dimanche 8 décembre 2013

que nous possédions l'espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l'Écriture - textes du jour

Dimanche 8 Décembre 2013



Prier… pas de pire souffrance que de voir et ressentir l’autre aimée souffrir. La vision idyllique selon Isaïe : résultat de la justice. Œuvre de l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur [1] Un esprit conféré par le baptême, Jésus et Jean-Baptiste (ils ne s’étaient donc auparavant rencontrés qu’in utero chacun ? relations entre les deux cousins de leur naissance à quelques mois près, Jean Baptiste échappant au massacre des saints Innocents, jusqu’à leur ministère d’un genre tout différent, et l’un précédant et annonçant l’autre  cela a-t-il été médité et commenté à partir d’aucun texte mais d’une logique de ceux que nous avons au commencement et à la fin de ces deux vies parallèles, ayant pourtant le même sens dans la dialectique de notre Rédemption) : celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera ans l’Esprit de saint et le feu. L’eau du baptême, l’eau du côté de Jésus, l’eau du déluge, le feu de la Pentecôte, le feu du buisson ardent et peut-être du châtiment de Sodome et de Gomorrhe. Apostrophe du Baptiste, écho anticipée de celle du Christ aux fils d’Abraham : n’allez pas dire en vous-mêmes : « Nous avons Abraham pour père » ; car, je vous le dis, avec les pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Relations entre nous et ceux-ci : Si le Christ s'est fait le serviteur des Juifs, c'est en raison de la fidélité de Dieu, pour garantir les promesses faites à nos pères ; mais, je vous le déclare, c'est en raison de la miséricorde de Dieu que les nations païennes peuvent lui rendre gloire  La fidélité de Dieu et Sa miséricorde vont l’universalité du salut, elles sont la même force pour nous prendre, nous accueillir, nous accompagner chacun, d’où que nous venions à la vie et à la foi, et quelle que soit la circonstance de notre existence. Ressentie heureuse ou vécue malheureuse.
Ces deux textes reçus à quelques heures de distance, l’un en commentaire des Apôtres, l’autre en Islam. La coincidence de thèmes et de regards-explication-vie de notre condition charnelle est éblouissante. Le religieux est au cœur de l’être humaine. Vient ensuite le chemin d’une foi, d’une adhésion, en fait les formulations d’une recherche, laquelle, selon les civilisations est reçu de la société, de l’histoire ou par grâce individuelle. Rien à voir avec le « relativisme » dont la définition me manque mais dont la diabolisation est en recrudescence. Il me semble qu’il y a dans l’autre une richesse nous faisant mieux réaliser et vivre celle qui nous a été donnée.
A tous, prendre la souffrance de tous, et demander le miracle, même le plus concret et immédiat : notre chien perdu depuis près de quarante-huit heures, une fin de vie qui eût pu être autre et plus lointaine, la souffrance de qui j’aime, fouaillée intimement e à mort par ces deux drames. Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie Je ne demande de salut que le bonheur de qui j’aime. Ainsi soit-il.


[1] - Isaïe XI 1 à 10 ; psaume LXXII ; Paul aux Romains XV 4 à 9 ; évangile selon saint Matthieu III 1 à 12

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