


[1] - évangile selon saint Luc XVIII 1 à 8
 

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