samedi 9 novembre 2013

textes manqués hier mais restant d'actualité - le maître fit son éloge

Samedi 9 Novembre 2013

Hier
 
. . . réunion de délégués de promotion, à Franklin = Saint-Louis-de-Gonzague à Paris, 19 heures à 21 heures + Exposé à quatre voix du président de l’association des anciens, d’un non-ancien du collège, mais d’un autre établissement jésuite chargé des fonds de dotations ou d’investissement, du directeur actuel de l’école et d’une professeure chargée jusqu’à présent des « prépas. », formule additionnelle depuis une dizaine d’années, notamment pour HEC et maintnant des projets. Nous étions une petite vingtaine. La réunion a tourné à l’inattendu. Des exposés pour demander de l’argent, des projets ou des acquis peu décrits sauf renvoi au site du collège ou de telle initiative par ledit site, et à une revue que nous ne recevons pas. Les intervenants supposant être connus de nous dans leur parcours et dans leur légitimité. Succession sans ordre, éclipse de chacun une fois la parole de l’un ou d’un semi ensemble donnée. Rien à boire, pas de papiers distribués, tandis que se sont agitées avec une conviction que nous ne pouvions partager, faute de connaître les sujets, de grands invocations au legs léjsuite, au patrimoine pédagogique, etc, à l’exceotionnalité du collège, appelé établissement. Il semblait surtout que le directeur était heureux d’être un des personnages les plus en vue ou puissants ( ?) de l’enseignement catholique à Paris et donc en France, que la Compagnie dont les volontés et orientations étaient évoquées avait le contact avec eux, mais pas avec nous. Laissés seuls à nous réorganiser pour l’annuaire et son site, nous avons été d’accord pour trouver que l’exercice consacré seulement à des sollicitations financières et à une annonce de grandes constructions mangeant probablement la moitié de la surface des cours qui ont été nivelées, après qu’il y a deux ans ait été enlevé, sans préavis ni débat, le grand calvaire, était indigne et du Collège et de nous. Je vais quant à moi marquer le coup en écrivant au directeur sur a façon de recevoir et d’être, sans qu’on discerne si c’est un enseignant et un animateur, en rédigeant une note sur ce que peut et doit être en rayonnement extérieur le Collège, et en demandant aux « bons Pères » de nous haranguer eux-mêmes. Certes, par bribes, des choses bien : une liaison pour du théâtre et des animations avec un lycée public à Aubervilliers, une classe pour autistes au Petit Collège, je dis collège et adjectifs mais tout cela a « changé » et ce qu’avait fondé le cher Eric de LANGSDORFF il y a vingt ans, une caisse et un dispositif d’entraide pour les camarades en mal d’emploi, cela continué et pérennisé par Pierre SAUBOT, tous deux de « ma » promotion.
Impression déjà fortement ressentie il y a deux et trois ans quand j’ai recommencé à venir aux « kermesses annuelles », dites « journées missionnaires, la manière dont le volume des deux principaux bâtiments a été tellement redistribué en petites cellules y compris les escaliers que ce qui était vaste, large, haut de plafond, très transparent est devenu confiné et opaque, les flux de circulation sont privés de fenêtres. Sensation aussi de disparate. – Le vocabulaire de « nos » intervenants n’est plus ceux de disponbilités mettant des compétences ou des relations au service d’une pédagogie. Le système maîtrise ceux qui s’en croient les inspirateurs et se conduisent comme s’ils avaient une position. Il y a cependant le « formiable », adjectif revenant souvent et qui localise, pas dans le bon sens, les parleurs.
J’ai donc été scandalisé. Mais n’est-ce pas aussi – bâtiments autant que façon d’être – changement d’époque ? changement d’ambiance seulement ? lâchage : question d’âge ou de rigidité mentale de ma part ? surtout que je ne suis plus attelé ni participant à rien. Irritant et qustionnant, mais pas décourageant, au contraire. Cela me porte à réfékchir sur les successions d’époque, sur les regards mutuels entre générations, sur la pérenité ou pas d’institutions et de leur esprit. Nous vivons cela autant ne politique, en économie, et même en littérature. Les propos du lauréat des Goncourt, sujet choisi en fonction du « centenaire » ? probablement. Il ne s’exprime que sur le changement de sa vie à lui, nullement sur l’écriture, la littérature. De l’arrivisme abouti, mais ?
 
Maintenant, les textes que j'ai manqués hier
 

19 heures 25 + Avant d’aller voir Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER que je commente demain, à notre symathique cinéma Iris de Questembert, et dans cette ambiance de débâcle française sans précédent en temps de paix (l’autorité de l’Etat et l’éco-taxe, notre politique économique et les agences de notation, les commémoration d’un centenaire dix mois à l’avance, des querelles en légitimité autour d’une tombe), je reviens à prier… notre pays… ceux que nous aimons… nos morts de guerre… nos prédécesseurs, les générations si civiques et entraïnantes des années 50 qui firent par leur maturité la prise initiale de la Cinquoème République… les visages vus hier à Paris, ls sourires d’attente et d’accord amoureux) … la leçon paulinienne. L’Eglise à ses commencements n’st pas une « société de concurrence » ni de résultat, ni même de hiérarchie… j’ai mis mon honneur à n’évangéliser que là où le nom du Christ n’avait pas encore été prononcé, car je ne voulais pas bâtir sur les fondations posées par un autre [1] La puissance de l’Apôtre qui ne doit rien aux moyens sociaux, à l’argent, qui ne sont que serviteurs : la parabole de l’intendant astucieux. Ce gérant trompeur, le maître a fait son éloge : effectivement, il s’était montré habile. Car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Jésus enseigne une certaine émancipation par l’intelligence, mais à son Apôtre il donne indépendance et efficacité, dont celui ne veut pas taire la source : ce que l Seigneur a mis en œuvre par moi pour amener les païens à l’obéissance de la foi. Les fils de ce monde et l’usage qu’ils font de leurs moyens, les croyants et ce qu’ils font de leur foi et de la grâce ? Le moment d’en rendre compte. De même qu’une conception des relations internationales et des vies de chaque peuple peut amener à ce que chacun se demande ce qu’il apporte ou enlève aux autres, le poids ou le bénéficie qu’il constitue pour la marche du monde. A ce compte, notre pays n’est pas tant en faillite comptable et en déshérence d’organisation, de cohésion, de discipline, de bon emploi de lui-même… il pèse aux autres, d’autant qu nous gardons notre forfanterie, au lieu d’être entraînant. Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ?  Qu’ai-je fait, moi, France, qu’on fait mes fils et enfants pour que l’Histoire et la prospérité me quitte ? Et de ma vie qui a avancé, qu’ai-je fait ? que faisè-je ?
 


[1] - Paul aux Romains XV 14 à 21 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Luc XVI 1 à 8

Aucun commentaire: