dimanche 12 janvier 2014

il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit - textes du jour

Dimanche 12 Janvier 2014

Prier… [1] insistance du commentaire de Grégoire de Nazianze, après Pierre : il accueille les hommes qui l’adorent et font ce qui est juste. Ma vie ne devient-elle pas, n’est-elle pas simplement de gestion terrestre ave le secours psychologique d’une vie spirituelle plus mentale qu’effective ? ne suis-je pas à perdre si jamais je les aie eues et surtout pratiquées, ces exigences de constante attention aux autres, sans doute dans le détail, mais me faisant leur donner la priorité y compris dans le geste, le mot à donner, à ne pas donner. Une vie d’épanchement et d’appropriation, n’a-t-elle pas les coudes pontus ? n’est-ce pas une surdité à ce que disent ou crient les autres, simplement parce qu’ils ne se réduisent pas à ce que j’en crois ou en vois. Examen de vie et de conscience plus exigeant, vraimeny exigeant à mener ces jours-ci. Jésus, au contraire de moi, de beaucoup de nous, mais je n’ai de pouvoir et de correction possible que sur moi, Jésus, totalement extraverti, quoique sans cesse en prière : là où il passait, il faisait le bien, et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. Car Dieu était avec lui. Mais à l’inverse, ce qui peut me donner la contance de cette conversion à autrui dont je n’ai pas le mouvement premier ni la force ni le discernement et dont surtout je n’ai pas par moi-même l’efficacité pour le bonheur d’autrui, de mes aimées en particulier, c’est bien Dieu seul, et Dieu que je ne connais, n’ « appréhende » que par son Fils : il sortit de l’eau, voici que les ciux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui, j’ai mis tout mon amour ». Dieu, vraiment homme et soumis, vivant vie et liturgie comme tout homme : le dialogue avec Jean Baptiste… C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! – Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. Jésus entre en communion de destin avec son Précurseur mais, faisant la volonté de son Père et commençant ainsi Sa mission, recevoir le baptême d’un autre est son premier acte de souveraineté : alors Jean le laisse faire. Les mots, sauf exégèse contraire, sont saisissants : la plus grande passivité apparente du Christ qui se laisse plonger dans l’eau et administrer, est vécue-perçue par le Baptiste comme son propre abandon à une volonté, à un sens qui le dépassent. C’est alors, et sans doute en conséquence de cet accomplissement, que se proclame le témoignage divin, celui du Père :voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. J’ai fait reposer sur lui mon esprit. Identité aussitôt suivie de ce qui la manifeste : lumière des nations, tu ouvriras les yeux des aveigles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot ceux qui habitent les ténèbres.

Hier
 
17 heures + Début de commentaires à ma lettre à FH [2].
 
22 heures 05 +  Je viens de regarder les commentaires de presse sur l’affaire FH-GAYET, tout cela est court et lamentable. La ligne de défense est l’atteinte à la vie privée. Je soutiens qu’un président de la République n’a pas de vie privée, il a un for intérieur qu’il ne lui est d’ailleurs guère permis d’ouvrir.
 


[1] - Isaïe XLII 1 à 7 passim ; psaume XXIX ; Actes des Apôtres X 34 à 38 ; évangile selon saint Matthieu III 13 à 17

[2] - ----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday, January 11, 2014 10:52 AM
Subject: Re: quant à l'ami de l'époux, il se tient là - textes du jour
Cher Bertrand,
Tout à fait d'accord avec votre commentaire de la vie privée de FH, si ce n'est que je ferai cette remarque : pourquoi les médias, qui avaient respecté la plus grande discrétion sur la vie privée de ses prédécesseurs - JC, FM, VGE - ont-ils livré la sienne en pâture au public ? pourquoi lui et pas les autres si ce n'est en raison de la désacralisation de la fonction venant du passage du septennat au quinquennat, et, surtout, de sa personnalité.
J'ajoute que cette affaire me navre personnellement car Julie Gayet est la petite-fille d'un cousin germain de ma mère, Alain Gayet, grand chirurgien, et, surtout, un des derniers Compagnons de la Libération vivants ! Actrice relativement connue, un peu froide et intellectuelle, abandonnée avec deux enfants par son mari pour les beaux yeux de Juliette Binoche. Cette branche de ma famille se distingue des autres par ses remarquables qualités intellectuelles et artistiques, sa générosité, mais aussi, dans les nouvelles générations, son libertarisme et la distance prise par rapport à la foi chrétienne !
Amitiés
 
----- Original Message -----
From: 
Sent: Saturday, January 11, 2014 10:59 AM
Subject: re: quant à l'ami de l'époux, il se tient là - textes du jour
 Cher Bertrand,
 Je viens de lire avec intéret la lettre que tu as écrite ce matin à l'attention de François Hollande, mais cette lettre sera-t-elle seulement remise à son destinataire et, si oui, la lira-t-il, et dans l'affirmative, quelle suite y donnerait-il? Je suis également consterné par ce manque de bon sens au plus haut niveau de l'Etat, de celui qui est censé représenter la France et qui nous transforme en caricatures. C'est affligeant de la part de celui qui, dans ses voeux au pays, a rappelé comme un fait majeur de 2013 le "mariage pour tous" ...mais pas pour lui!
Fraternellement,

----- Original Message -----
From: 
Sent: Saturday, January 11, 2014 11:49 AM
Subject: Re: quant à l'ami de l'époux, il se tient là - textes du jour
Cher Bertrand,
Pas un mot, pas une virgule à déplacer et encore moins à ôter, dans votre texte au sujet des galipettes d'Hollande. Nous atteignons maintenant un niveau proche du zéro. Encore un effort, et cela sera fait.
 Mais c'est Dieudonné-Soral qui m'inquiète beaucoup plus. L'extrême de l'extrême-droit est en embuscade derrière l'insouciance et la légèreté de beaucoup trop de nos dirigeants. 
J'aimerais recevoir votre point de vue - toujours très éclairant - sur ce qui, selon votre serviteur, ressemble à un drame en devenir. 
Amicales bonjour à Edith et à Marguerite.
A très vite.
Amitiés,

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